Et depuis, la musique est devenue une thérapie tous azimuts (musique relaxante pour chats stressés, effets positifs sur les troubles de la mémoire, musique pour faire pousser les plantes, …), et si les hymnes nationaux ne peuvent pas s’en passer, le sport y puise aussi à grands décibels (musique officielle pour la Coupe du Monde de Football en Russie, par exemple).
Quand quelqu’un fait du bruit, il produit un son, et s’il a décidé de charmer l’oreille, voire d’émouvoir le cœur, il s’arrange pour faire du bruit de façon artistique, on dit alors qu’il fait de la musique. Et c’est ainsi que Jean-Jacques Rousseau a conclu que « la musique est l’art d’acommoder les sons de manière agréable à l’oreille ».
Et depuis, la musique est devenue une thérapie tous azimuts (musique relaxante pour chats stressés, effets positifs sur les troubles de la mémoire, musique pour faire pousser les plantes, …), et si les hymnes nationaux ne peuvent pas s’en passer, le sport y puise aussi à grands décibels (musique officielle pour la Coupe du Monde de Football en Russie, par exemple).
Coïncidant avec le solstice d’été, le 21 juin, ce jour le plus long de l’année est dédié sur le plan planétaire à rendre la musique ouverte et accessibles à tous. Pour cette Fête de la Musique, Port-La Nouvelle a donc libéré sa maxi-scène (podium, place St Charles, et tout le front de mer) pour présenter son affiche de la soirée : Pom Pom’s Girls (pas trop longtemps, certaines d’entre elles passaient leur BAC), la formation Why Not d’Alain Rigolet, MGA Animation, Disco Toon’s, la belle synchronisation de Country Evasion, les guitares et le synthé de Lakolyn, Ezra Hesper avec les percussions envoûtantes de son batteur , la furie communicative de la chanteuse de Duo Succès Fou.
Les restaurants avaient tous leurs tables sur la chaussée piétonnisée, le P1 profitant que les tables étaient sorties pour transformer sa terrasse en sympathique petit dancing avec DJ. La qualité musicale des artistes n’a pas permis de vérifier l’exactitude de l’expression « chanter faux à faire pleuvoir », et personne ne s’en est plaint.
Port-La Nouvelle: La musique, ingrédient indispensable pour faire la fête
Pour pérenniser le jeu de la mouette par lequel Didi a contribué à la renommée de Port-La Nouvelle au-delà des frontières, un clonage de 540 de ces célèbres volatiles était programmé pour 2018. Bien gracieux en vol plané, en rase-motte ou en piqué, leur atterrissage est toujours brutal, d’où érosion des ailes en bois
Cette production de microparticules interdit de recourir au plastique qui a mauvaise réputation en relation avec la mer toute proche, et bien décidé à ne pas recourir à l’obsolescence programmée, Didi a établi un cahier de charges draconien pour définir l’essence de bois pour la nouvelle génération de mouettes. Après des tests barbares basés sur 200 lancés avec la collaboration de Loïc Simon, menuisier – ébéniste,  patron de Latelier à Port-La Nouvelle, son choix s’est porté sur le contreplaqué peuplier hydro,  et il lui a passé une commande de 90 jeux (un soleil jaune, trois mouettes blanches, trois mouettes bleues). Les gabarits sont produits sur une grosse fraiseuse de technologie CNC, et vient ensuite le savoir-faire de Loïc : découpe manuelle au cutter des formes, un premier dégrossissage avec une gouge, un dégauchissage plus fin, les bords sont chanfreinés pour éviter les échardes, et enfin un ponçage très fin de la surface, et les mouettes  sont prêtes à recevoir deux couches de peinture répondant à la couleur Pantone du cahier de charges. Une partie des jeux sera vendue à l’association Jeux Urbains Nouvellois (JUN), vers qui l’Office de Tourisme dirigera les touristes désirant en acquérir et, de retour chez eux, porter la bonne parole de ces oiseaux symboles de convivialité et de bonne humeur. Reportage William Barbier
Port-La Nouvelle: Fécondation « in Aude » de 540 mouettes
Ce 20 juin, la remise des diplômes de natation aux enfants de l’Ecole de Natation Municipale montre que le pari a été tenu au sein d’un bâtiment en constante évolution offrant aujourd’hui toutes les commodités et activités pour les seniors également. Le maire a bien l’intention de continuer dans cet esprit de continuité en menant actuellement une réflexion pour une extension de la structure, envisageant un bassin extérieur permettant de faire une transition entre les saisons, et donc de créer de nouvelles activités. Dans la mesure où aucun projet dynamique ne pousse sur le secteur du canton, Port-La Nouvelle pourrait encore une fois être pionnière et se substituer à d’autres intentions qui ne peuvent pas être couronnées de succès : « Si aujourd’hui il fallait refaire une piscine municipale telle que nous l’avons, l’investissement serait intenable, le fait de maintenir en parfait état et d’envisager une extension est acceptable ». Un second diplôme attendait les enfants, celui de Baptême de Plongée sous-marine, avec le partenariat du Club de Plongée Nouvellois présidé par Philippe Bourjade, à la grande satisfaction du directeur de la piscine, Philippe Auclair. Cette option « plongée » en bouteilles permet aux enfants de découvrir un monde totalement différent pour mieux le respecter, comme cette Méditerranée que l’on dit si polluée. Le maire lance aux enfants un appel : « Pouvoir vous exprimer dans cette discipline de plongée vous permettra de mieux appréhender le problème de la pollution et de jouer votre rôle dès que vous rentrerez dans le monde des adultes responsables », une manière comme une autre de leur dire « désolé pour l’héritage qu’on vous laisse, mais vous réussirez ».
A l’époque, avant même de démarrer la construction de la piscine municipale de Port-La Nouvelle, le maire Henri Martin avait fait le constat que la moitié des enfants ne savaient pas nager. Devant ce risque latent lié à la proximité de la mer, il avait lancé le pari qu’ils nageraient quand ils rentreraient en 6ème.
Port-La Nouvelle: Nager et plonger, une histoire d’eau pour l’avenir de la planète
Mur 2 Archives William Barbier 
… et que vous avez passé de bonnes années à l’école André Pic, appris à travailler et à vivre ensemble dans le respect de l’autre, compris ce qu’est la solidarité et la citoyenneté ». Tel était le vœu pieux de Patrice Boffelli, directeur de l’école, lors de la remise des dictionnaires aux 52 élèves de CM2 et 2 de la classe Ulis ce 18 juin en la salle Jacques Brel. Avec l’aide de tout le corps professoral, Patrice admet que si « on a fait de notre mieux » et que de grands projets ont pu se réaliser, c’est grâce à l’appui de la municipalité, même si « parfois on râle un peu ».
Port-La Nouvelle: « Je pense qu’on n’a pas trop mal réussi… » Lire la suite + 15 photos
Il ne fut pas le seul, lors de cette cérémonie, à intervenir : lorsque les musiciens du Réveil Nouvellois eurent fini d’interpréter l’hymne national, madame Tarantola, au garde à vous parmi les anciens combattants et les élus, rompit le lourd silence en posant une simple question « il n’y a personne pour chanter la Marseillaise ? ». Sur les gradins des stades du Mondial de football en Russie, des milliers de Français connaissent les paroles par cœur et ne se priveront pas de les chanter à perdre haleine, mais ce sera une autre façon d’avoir « une certaine idée de la France ».
En effet, il n’y avait pas plus grande injustice pour lui que de voir la France, submergée devant la suprématie mécanique, terrestre et aérienne de l’ennemi, être en passe de se convertir à l’heure allemande devant la capitulation annoncée du gouvernement du maréchal Pétain. Ce qui était dès lors juste, c’était de rassembler en territoire britannique tous les officiers, soldats, ingénieurs et ouvriers spécialistes des industries d’armement afin de changer le destin du monde, à savoir que « toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis ». Pour lancer cet appel, pas d’internet, pas de réseaux sociaux à l’époque, et c’est via un bon vieux micro piézoélectrique d’un studio la BBC que son appel a pu traverser le channel. Pour la commémoration de la journée nationale qui salue toutes celles et tous ceux qui ont dit non à l’asservissement et à la défaite, et qui ont refusé la collaboration en prenant les armes contre l’ennemi, qui mieux que Lucien Tarantola à Port-La Nouvelle était apte à lire le message ministériel au pied du Monument aux Morts. Il y alla ensuite de sa touche personnelle lors de la lecture de l’Appel du 18 juin 1940, revoyant en film son père écoutant l’émission, l’oreille collée au poste TSF super hétérodyne de marque LL (Lucien Lévy). Il ne fut pas le seul, lors de cette cérémonie, à intervenir :
Ce 18 juin 2018, c’est la question à laquelle des milliers d’aspirants au baccalauréat tentaient de répondre lors de l’épreuve de philo. Dans un tout autre contexte, la guerre, le général Charles De Gaulle y a répondu le 18 juin 1940 sur les ondes de la BBC depuis Londres.
Port-La Nouvelle: Eprouver l’injustice, est-ce nécessaire pour savoir ce qui est juste ?
En créant en 2013 son association NENA (Nos Enfants Notre Avenir) de Port-La Nouvelle, Aurore Juhel avait dans le collimateur l’Ecole Elémentaire André Pic et le collège La Nadière, avec pour dessein d’améliorer le quotidien des écoliers et élèves, même si ce « quotidien » peut se concrétiser par un seul événement qui va marquer les esprits (voyage,…). Le but est de pouvoir, par une aide financière, soutenir un ou plusieurs projets élaborés par l’école. Pour récolter des fonds, NENA, avec l’appui de nombreux bénévoles, parents et autres,  sort la grosse artillerie en organisant lotos, sorties, bourses aux jouets, galettes des rois, soirées dansantes. Parmi les autres munitions, il y a l’organisation de vide-greniers, et lorsque Aurore a contacté l’école André Pic pour pouvoir disposer  le samedi 9 juin de la totalité de la surface de l’immense cour de récréation, le directeur Patrice Boffelli a compris que ce serait, comme à l’accoutumée, une grosse invasion dès l’aube. Une journée où d’aucuns ont pu trouver parmi les quarante étals l’objet qui a leurs yeux n’a pas de prix, l’occasion surtout pour NENA de récolter quelques 300 euros bruts, recette de la location des emplacements et des ventes à la buvette,  qui viendront grossir la tirelire qu’elle cassera en fin d’année au profit des quelques 300 élèves de l’école sise boulevard de l’Avenir.
Port-La Nouvelle: NENA s’investit pour le futur de l’avenir
6,  Le nombre ne fait pas le poids. 7,  Les poissons nobles du Rebelle .  8,  Les artisans du buffet apéro-sangria. 9,  Vainqueurs aux points du Clémence. 10,  Le Rebelle vainqueur de la plus belle prise
1,  Les candidats à la pêche miracle.  2,  Préciser les tailles minimales. 3,  Evasion 3 largue les amarres .  4,  Daniel Pot à la barre du Kenavo. .5,  Le Benthom à la cardinale  
Au briefing « croissants-café » préalable, Daniel a rappelé les règles à respecter quant aux tailles minimales réglementaires des poissons, et comment seraient comptabilisés les résultats au retour de pêche : 10 point par prise, un point par gramme, le tout multiplié par deux pour les poissons nobles (loups, dorades royales, sars, pageots). Il y aura deux vainqueurs, l’un au meilleur total de points, l’autre pour la plus belle pièce désignée par le jury. Vers 17 heures, retour au local du club pour la pesée, et 4 bateaux se retrouvent aux points dans un mouchoir de poche : ex-aequo pour les bateaux Clémence et Hakham (2.980 points), Kenavo (2.870) et Benthom (2.770).
Dans un club nautique, il est rare qu’il n’y ait pas de cannes à pêche sur un bateau, qu’il soit à voile ou à moteur. Ce 9 juin à l’aube, sous la houlette de Daniel Pot, « monsieur pêche » du Cercle Nautic de Port-La Nouvelle, six bateaux à moteur ont mis cap au large, dans la limite des 6 milles, dans le cadre du concours de pêche amical organisé ce jour.
Arrive alors le trio composant l’équipage du Rebelle avec 19 gros poissons nobles totalisant plus de 6 kilos, le créditant de 12.820 points. Cumulant les deux victoires, et ce cas étant prévu par le règlement, le jury déclare le Rebelle vainqueur dans la catégorie de la plus belle pièce (en fait tout le panier). Il restait à départager les deux ex-aequo, Hakham et Clémence, ce dernier, bien qu’avec moins de poissons et moins de poids que les prises d’Hakham, est classé vainqueur au bénéficie du nombre de poissons nobles. Une superbe canne à pêche avec moulinet récompensa les deux vainqueurs. Les applaudissements de tous les participants furent adressés aux cuistots du club pour la qualité des moules à l’escabèche et des toasts au thon accompagnant l’apéro-sangria. C’était le dernier bloc de thon de la saison 2017 dans le congélateur, les autorisations de pêche du club pour la saison 2018 sont rentrées, il va donc falloir reprendre la mer.
Port-La Nouvelle: Le Rebelle récompensé par la noblesse de ses captures
... Covoiturage, renforcement des routes, route solaire, % phyto, Agrilocal (produits locaux dans les restaurants scolaires et les collectivités, communes, EPHAD, …), collèges, SDIS, téléphonie mobile et fibre optique pour le très haut débit (et le système 4G LTE), territoires sans médecins, seniors et logements intermédiaires pour personnes en devenir de dépendance, soutien aux entreprises audoises, démarches pour inscrire les sites du pays cathare au patrimoine mondial de l’Unesco, développement de la langue occitane, démocratie participative dans la prise de décision (conseil départemental des jeunes, comité de transition énergétique, comité de suivi de projets), et enfin l’expérimentation du revenu de base « pour ceux qui en ont besoin ».
Hervé Baro est revenu sur tous ces dossiers en les chiffrant au niveau des investissements, l’occasion de présenter Marine Lelouer, cheffe de projet territorial : « On se rend compte que l’argent est de plus en plus cher et rare, et la complexité des appels à projets est telle que les communes, plus elles sont petites, plus elles sont démunies face à cette recherche de financements ; nous avons donc décidé d’organiser autrement la politique territoriale du département et de venir techniquement en aide aux communes sur la partie financière ». Intervention ensuite des deux conseillers départementaux Corbières Méditerranée, Marie-Christine Théron-Chet, maire de Roquefort-des-Corbières, et Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, qui ont répondu aux questions du public.
La couleur politique des deux conseillers départementaux n’est pas celle d’Hervé Baro et d’André Vola, et Henri Martin a été catégorique sur ce point « on ne peut pas se permettre de jouer avec les systèmes politiques prônant les oppositions systématiques, nous avons besoin des efforts de tous, les élus représentent l’intégralité des communes et des intérêts économiques du canton, et se doivent d’avoir une attitude constructive au niveau du département ». Et Hervé Baro de conclure « nous recherchons l’intérêt du territoire départemental, du canton, et de l’ensemble des populations qui ont vocation à y vivre, avec un réel avenir et un maximum de services offerts ».
Aux commandes d’un vidéo projecteur, Jean Brunel, directeur du cabinet d’André Viola, a diffusé un film sous forme d’interview du président du Conseil Départemental retraçant la rétrospective de l’année sur les grands dossiers, avec comme fil conducteur la solidarité, tout aussi essentielle que nos valeurs, notre ancrage, notre patrimoine, notre histoire : réchauffement climatique, transition  énergétique, économie d’énergie tant au niveau des collectivités que des particuliers « avant d’aller vers les autres pour leur demander d’être exemplaires, il faut d’abord l’être soi-même »...
1, Accueil de Michel Jammes, maire de Sigean. 2, Hervé Baro. 3, Interview filmé d’André Viola. 4, Intervention d’Henri Martin. 5, Intervention de Marie Christine Théron-Chet. 6, Débat public sur le revenu de base. 7, Siegfried Cirès aux maires de Portel et de Sigean : « le revenu de base, c’est 30€ par jour !»
Présenter le bilan de trois années de mandat est l’exercice auquel s’est livré ce 12 juin Hervé Baro, 1er vice-président du Conseil Départemental de l’Aude chargé de la solidarité des territoires et de l’économie de proximité. Le but est de mettre en avant les actions dont les effets se font sentir sur le canton de Sigean et d’écouter les remarques du public, négatives ou positives, et de prendre en considération les suggestions d’améliorations.
Sigean : Se projeter dans l’avenir et relever de grands défis
Pas de place pour l’improvisation, la compétence du président Michel Khloudeeff en matière d’apéro a permis à tout le monde de lever le verre de l’amitié dans de très bonnes conditions. Pour le plat principal, on fit appel aux capacités culinaires d’Alain du restaurant « La table d’Alain », qui a agréablement surpris les palais les plus délicats avec une de ses recettes de joues de porc patiemment mijotées à la catalane, accompagnées de pâtes fraîches al dente. L’apothéose d’un bon repas se doit d’être un dessert exceptionnel, et c’est la trésorière Marie-Claude qui a créé la surprise en faisant appel au talent de sa fille Clara, boulangère à Roquefort des Corbières. Cette dernière a mis la main à la pâte (évidemment) pour confectionner pas moins de trois chefs d’œuvres de pâtisserie : une délicieuse tropézienne de crème diplomate aromatisée à la fleur d’oranger posée sur une pâte à brioche croustillante, un gâteau multi fruits et une tarte aux fraises. Pas trop mal pour un repas de printemps, et Michel Khloudeeff, profitant de « l’atout » que vont succéder l’été et l’automne, a donc « pris le pli » et s’est donné pour objectif de faire « rebelote » encore deux fois cette année. Dans la vie, comme lors d’une partie de cartes, il n’y a pas de mal à se faire plaisir en faisant plaisir aux autres.
Un repas associatif est par définition un événement où chacun est invité à y mettre du sien pour que ce soit une réussite. Le premier repas de l’année organisé ce 11 juin à la Villa St Jacques était l’occasion de réunir tous les joueurs de tarot et de belote de l’association Atoutcart de Sigean.
Sigean: Les agapes de printemps d’Atoutcart
PHOTOS: 1,  Perlant Rosé Cuvée 2017.  2,  Olivier Amoros et Laurine Berthe. 3, Laurine Berthe et Valérie Miquel-Cadière . 4,  Accueil des invités . 5,  Dégustation et convivialité.
Photos: 6,  Baptiste Fraisse. 7,  Gilles Frances. 8,  Philippe Dunoguier. 9,  Dégustation et communication. 10,  L’avenir de la viticulture
Efficacement secondés par Laurine Berthe, viticultrice sigeannaise responsable de la communication et de l’événementiel, et par Valérie Miquel-Cadière, le président Gilles Frances et le vice-président Olivier Amoros ont accueilli nombre de clients importants, d’adhérents-vignerons, de salariés de la cave coopérative et d’élus des villages concernés, parmi lesquels Michel Jammes, maire de Sigean. On ignore si l’expression « faire sauter le bouchon » peut s’appliquer à la capsule à vis garantissant une parfaite garde de la gazéification du Perlant, mais toujours est-il que Laurine, Valérie et Baptiste assurèrent de main de maître le service pour la dégustation, le directeur Dunoguier arrivant en renfort pour remplir les coupes avec une suggestion à suivre sans modération  « goûtez-le, aimez-le, le Perlant est comme Rocbère, éternel ! ». 
Avec plus 1000 hectares de vignes réparties sur les communes de Portel-des-Corbières, Sigean, Peyriac, La Palme, Bages et Roquefort-des-Corbières, les caves Rocbère consacrent 90% de leur production aux vins rouges, 2% au vin blanc et 8% au vin rosé. Et dans ces 8% de rosé, le directeur Philippe Dunoguier, aidé de son technicien viticole Baptiste Fraisse, a décidé « d’agacer gentiment les langues » en créant une niche du nom de Perlant Rosé. La cuvée précédente avait atteint son objectif au niveau du goût, mais la robe un peu trop foncée ne répondait pas au côté visuel attendu par le public. Pour la cuvée 2017, on retravaille les proportions  de l’assemblage de grenache noir et cot (Caladoc ) avec le grenache et le syrah, et le résultat espéré est atteint. L’occasion pour les caves Rocbère d’organiser ce jeudi 7 juin une présentation VIP du Perlant Rosé dans le belvédère de Terra Vinéa surplombant la vallée de la Berre. 
Il est bien révolu le temps où le rosé était méprisé par les œnologues et les pseudo-connaisseurs, ne lui accordant même pas le nom de « vin ». Aujourd’hui, la « troisième couleur » se retrouve sur les plus grandes tables, et la jeunesse festive y trouve une alternative aux alcools forts.
Portel - des Corbières: Présentation pétillante du Perlant Rosé de Rocbère
Frustration d’autant plus grande qu’ils sont tous deux diplômés d’Etat de kitesurf et déjà riches d’un palmarès éloquent. Olivier est plusieurs fois champion en landkite (planche à roulette aérotractée) et en kitesurf , et si on vous demande qui est champion des Caraïbes en border cross (saut de bouées en kitesurf), c’est encore lui. Marie-Charlotte est 3e mondiale en mountain board (planche à roulettes tout terrain), et première au championnat Languedoc-Roussillon-PACA en kitesurf free style. Sachant que le Grand Narbonne mettait beaucoup de moyens cette année dans le développement du kitesurf dans une région rassemblant les trois critères nécessaires (mer, grandes plages et vent), ils ont donc décidé d’ouvrir une école de glisse sur le site protégé de la réserve naturelle de la plage de la Vieille Nouvelle. Pour cela, ils ont obtenu l’autorisation écrite de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et ils évolueront sous le logo du Parc Naturel Régional de la Narbonnaise en Méditerranée et de celui de Port-La Nouvelle. L’école proprement dite se trouve juste à côté du poste de secours n°2 en front de mer, et c’est en bateau que les élèves rejoindront, avec le matériel, la plage de la Vieille Nouvelle.  C’est donc ce samedi 9 juin, en présence de nombreux élus en charge des associations, des sports, des animations et de l’enseignement, que la West Kite School (WKS) fut portée sur les fonds baptismaux. Qui dit « école » dit « on commence par le commencement », à savoir gérer son cerf-volant (on va dire « aile ») au sol, et les tout petits du centre aéré de Sigean et du SMEJ de Port-La Nouvelle sont déjà sur la ligne de départ. On se jette ensuite à l’eau avec toutes les consignes de sécurité, les réglementations locales, les conditions de pratique, les gestes de communication, le décollage, l’auto-sauvetage,  les priorités pour éviter les collisions, et enfin le perfectionnement. Actuellement, le collège de Sigean représente un réservoir d’espoirs grâce à une section où les élèves peuvent suivre les cours académiques et aller s’entraîner au kitesurf avec pour dessein de rallier l’équipe de France. Avant d’acheter tout le matériel, il est possible de le louer à la West Kite School, et ceux qui n’apprécie pas trop Eole, le dieu du vent, peuvent louer un stand Up Paddle (excellent pour acquérir l’équilibre), un bodyboard  (quand il y a de belles vagues) ou un kayak de randonnée. Que ce soit en français, en anglais ou en espagnol,  Marie-Charlotte et Olivier attendent ceux qui n’ont pas peur de se mouiller.
www.westkiteschool.com. westkiteschool@gmail.com.  Allo: 06 58 12 62 84
1 Ouverture de l’école de kitesurf. 2 Renfort et enthousiasme  de la municipalité. 3 Des profs comme on les aime.  4 Olivier et les pompiers du PS2.
5 D’abord prendre des forces
Les cerfs-volants (« kite » en anglais) multicolores des planches aquatiques aérotractées (des kitesurfs,  donc) sont autant de papillons dans le ciel de Gruissan et de La Franqui , où deux écoles drainent une jeunesse avide de sports de glisse. Marie-Charlotte Rolando et Olivier Rouxel  se désolaient, au même titre que de nombreux commerçants, qu’une telle activité soit absente de Port-La Nouvelle.
Port-La Nouvelle:  Survoler la Vieille Nouvelle en kitesurf, ça s’apprend avec WKS
à l’issue du challenge Réquéna, c’est en toute discrétion au niveau planétaire, mais sous un tonnerre d’applaudissements, que les trois petites-filles de Lucien ont remis à l’équipe Louisa Coiffure la coupe de vainqueur  et le Trophée Réquéna qu’elle mettait en jeu et remportait pour la troisième fois consécutive. Avant de faire honneur à la méga-paëlla préparée par le FCCM, passage par le verre de l’amitié offert par la municipalité, l’occasion pour Lucien d’avoir enfin l’occasion de savourer des retrouvailles chaleureuses avec des anciens (« avec eux, je me sens revivre ! ») qui ont raccroché leurs crampons, mais qui resteront à jamais les artisans des beaux jours de l’ESN. Pour l’entraîneur Didi, pas question de vivre sur ses lauriers après le succès de ces trois challenges, l’édition 2019 est déjà inscrite dans son agenda.
...l’âge minimum de participation étant de 15 ans, des collégiens de La Nadière vinrent s’inscrire juste après la clôture des inscriptions, et très sportivement l’équipe FCCM se désista en leur faveur. Sportivité, convivialité, solidarité, et franche rigolade, tous les ingrédients furent réunis pour rendre hommage à Joseph Réquéna sur la pelouse qu’il foula tant de fois de 1972 à 1981 en qualité de président de l’ESN Football. L’humour ne fut pas en reste, comme les maillots de l’équipe « On a pas de séquelles » qui précisaient au dos « mais on a bien chargé quand même ». Quand le Réal de Madrid remporte trois fois d’affilée la Ligue des Champions, il n’y a pas assez d’heures d’antenne à la télévision et d’encre pour les journaux pour relater cet exploit ...
Une fois que Lucien Réquéna eut fini d’expliquer ce dimanche 3 juin les règles des tirs au but aux joueurs, arbitres et assesseurs, les 20 équipes inscrites à la 3e édition du Challenge du nom de son père Joseph prirent possession des deux stades de Port-La Nouvelle. Lors de la composition des poules, Didi fit appel à des volontaires pour former la vingtième équipe, et les dirigeants du FCCM relevèrent le défi ...
Port-La Nouvelle Challenge Requena: Les meilleurs buts sont ceux au fond des filets
Passage en revue de nombre de règles de sécurité, dont « quand la sardine au bout de l’hameçon est à l’eau, ne jamais mettre la main dans le nœud du flotteur ! », le thon pouvant mordre et démarrer à tout instant. Patrick quant à lui a livré tous ses secrets pour réussir une pêche à vue, sur chasses au lancer (spinning). On ne parle plus de la même canne et du même moulinet qu’au broumé (bien que la gestion du frein du moulinet soit primordiale dans les deux pêches), et Patrick passe en revue ses leurres  préférés (poppers, jigs, … certains portant des traces évidentes de luttes acharnées),  la façon de les lancer et de les ramener, et d’aborder « sur le vent » une chasse avec le bateau.  Quand il a pointé son doigt vers la bouée cardinale face à Port-La Nouvelle en disant « les thons sont là, et ce sont des gros ! », tout le monde l’a cru sur parole.
Un arrêté doit préciser les conditions d’exercice de la pêche de loisir du thon rouge en France pour 2018, dans le cadre du plan pluriannuel de reconstitution des stocks de ce poisson dans l’Atlantique Est et la Méditerranée. Les deux périodes de pêche devraient aller du lundi 9 juillet au vendredi 31 août, et du lundi 10 septembre au vendredi 28 septembre. Cette pêche doit faire l’objet d’une autorisation pour chaque navire, et le Cercle Nautic de Port-La Nouvelle a fait sa demande de bagues pour quelques 70 pêcheurs inscrits.
En prélude à cette saison, les deux « Monsieur Pêche » du club nautique, Daniel Pot et Patrick Germa, ont organisé ce samedi 26 mai à la terrasse du restaurant St Charles un atelier sur les deux techniques de pêche du thon rouge.  Pour la pêche au broumé, Daniel a donné toutes les précisions quant au montage du flotteur avec un nœud de cabestan, de l’hameçon avec le nœud palomar « plus on tire, plus il serre », du lest en fonction du courant et de la profondeur, et au largage  de l’ancre quand le poisson est ferré, en terminant par une démonstration d’un nœud FG  raccordant une tresse et une ligne fluorocarbone.
Port-La Nouvelle Cercle Nautic: Les thons vont bientôt voir rouge cette année
LEGENDES  DES  PHOTOS  « VERNISSAGE » 1,  Discours de la présidente Evelyne Castan. 2,  Les artistes du Festival d’Art 2018. 3,  Le maire Michel Jammes  parmi les artistes. 4 + 5,  Exposition dans la chapelle des  Pénitents
Pour Evelyne Castan, la présidente de l’ASAC, la meilleure façon de montrer sa satisfaction a été de rapidement donner la parole à son photographe d’art Olivier Moreno pour qu’il détaille à nouveau le programme de ce festival, ce dernier précisant d’emblée que « même le buffet s’est agrandi cette année » : exposition dans la Galerie du Château, la Maison de l’Artisan et la Chapelle des Pénitents, projection gratuite d’un film d’animation au cinéma des Corbières, ateliers d’origami et de contes dans les écoles, exposition de voitures anciennes devant la mairie, … le seul dommage collatéral avec la grève de la SNCF étant l’impossibilité pour l’origamiste de notoriété internationale Julien Gritte de rallier la salle de l’Etang Boyé le jour prévu.
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On ne dissout pas une équipe qui gagne, et pour sa 4e édition du Festival d’Art de Sigean, l’ASAC, Association Sigean Art & Culture, a eu l’Idée d’impliquer d’autres associations pour un plus grand rayonnement à travers la ville. En plus des médias pour annoncer cet événement, des bénévoles ont déposé dans toutes les boîtes aux lettres de la ville le prospectus du vaste programme culturel. Une telle communication a eu pour effet que la grande foule était présente  au vernissage du 18 mai place des Pénitents.
La culture fait revivre le centre historique de Sigean
Maria Ojuel Solsona au collège de Sigean
 
C’est en espagnol, avec un riche échange de questions-réponses, que les élèves bilangues de 3e ont pu présenter le fruit de leurs recherches et de leur travail à Maria Ojuel Solsona, Docteur en Histoire de l’Art de l’Université de Barcelone. Le professeur Grégorie Sarda a également demandé aux élèves de commenter à la conférencière la visite qui avait été organisée au château royal de Collioure, seul lieu encore authentique de la Retirada.
Beaucoup d’émotion lorsqu’il s’agissait de raconter la descente dans  les souterrains servant de prison aux réfugiés « dangereux »,  essentiellement des militaires. Comme il avait beaucoup plu, les cachots étaient inondés lors de la visite, et les élèves ont pu mesurer les vraies conditions d’internement, ajoutant à cela que les gaines d’aération étaient volontairement bouchées pour que le manque d’oxygène fasse que les prisonniers  entassés dans des espaces réduits « restent calmes ». Dans sa conclusion, Maria a émis l’espoir que ce travail collectif des élèves ait pu éveiller chez certains une vocation d’historien, précisant que faire des recherches dans les archives aboutit soit à pouvoir établir des faits historiques avérés, soit, si des informations manquent cruellement, à formuler des hypothèses vraisemblables. Dans les deux cas, c’est une richesse pour l’Histoire de l’humanité.
Pour se documenter, ils ont envahi ce 3 mai les archives municipales de la mairie de Sigean pour y rencontrer Michel Raynaud-Saury, la mémoire vivante des Amis du Patrimoine Culturel de Sigean et des Corbières, afin de répondre à un questionnaire préparé par leurs professeurs : quels sont les documents qu’il est possible de trouver aux archives municipales, quel  est le rôle de ces archives, à quel moment furent-elles créées, quel est le document le plus ancien conservé aux archives municipales de Sigean, quel était son usage, qu’est-ce que le compoix et de quand date celui de Sigean ? C’est ensuite accompagnés de Dominique André que les élèves, par petits groupes, ont découvert les archives municipales qui allaient devenir leur territoire de recherches. Ces mêmes élèves recevront ce 25 mai au collège la conférencière Maria Ojuel Solsona, à qui ils présenteront leur travail et poseront leurs questions, avant la conférence de l’après-midi au cinéma des Corbières où ils seront également présents.
Sous la responsabilité de Mme Rouquette, professeur d’histoire, et de Grégorie Sarda, professeur d’espagnol, initiateurs d’un Projet Retirada et la Colonie du Lac, les élèves bilangues de 3e du collège des Corbières Maritimes de Sigean  ont réalisé deux grandes fresques présentes à cette exposition.
La Retirada vue par les élèves du collège de Sigean
« C’est une exposition qui a du sens car elle nous renvoie à un temps contemporain de notre histoire, près de  80 années d’ici ; qui dit réfugié pense peur de l’autre, mais nous sommes très  nombreux à Sigean  à avoir des enfants et des petits-enfants de réfugiés espagnols, accueillis à l’époque à bras ouverts sur notre commune ».  Un document de cette très riche exposition (avec la présentation exceptionnelle des plans du Château du Lac retrouvés dans les archives en Suisse) concerne directement le maire, car il s’agit d’un de ses oncles dénommé Manuel Bullich. La Préfecture de l’Aude écrivait  à Joseph Bullich ( le grand' père de Michel Jammes) « Par lettre du 20.2.1939, vous m’avez demandé de vous autoriser à recevoir et héberger chez vous le réfugié d’Espagne Manuel Bullich, actuellement au centre de Prats-de-Mollo. J’ai le regret de vous informer qu’en application d’instructions ministérielles, il ne m’est pas possible de vous accorder l’autorisation sollicitée ». Le maire a complété cette histoire en signalant que son grand père, avec son frère, l' ont fait évader de ce camp de concentration. C'est ainsi que les trois frères ont été réunis à Sigean.
Une médiathèque pleine à craquer, la présence de Jacqueline Payrot, présidente de FFREEE (Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exode), de Célia Carré, présidente de DAME (Descendants et Amis de la Maternité d’Elne) accompagnée de la secrétaire Cécile Brennan-Sardou,  de Marie Hélène Melendez,  de la conférencière  Maria Ojuel Solsona, de Jean-Pierre Géa Torrès et de Heinz Gabathuler des archives du Service Civil International sont autant de raisons pour le maire Michel Jammes d’être satisfait de la tenue d’une telle exposition sur Sigean.
Le mot du maire Michel Jammes
Durant la Guerre d’Espagne, les Républicains décident l’évacuation massive de sa population infantile. L’objectif est d’éloigner les enfants des zones de combat et des bombardements dirigés volontairement sur les civils et de les évacuer vers les pays amis. Le Cartel Suisse de Secours aux Enfants victimes de la Guerre, composée de plusieurs sous-organisations humanitaires helvétiques, accomplit un travail remarquable sur le terrain en venant en aide à une population civile de plus en plus démunie, le Service Civil International (SCI) y jouant un rôle fondamental. En janvier 1939, la prise de Barcelone par le camp nationaliste met à mal la République. En effet, la guerre se termine le 1er avril 1939 avec la chute de Madrid et la Retirada se déroule en janvier et février 1939 entraînant l’exode en France de près d’un demi-million de personnes et leur internement dans des camps. En juin 1939, Karl Ketterer, un volontaire du SCI qui a œuvré en Espagne dès le début de la guerre, recherche particulièrement les enfants qui ont été séparés de leurs parents et dispersés dans de nombreux camps. Durant ses visites aux réfugiés, il prend conscience de la gravité de la situation et observe la souffrance des jeunes. Les femmes elles aussi conaissent de graves difficultés, accouchant dans des conditions déplorables. Pour Karl, il est grand temps d’agir. Il trouve un château abandonné à Brouilla (66) et rappelle de Suisse sa compatriote Elisabeth Eidenbenz qui est institutrice et infirmière. Avec quelques personnes des villages voisins ils créent une maternité dans les camps d’Argelès et de Saint-Cyprien, et créeront plus tard la maternité d’Elne. L’extraction des jeunes des camps reste l’idée fixe de Karl, sillonnant inlassablement les routes du Roussillon et de l’Aude, contactant plusieurs municipalités,  à la recherche de grands bâtiments capables d’accueillir de nombreux enfants. Joseph Guiter, maire de Portel-des-Corbières, présente Karl à son ami le comte Foulques de Lareinty-Tholozan, étant à cette époque dans une situation financière préoccupante. Les terres de son vaste domaine situé sur la commune de Sigean, héritage des ducs de Sabran-Pontevès, ont déjà été vendues, et le comte souhaite aussi se séparer du château, vaste demeure entourée d’un parc. Un lieu idéal pour Karl pour regrouper « los niños ». Par un contrat conclu avec le Comité suisse fin mai, début juin 1939, le comte se résout à louer son château du Lac. Le château est assez délabré, d’importants frais sont engagés pour la réfection de l’électricité, du chauffage et de la pompe à eau, et l’aménagement des dortoirs dédiés aux enfants. Karl Ketterer et Ruth Von Wild vont créer la Colonie Suisse du Lac, ouvrant ses portes en juin 1939, ayant pour but de regrouper les enfants dispersés sur tout le territoire français, d’informer, de retrouver leurs parents ou de préparer leur rapatriement en Espagne s’ils sont recherchés par les familles restées sur place. Le lieu est protégé, propice aux jeux et à la détente, un véritable paradis après tant de privations, de souffrances  et d’horreurs. Avec l’entrée en guerre de la France en juin 1940, après avoir joué son rôle à la perfection, la Colonie Suisse du Château du Lac ferma définitivement ses portes.
Dédiée à son président Hans Barsczus récemment décédé, Dominique André, vice-président de l’association Les Amis du Patrimoine Culturel de Sigean et des Corbières, a inauguré ce 22 mai l’exposition consacrée à la colonie suisse du Château du Lac et  la Retirada.
Sigean: Qui se souvient de la colonie suisse du Château du Lac (1939-1940) ?
A 0h30, le son d’une corne de brume annonça la fin du concours, et retour au local pour la pesée et la remise des prix.  Après avoir comptabilisé toutes les prises, le président proclama « nous avons en résultat cinq poissons pêchés, mais nous arrivons quand même au kilo avec 1.065 grammes », et d’ajouter « c’est ça la pêche, malgré que vous soyez des pêcheurs en initiation, rentrer bredouille est parfois le quotidien de pêcheurs confirmés en compétition ». Océane s’adjugea le premier prix avec un marbré de 305g, un loup de moins de 30cm remis à la mer a valu la seconde place à Théo, et les 258g d’une dorade plaça Maïli sur la 3e marche du podium.  Vers deux heures du matin, tous regagnèrent leurs pénates, et, forts de cette expérience, bien décidés à retrouver une telle convivialité noctambule sur une plage au sein de la PSGS.
A 21h30, top départ pour que les cannes de 4,50m envoient à plus de 80m les bas de ligne dûment eschés. Une seule canne par pêcheur, mais les plus prévoyants en avaient une deuxième en réserve en cas de casse à cause d’un monstre marin. Au poste 26, Daniel, que les thons rouges de Méditerranée ont intérêt à éviter quand il monte dans un bateau du Cercle Nautic nouvellois, avait misé sur la gourmandise des poissons, ayant dans son arsenal d’appâts des vers américains, des solens, des praires, des crabes et de savoureux bernard-l’ermite. Dans une nuit d’encre,  les pêcheurs, une lampe LED fixée au front,  scrutaient le moindre frémissement du bâtonnet fluorescent en bout de canne, tandis que le président Christophe Barthe et le coprésident Nicolas Dumy s’arrêtaient à chaque poste pour prodiguer d’utiles conseils.
Le concours initiatique de surfcasting (pêche du bord de plage) organisé ce week-end par l’association PSGS (Pêche Sportive Grand Sud) a tenu toutes ses promesses…  si l’on excepte les prises de poissons. Le samedi, les 27 inscrits sont partis vers 21h de l’Espace Paule Monier à Port-La Nouvelle vers leur poste sur la plage des Montilles, munis de la fiche à compléter avec le nombre de loups, dorades, marbrés, sars, maquereaux, soles, pagres, congres, anguilles et raies ramenés au bord, une case étant réservée au nombre total de kilos
6,  Cela ressemble très fort à une touche, non ? 7,  Les organisateurs conseillent Daniel. 8,  Premier prix du concours pour Océane. 9,  Théo a remis le loup à la mer. 10,  Maïli récompensée après son combat avec une dorade
1,  27 équipes en compétition. 2,  En route vers le poste de pêche. 3,  L’optimisme est de rigueur. 4,  Les poissons vont adorer, c’est certain. 5,  Belle prise d’un marbré pour Océane       
Port-La Nouvelle: Pêcher la nuit au lieu de dormir demande de l’entraînement
« Que ce congrès soit l’occasion de renforcer nos liens d’amitié et de camaraderie, liens indispensables en ces temps difficiles » est le souhait qui a été exaucé pour Gérard Fraticola, Président du Comité Départemental de la FNACA de l’Aude, lors du 52e congrès annuel de ce samedi 12 mai 2018 à Sigean.
« Jamais deux sans trois » pour Henri Palazon, Président de la FNACA Sigean, qui organise un tel congrès pour la troisième fois (1998-201 et 2018), rehaussé par la présence du Président National Guy Darmanin, des nombreux amis des 40 comités départementaux, et des interventions remarquées du Député de l’Aude Alain Péréa, de Nicolas de Sainte Cluque représentant le Conseil Général de l’Aude, de Marie-Christine Théron-Chet conseillère départementale et maire de Roquefort des Corbières, de Lucien Tarantola représentant le maire Henri Martin de Port-La Nouvelle, de Jean Bernard De Block, président des Médaillés Militaires et de l’AAC Corbières Méditerranée, de Dominique André, président du Souvenir Français de Sigean, et du secrétaire général  Francis Fages lors de sa lecture et du vote de la Motion du 52e congrès audois. Henri Palazon, quant à lui, à précisé que « cette journée de travail est indispensable pour faire valoir la FNACA et suivre le combat à ne jamais rien renier, à défendre avec acharnement  nos idéaux et nos engagements : droits, solidarité, mémoire et conforter le 19 mars 1962 ».
« Il n’est pas beau ce local ? » s’est exprimé ce 15 mai le maire Henri Martin en pénétrant au 1484 avenue de la Mer. Il est vrai que dans cet immeuble datant de 1973, le local au rez-de-chaussée fut adapté à l’époque pour répondre aux normes d’un bureau de poste annexe, avec un guichet sécurisé et un coffre-fort.
Quand la poste a décidé de fermer cette antenne, la municipalité a récupéré le local, et fait un appel aux différentes banques pour y installer, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, un distributeur automatique de billets, mais aucune banque ne s’est manifestée. Survient alors la reprise de l’activité de l’Office du Tourisme par le Grand Narbonne, celui de Port-La Nouvelle abritant dans une pièce de quelques mètres carrés Christian Salas, maire-adjoint, délégué à la station, aux animations et aux festivités. Avec son assistante Marie Christine Sabardeil, il est prié de trouver un autre endroit pour faire battre, de jour comme de nuit, le cœur de la ville.  Henri Martin décide alors, dans ce contexte de « chacun chez soi »,  d’envoyer toute la puissance de ses services techniques à l’assaut du local de la vieille poste pour le transformer en un très fonctionnel et lumineux bureau Service Animation, un endroit  stratégique pour organiser toutes les animations et festivités et informer toute la population et les touristes. Ce 15 mai, le maire Henri Martin, accompagné d’Eric Lallemand, Directeur Général des Services, et de Claude Roquelaure, Directeur Général Adjoint, a procédé à l’ouverture de ce Bureau, et un coup d’œil au planning des animations à venir permet déjà de se convaincre qu’on n’y chômera pas.
Tout le monde n’a pas la faculté d’exprimer par la parole un état d’angoisse, de manque de confiance en soi ou de stress, troubles qui n’épargnent ni les jeunes en crise d’adolescence, ni les personnes âgées. En fonction de leurs facultés physiques, cognitives ou mentales, certains se réfugient dans une approche artistique comme moyen de communication. La palette est large : danse, théâtre, sculpture, musique, photographie, … Pour adoucir ses maux personnels, Marylène Leuschner s’est tournée vers l’Art Thérapie, à savoir le coloriage, retrouvant son épanouissement à travers ses pastels d’animaux, de fleurs, d’oiseaux et de phares,  apportant au regard à la fois beaucoup de sérénité et de fureur de vivre. Ses nombreuses toiles font la fierté des offices de tourisme, des mairies et des associations qui exposent ses créations, et c’est le cadre insolite du caveau des Caves Rocbère à Port-La Nouvelle que Marylène a choisi pour dévoiler ses coloriages du 8 au 27 mai. Pour le vernissage de ce mardi 8 mai, la gérante Corinne avait misé sur une belle teinte rosée et un lumineux jaune pâle pour remplir les verres, toutes les toiles émettaient leurs ondes bienfaitrices sur les murs blancs, les amis de Marylène et les visiteurs commençaient à arriver, il ne manquait que l’artiste… qui ne vint pas. Si le coloriage est une activité dont les vertus thérapeutiques sont indéniables, il ne peut rien contre des douleurs physiques qui ont choisi ce jour pour clouer l’artiste au lit. Ce sont donc les amis de Marylène qui ont expliqué aux visiteurs les messages émis par ses coloriages, avec des mots cette fois.
Les Caves Rocbère de Port-La Nouvelle, 1386, Avenue de la Mer 11210 Port-La Nouvelle. Allo 04 68 48 40 74
Port-La Nouvelle: Quand les mots manquent aux maux
Réunir à nouveau quelques 56 « gamins » et « gamines » fut la grande satisfaction ce week-end du 5 et 6 mai d’Henri Ala, président de la Société de Tir de Port-La Nouvelle. Son école de tir invite chaque année celles de Castelnaudary, Carcassonne Narbonne, Lézignan et Esperaza pour le Championnat Départemental des Ecoles de Tir de l’Aude, réunissant garçons et filles, en Poussins, Benjamins et Minimes dans les disciplines suivantes : pistolet3/7, carabine 3x10, pistolet 10m, pistolet vitesse 10m et carabine 10 mètres.  Proclamation des résultats par Michel Llaonetta, vice-président  auprès d’Henri Ala et représentant du Comité Départemental, des médailles d’or, d’argent et de bronze récompensant les 3 meilleurs de chaque discipline (fructueuse moisson en or pour Castelnaudary et Carcassonne avec chacun 6 médailles, une pour Narbonne et Port-La Nouvelle). Un trophée spécial était réservé au meilleur score des Minimes en carabine, Colette Chenel, présidente des Médaillés Jeunesse et Sport du Comité de l’Aude, remettant celui des garçons à Luca Sampedro  de Carcassonne (401,1 points en carabine 10m et 289 points en carabine 3x10). L’ex-présidente Annette Eychenne a remis le trophée des filles à Charlotte Brun de Port-La Nouvelle (388,6 points en carabine 10m).  Le message de Patrice Ménard, maire-adjoint délégué à la vie associative et sportive,  a été sans appel : « En sport, il faut d’abord prendre du plaisir, ce championnat ouvre les portes au championnat régional, et au bout il y a le championnat de France qui se déroulera à Colmar, c’est très beau Colmar et pas si éloigné d’ici, c’est de l’autoroute et c’est toujours tout droit ! ». Au vu des performances de ce week-end, des « gamins » et des « gamines » de l’Aude pourraient bien faire le déplacement
Port-La Nouvelle: Des performances de tir prometteuses
Port-La Nouvelle: Un antidote à l’individualisme et au repli sur soi
En 1999, Atanase Périfan crée la « Fête des Voisins ». Le principe est simple, celui d’inciter les gens à se retrouver autour d’un apéritif, d’un buffet entre voisins, chacun apportant sa contribution. Tous les lieux sont bons, une rue, un jardin, un hall, une cour d’immeuble, une maison, un appartement, … Lancée dans toute la France en 2000, cette fête a rassemblé 9 millions de Français en 2017, et il n’était pas question pour Christian Salas, aux commandes du tout nouveau Bureau Animation de Port-La Nouvelle, de laisser passer un tel événement programmé sur le plan national le vendredi 25 mai 2018. Avec l’appui de la municipalité qui a adhéré à l’association nationale « Immeubles en Fête », le Bureau Animation sera le relais avec les habitants  qui désirent participer à cette méga-fête. Rendez-vous donc au 1484 Avenue de la Mer pour s’inscrire, faire part de ses projets et suggestions, et des éventuels besoins en matériel (tables, gobelets, nappes en papier, …). Une bonne communication est nécessaire au succès de cette fête, et les participants recevront  gratuitement une affiche à mettre devant leur domicile, reprenant leur nom, l’heure et le lieu de l’apéritif, et glisseront des invitations, également fournies gratuitement,  dans les boîtes aux lettres.  Ce rendez-vous citoyen en est à sa 18e année de succès en France et dans le monde (30 millions de participants, lancement du « European Neighbours’ Day en 2003), et la participation de Port-La Nouvelle en 2018 ne peut que booster ces statistiques. La devise française « Liberté, Egalité, Fraternité » pourra bientôt être complétée par « Simplicité, Convivialité, Proximité, Solidarité », qui s’en plaindrait ?
Plus d'infos : Bureau Animation 1484, avenue de la Mer Port-La Nouvelle.
Allo : 04 68 48 06 86. Contact : christiansalas@orange.fr
LEGENDES  DES  PHOTOS: 1,  Anciens combattants, élus et pompiers, où est le public ? 2,  Lecture du texte commun des associations de Déportés.3,  Dépôt de gerbes.  4,  Recueillement « Aux Morts ». 5,  Remerciements aux porte-drapeaux.  6,  Le Réveil nouvellois joue la Marseillaise sous haute protection. 7,  Même le ciel a fait preuve de gravité
Après le dépôt de gerbes et les remerciements aux porte-drapeaux  restés stoïques sous la pluie (tout comme la garde des pompiers volontaires), Claude Roquelaure, directeur général adjoint au maire,  a protégé du déluge le tambour –major, et Josiane Eychenne, présidente du Souvenir Français  comité de La Palme, une partie des musiciens de l’Harmonie Nouvelloise pendant l’interprétation de la Marseillaise.  Bien peu de « souffrances » consenties de plein gré  pour ce nécessaire devoir de mémoire.
L’entorse à la cérémonie fut la présence de nombreux parapluies, dont celui abritant Jean Bernard De Block, président des Médaillés Militaires et de l’AAC Corbières Méditerranée,  lui permettant de lire le message rédigé conjointement par la Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP), la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD), et l’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de disparus – Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (UNADIF-FNDIR)...
Quand les conditions météorologiques sont exécrables, il est par exemple normal d’annuler un barbecue ou de reporter une rencontre sportive. Par contre, lorsqu’une grande part de notre liberté est due aux souffrances de ceux qui, entre 1940 et 1944, entassés dans des wagons à bestiaux, ont fait partie du cortège infernal des trains partis de France vers les camps de concentration et d’extermination nazis, peu importe si, comme ce dimanche 29 avril à Port-La Nouvelle, la Journée Nationale du Souvenir des Victimes de la Déportation se déroule sous une pluie battante
Port-La Nouvelle: On se mouille pour les Déportés
Par portrait, Claudio démontre qu’un musicien peut être parfaitement reconnaissable et donner une émotion même si on ne voit pas ses yeux, même si la photo est une ombre vue de profil. Avec la participation du public, Claudio a analysé les images, le graphisme, la puissance, et comparé le message tel qu’il est perçu par rapport au « moi, je vois le monde comme ça » du photographe. A côté des photographes de renom, il y a les anonymes qui ont fixé sur la pellicule des musiciens célèbres, certaines photos étant devenues des images iconiques, mythiques, qui ont fait le tour du monde sur des pochettes de disques, comme,  parmi les exemples projetés sur l’écran,  un portrait de Chat Baker ou de Louis Armstrong sur lequel Claudio conclut son exposé.
Pas question de montrer des photos de concerts, mais bien des portraits montrant la relation intime établie entre le photographe et le musicien, la place que le photographe laisse à son modèle et vice-versa, donc le rapport entre deux êtres humains. A travers des clichés de Giuseppe Pino, Anton Corbijn, Guido Harari, Robert Mapplethorpe, Jean-Pierre Leloir, Annie Leibovitz et Arold Newman, on découvre que la photo est une écriture comme le ferait un peintre sur une toile, on a besoin d’une grammaire qui se compose de lumière, de couleur et de partage en harmonie de l’espace. Les photos sont très majoritairement en noir & blanc, « couleur » qui fut utilisée dès les débuts du jazz comme étant une forme de langage plus adaptée à cette forme de musique.
« On va parler de la photo, un sujet infini, et ce soir ce sera la photographie plasticienne qui consiste à analyser comment de grands photographes ont posé leur regard sur des musiciens célèbres », telle fut l’entrée en matière de l’exposé du photographe Claudio Isgro à la médiathèque de Port-La Nouvelle ce 11 avril sur le thème « Les Visages de la Musique ».
Portrait d’un exposé sur les visages de la musique
Encore agréablement surpris de l’unanimité rencontrée auprès des 24 jeunes du Conseil Communal Jeunes de Sigean lors de l’appel à volontaires pour participer aux prochaines célébrations patriotiques, Dominique André apprécie aussi que le maire ait demandé au SF et à l’association des Amis du Patrimoine d’organiser les cérémonies de l’anniversaire de la fin de la guerre 14-18. Il enchaîne avec la présentation du livre « Les Poilus de Sigean durant la grande guerre 14-18 »  édité à 200 exemplaires, et annonce que le drapeau du SF du comité de Sigean se verra remettre le 8 mai la cravate « Rhin et Danube » dédiée au périple libérateur de la Première Armée Française, conduite par le général de Lattre de Tassigny, lors de la libération de la France (1944-45). Dans son intervention, le maire Michel Jammes se dit satisfait de voir une association comme le SF reprendre le flambeau de la mémoire sans que ses membres aient nécessairement connu le feu lors de combats, tous les témoins passés de ces tragédies au sein d’associations patriotiques étant disparus ou amenés à disparaître. L’implication du Conseil Communal Jeunes  de Sigean aux célébrations  (lecture de messages ministériels et de listes de disparus, dépôt de gerbe avec le maire, …) est le fer de lance du maire, même s’il est bien conscient que pour beaucoup d’entre eux le 8 mai, par exemple,  correspond surtout à la Fête de la Musique. Qui dit « association » pense immédiatement  « subvention », mais le maire Michel Jammes a estimé être nettement plus concret envers le SF Comité Sigean en lui offrant son drapeau, regrettant peut-être qu’au cours du rapport financier, le trésorier en mentionne le prix. Marie Sabine Forest Mur, qui a assisté le 19 juillet 2017 à la création du Comité Sigean du SF, donne quitus du très éloquent rapport d’activité et du rapport financier de l’association. Elle remercie Dominique André d’avoir entrepris avec  les autres présidents la visite des cimetières autour de la commune pour recenser les sépultures des Morts pour la France durant toutes les guerres, mission essentielle puisqu’il est un devoir qu’aucune tombe ne disparaisse, concluant avec la devise du SF « A nous le souvenir, et à eux l’immortalité ».
C’est par de nombreuses actions pédagogiques qui passent avant tout par une intervention auprès des jeunes que le Souvenir Français transmet le flambeau du Souvenir et les valeurs de la République aux générations successives. « Prenons soin de dire à nos enfants que le sacrifice de tous leurs aînés doit rester vivant dans nos cœurs car la Paix n’est jamais définitivement acquise » martèle Dominique André, président du Comité de Sigean, lors de son AG du 20 avril dernier.
Ayant à sa gauche le maire Michel Jammes, et à sa droite Marie Sabine Forest Mur (DGA Campagne sur Aude) représentant Jean-Louis Beziat, délégué départemental de l’Aude, Dominique André s’adresse à un public acquis à cette mission mémorielle : Bernard Kirschteter (SF de Leucate), Josiane Eychienne ( SF de Port-La Nouvelle et La Palme), Jean Mendoza (SF de Narbonne), Henri Palazon (président de la FNACA PLN-Sigean), le porte-drapeau Michel Khloudeeff et celui du SF de Sigean, le Belge Michel Raulier. La conseillère départementale Marie-Christine Théron-Chet marque par sa présence son intérêt  pour les actions du SF.
Le Souvenir Français initie les passeurs de mémoire
Invitation très explicite de la part de Corinne qui mettra pour cette saison ses compétences de caviste au service de la Cave Rocbère de Port-La Nouvelle.
Une première expérience dans des domaines viticoles en Corse, complétée par une « immersion » dans le floc de Gascogne et l’armagnac du côté de Mont-de-Marsan font de la multilingue Corinne l’ambassadrice idéale pour promouvoir les gammes des vins Rocbère. On se laissera séduire par les AOP Rocbère et Vent Marin, les trois crus rouges vieillis en fût dans les chais de Terra Vinéa (Thesaurus, Terra Vinea Oak Aged, Grand Opéra), la cuvée spéciale Tamaroque, le très gourmand 100% Carignan vinifié en macération carbonique, les vins doux naturels, et en rosé, le fameux « R’osé » et le Perlant. Les Britanniques et les Américains amateurs de mono cépages aimeront la gamme IGP d’Oc (Merlot rouge rond et fruité, Cabernet rouge et sa structure tannique, le Sauvignon blanc aux arômes d’agrumes, et la rondeur et le gras du Chardonnay). Des promos tout au long de la saison, les gammes IGP et AOC disponibles en Bib de 3, 5 et 10 litres, que de bonnes raisons pour faire « chauffer » la carte de fidélité.
Caveau de Port-La Nouvelle: 04 68 48 40 74: Caveau.portlanouvelle@rocbere.com
Après une formation très pointue de 8 mois organisée par le CCI de Bretagne, son diplôme lui permet de travailler dans un domaine viticole, d’être sommelier en restauration, ou de diriger un point de vente, sa candidature pour cette dernière possibilité ayant été dûment validée à Portel des Corbières par les Caves Rocbère. Ayant appris les techniques de dégustation du vin, la connaissance par la théorie et la pratique du vignoble français par deux voyages pendant les vendanges à la rencontre des grands producteurs à Sancerre et les Côtes du Rhône, ainsi que la connaissance des vignobles étrangers et des whiskies, c’est par la présentation d’un mémoire de fin d’étude et la réussite aux examens que Corinne a pu se lancer.
Entrez, c’est tout verre !
Avant d’entamer un chant ( refrain repris en chœur par les visiteurs) et une danse Maori pour faire revenir le soleil sur Sigean, Mark explique le fonctionnement  d’un bâton de pluie australien qui ne s’utilise qu’en position verticale, ce « one-direction rain stick » ne servant qu’à faire pleuvoir, il évite de le secouer. Toujours très généreux lors de ses vernissages, Mark comble ses visiteurs d’œuvres de sa main, et il désigne cette fois le sol sur lequel il avait aligné de gros silex peints « accessibles en pliant les genoux ». L’expression mondialement connue « the bar is open » concluait cette « performance » de Mark, qui s’est ensuite fait un plaisir et un devoir d’expliquer ses œuvres aux visiteurs qui s’étonnaient, par exemple, de découvrir que l’instrument préféré de Franz Listz était une guitare électrique, ou que la première femme ayant marché sur la lune était Barbie.
L’artiste ne recule devant aucun défi lors de ses expositions, comme ce vendredi 13 avril à la Maison de l’Artisan, choisissant un jour de pluie pour présenter au nom de l’ASAC  (Association Sigean Art Culture) son exposition « Collages MMXVIII » composée de 30 œuvres de collage qui abordent un certain nombre de problèmes existentiels et surréalistes.
L’artiste ne recule devant aucun défi lors de ses expositions, comme ce vendredi 13 avril à la Maison de l’Artisan, choisissant un jour de pluie pour présenter au nom de l’ASAC  (Association Sigean Art Culture) son exposition « Collages MMXVIII » composée de 30 œuvres de collage qui abordent un certain nombre de problèmes existentiels et surréalistes.
Mark Herman, brexited et incollable
Il y a deux ans, Didi a assisté place Léon Blum à une intense bagarre entre deux familles emblématiques de Port-La Nouvelle, les Monier et les Grimal. Le choix des armes s’étant porté sur les boules souples de la pétanque, parents, grands-parents, enfants, petits-enfants, cousins, beaux parents, … de chaque famille se sont mesurés dans des mènes d’anthologie, laissant Didi songeur et décidant in petto « un jour, il faudra que je fasse un truc comme ça ! ». Avec l’arrivée du Jeu de la Mouette qui a le pouvoir de rassembler la très grande majorité des associations et des habitants de la ville, Didi a, comme d’habitude, assailli le maire Henri Martin avec une nouvelle idée, par définition géniale, et donc validée :
« Je vais organiser le 29 avril Place Léon Blum un concours du Jeu de la Mouette qu’on appellera  le Trophée des Familles ! ».  En deux temps trois mouvements, toute l’organisation se met en place, et une fiche d’inscription à retirer au Service de l’Etat Civil à la mairie est éditée, et qui doit être remise avant le mardi 24 avril. Chaque équipe portera le nom de la famille, les participants devront tous avoir un lien familial et ne pas nécessairement habiter Port-La Nouvelle, sachant que ce concours s’adresse aussi aux familles de l’extérieur (Sigean, La Palme, …). Le tirage des poules aura lieu le jeudi 26 avril à 18 heures au gymnase. Rendez-vous le matin du 29 avril à 9.30 heuresplace Léon Blum  pour les phases de poules, et l’après-midi pour les éliminatoires (consolante, …). Remise des trophées en fin de journée. Chaque équipe disposera de 6 mouettes expérimentées qui ont déjà de nombreuses heures de vol, et toutes les combinaisons de lancement sont possibles (par exemple, chaque membre lance une mouette lors de la première mène, trois autres membres lancent chacun 2 mouettes à la suivante, etc…).  Lors de la mi-temps entre les rencontres du matin et de l’après-midi, les restaurants locaux permettront aux concurrents de reprendre des forces. Fidèle à la tradition, Didi, directeur du Service Municipal des Sports de la ville, précise que l’inscription à ce concours est gratuite. En cas de pluie ce jour-là, pas question de déclarer forfait, les rencontres se dérouleront au gymnase Jean Monnet.
Les mouettes ont la fibre familiale
« Le 11 novembre on va célébrer le centenaire de la guerre de 14-18 dans toute la France, et à Sigean j’aurai besoin de quelques volontaires, le 10 au cimetière pour citer le nom des 102 morts de Sigean en présence des associations patriotiques et du préfet, et le 11 au jardin public, entouré de tous les drapeaux, pour citer le nom des 18 Sigeanais morts au combats en 1918 ». Réponse spontanée du CCJ avec tous les bras levés, à la grande satisfaction du président André Dominique. Pierre Jammes, directeur de la MJL, qui a la dure tâche de piloter ces jeunes issus de l’école primaire et du collège, en profite pour annoncer un concert au gymnase le 16 novembre avec des airs militaires interprétés par l’Harmonie qui servaient à motiver les troupes, à exalter le patriotisme, l’abnégation de soi et le sacrifice, ainsi que des chansons interprétées par la Chorale, dont « La Madelon » rappelant malheureusement que pour faire face à l’ennemi allemand, nos soldats étaient alimentés  en vin de l’Aude et de l’Hérault pour inhiber leur peur. Devant le succès rencontré par Dominique André, le maire Michel Jammes se lance à son tour : « Pour le 29 avril, journée du Souvenir des Déportés, et le 8 mai, capitulation allemande en 1945, j’aurai besoin à chaque fois deux volontaires pour la lecture du texte ministériel, et deux volontaires pour le dépôt de gerbe avec moi ». Pas le temps de respirer, le maire se retrouve devant une forêt de bras levés, l’obligeant à déclarer pour éviter l’émeute  « les autres se rattraperont le 18 juin, le 14 juillet, … ». Le dernier sujet porté à l’approbation du CCJ est la date pour la présentation avec diaporama de Siegfried Cirès, président de l’Association Départementale des Cadres de Réserve de l’Aude (ADCR11), qui expliquera avec son ami Bernard Chenevez ce qu’était un Poilu et la guerre 14-18, bouclant ainsi un tour dans toutes les écoles et collèges de l’Aude, avec l’aval de Mme ClaudieFrançois-Gallin,  Directrice des Services Départementaux de l’Education Nationale de l’Aude. A la majorité absolue, la date du vendredi 4 mai à 17.30 heures, après les cours, est votée. Le CCJ se clôture par la remise de la carte nominative de membre du Souvenir Français, dûment numérotée : 11 pour le département de l’Aude, 19 pour Sigean étant la 19e commune de l’Aude à avoir un comité du SF, et le numéro de membre (Dominique André à la carte n°1).
Pour un maire ou un président d’association, il faut souvent guerroyer ferme pour qu’un projet soumis au vote passe in extremis après de longues négociations. Lors du Conseil Communal des Jeunes (CCJ) du 10 avril à Sigean, André Dominique est venu donner la touche finale à son précédent exposé sur le Souvenir Français, en apportant pour chacun des jeunes une carte de membre de cette association, tout en demandant leur participation :
Majorité absolue pour le Souvenir Français et le patriotisme à Sigean
En fait d’apéro, pas de boissons alcoolisées, Siegfried remplit les gobelets de 25 balles de calibre 22 pour les carabines, et 25 de 9mm pour les pistolets ; ayant invités les enfants des membres, il les confie à Jean-Paul pour une initiation à la carabine et au pistolet à plomb 4,5mm à air comprimé. « C’est un concours, il y a une coupe et une médaille d’or pour le meilleur de chaque catégorie, et des médailles d’argent et de bronze pour les suivants, remise des prix après la paëlla géante que j’ai commandée, repas auquel j’ai convié Vivienne Pujol Rousselle, présidente de la Société de Tir, c’est bon ?». Est-il besoin de préciser que cette proposition a été votée à la majorité absolue ?
Le devoir de mémoire est une chose pour ceux qui ont connu les combats, informer les jeunes de ce qui s’est passé en est une autre, et c’est ainsi qu’avec l’aval de Mme Claudie François-Gallin, Inspectrice d’Académie, Directrice des Services Départementaux de l’Education Nationale de l’Aude, Siegfried et son ami Bernard Chenevez, en plus d’organiser de nombreuses expositions, ont eu accès à toutes les écoles et collèges de l'Aude avec pour résultat que 1.260 jeunes savent aujourd’hui ce qu’était un Poilu et la guerre 14-18. « A la fin de l’année, on arrête 14-18 et on passe à 40-45, à l’Afrique du Nord, à la Corée et à l’Indochine » précise Siegfried.
Ayant décidé de tenir son AG à la Société de Tir de Narbonne ce 7 avril, Siegfried Cirès, président de l’ADCR11, a retracé devant ses membres la raison de la création de cette Association Départementale des Cadres de Réserve de l’Aude.
Les écoles ne sont pas la seule cible, les maisons de repos sont aussi dans le collimateur suite au succès rencontré à Gruissan et au centre Francis Vals de Port-La Nouvelle, un projet étant en cours pour Montredon. L’AG se poursuit  « rapidement, comme ça dans 10 minutes on passe au tir ». Après l’observation d’une minute de silence, Siegfried déclare « le bureau est normalement démissionnaire, mais comme j’ai envie de continuer, je reste, celui qui est contre va se faire descendre, j’ai contrôlé les comptes de notre trésorier, tout est OK, on passe à l’apéro ».
Une AG de l’ADCR11 au pas de charge
Voitures anciennes et d’occasion, quads et motos, manège, pêche aux canards  et château gonflable pour les enfants, joutes de Bubble Foot et de jeu de la mouette, vide-grenier, démonstration de country et de twirling, expositions  et démonstrations artisanales, chapiteau de L’Indépendant, banda et invasion de la ville par l’anguille géante mue par les gros bras des Jeux Urbains Nouvellois... Lire la suite
Prière exaucée sans lésiner sur les UVA et les UVB, permettant à la foule des grands jours de profiter de toutes les animations concoctées par Christian Salas, délégué aux animations et aux festivités, et Didi, chef du service municipal des sports
Lassé de ses excès des derniers jours, Eole, dieu du vent, a demandé à Râ, dieu du soleil, de se concentrer ce dimanche sur Port-La Nouvelle à l’occasion de la Fête de l’Anguille.
Les anguilles de Pâques ne sont pas en chocolat
On peut comprendre l’émotion d’un SDF de Port-La Nouvelle, que nous appellerons Max, qui pensait passer une nuit tranquille ce samedi sur un banc du front de mer. Passé minuit, il fut intrigué par un fort clapot dans l’eau, alors qu’il n’y avait pas de vagues. Muni de la torche de son téléphone portable, il est parti sur la plage pour tomber nez à nez avec une armada de tortues géantes sortant des flots. Les animaux ont complètement ignoré la présence de Max qui a pris une photo au flash avant de s’enfuir, et ont entrepris de creuser le sable pour pondre leurs œufs, et recouvrir ensuite le trou d’une impressionnante dune de sable. Ce n’est que ce dimanche au lever du jour en voyant la plage que Max a pu se convaincre qu’il n’avait pas rêvé, et le diagnostic d’experts scientifiques appelés sur place est sans appel : il s’agit de l’œuvre de la tortue Archelon Ischyros, espèce disparue depuis 80 millions d’années, et qui pesait plus de deux tonnes pour une longueur de cinq mètres. L’éclosion des œufs est prévue entre mai et juillet, et comme les jeunes se guident vers les signaux lumineux émis par les vagues à la lueur de la lune ou des étoiles pour rejoindre la mer, leur trajectoire pourrait être perturbée par l’éclairage urbain. Il faudra donc se résoudre à plonger tout le front de mer dans l’obscurité totale pendant plusieurs mois, solution que des écologistes tenteront d’imposer lors du prochain conseil municipal.
A savoir que les dunes de sable ont été faite par les employés municipaux lors du nettoyage de la page et que les tortues sont en fait un poisson d'avril.
Disparue depuis 80 millions d’années, elle réapparaît à Port-La Nouvelle
Après le premier championnat communal indoor du Jeu de la Mouette de novembre dernier, il semblait logique pour Didi, responsable du service communal des sports à Port-La Nouvelle, de faire évoluer ses volatiles préférés en extérieur dans les mêmes conditions de compétition. Il a jeté son dévolu sur la place Léon Blum pour le déroulement à partir d’avril du premier championnat « open », c'est-à-dire ouvert à tous, et il a eu l’agréable surprise de recevoir en mairie une trentaine de feuilles d’inscription d’équipes prêtes à en découdre.
Mathématiquement, il lui fallait au moins trois poules de dix équipes, et ce 22 mars au gymnase, la main innocente de Margaret Letailleur, maire-adjoint déléguée à l’action sociale et aux aînés, a scellé le sort des futurs concurrents. Les associations et commerces inscrits sont donc fixés sur l’identité de ceux qu’il faudra affronter. Le hasard du tirage a voulu que l’équipe « Les Femmes des Gens de Mer » fera face à « La Tramontane », que sur le plan des plaisirs de la table « L’Adresse », le « Saint Charles », « Le XV », « Hôtel Restaurant du Port » et « Du Panier au Traiteur » auront à démontrer qui est « top chef » cette année, et on suivra avec attention les luttes fratricides entre La Nouvelle Rando 1 et 2, Le Rivage d’Or 1 et 2, et Jeux Urbains Nouvellois 1 et 2. Contrairement aux autres compétitions où il y a un vainqueur et des vaincus, au Jeu de la Mouette c’est l’union intergénérationnelle de toute la population nouvelloise qui remporte la coupe, la victoire est collective.
Les poules donnent des ailes aux mouettes
Six amis cyclistes de l'Association Fabienne ont entrepris de faire la Route de l'Eau. Ils vont relier en vélo les 3000 km qui séparent Montpellier de Marrakech en 15 jours. Partis le matin du 22 mars à 8h de la place de la Comédie à Montpellier, ils sont arrivés pour passer la nuit chez des amis à 20h30 à Port-La Nouvelle. C'est en présence de la presse et de leurs amis que le maire-adjoint Christian Salas les a reçus salle Jacques Brel pour les réconforter et saluer leur aventure en leur remettant la médaille de la ville. Le but de ce défi sportif explique Grégory Julien, l'époux de Manon, la fille de Fabienne en l'honneur de qui a été créée cette aventure humanitaire, «  c'est de construire des puits d'eau potable en Afrique dans les endroits les plus reculés, permettant l'alimentation en eau des populations, le maraîchage, l'abreuvement des animaux, l'irrigation, et là nous nous rendons au Maroc. Nous sommes suivis par un camping – car avec une remorque pour les vélos et les tentes. C'est notre bouée de survie, durant 15 jours nous avons notre maison sur le dos comme des escargots. Demain nous repartons vers Cadaquès, puis Barcelone jusqu’à Gibraltar où nous prendrons le bateau et remonterons sur nos vélos pour rejoindre Tanger, et arriver après sept étapes le 4 avril à Marrakech. Le retour pour tous se fera en avion tandis que je rentrerai avec Sarah en camping-car ».
3000 km en vélo sur la route de l'eau
Le plus important enfin est que la présence des « grands » Cadet et Junior sert d’émulation pour les « petits » pour progresser.  Ce dimanche le challenge a réuni 72 participants au cumul des scores carabine et 23 au cumul des scores pistolet avec une belle moisson de récompenses. Chaque tireur se voit offrir un diplôme de participation, les trois premiers de chaque catégorie une médaille (or, argent et bronze), une coupe récompensant le premier de chaque catégorie qui a obtenu le plus de points. Le moment fort est celui de la remise de la Coupe de l’Aude 2017-2018 par Patrice Ménard, maire-adjoint en charge des associations et des sports, à l’école de tir de Carcassonne qui cette année a trusté les meilleurs scores au total des points du jour et au cumul des points du challenge.
Anciennement Challenge Calvayrac, cette compétition obéit à une réglementation plus souple qu’une compétition fédérale. Quand garçons et filles ont franchi les étapes de Poussin, Benjamin et Minime, ils se doivent de prendre l’initiative, avec l’aide des parents, de trouver une école de tir pour gravir les échelons de Cadet et de Junior, et parfois leur parcours sportif s’arrête net à ce moment. Henri Ala et son équipe ont retravaillé la réglementation de ce challenge afin d’y inclure les Cadets et les Juniors qui ont continué leur parcours dans les compétitions fédérales couplées à celles des adultes. L’avantage de ce Challenge de la Coupe de l’Aude est triple. Il permet d’abord de combler un « trou » d’activité entre septembre et la rentrée d’avril-mai. Ensuite, tous les gosses du département apprennent à se connaître, ainsi que les parents, les initiateurs, les éducateurs et les présidents des écoles de tir.
Opposant cette  année les écoles de tir de Carcassonne, Castelnaudary, Port-La Nouvelle, Narbonne et Esperaza, la finale du Challenge de la Coupe des Jeunes de l’Aude s’est traditionnellement déroulée ce dimanche 18 mars à la Société de Tir de Port-La Nouvelle présidée par Henri Ala.
La réserve communale toujours prête à intervenir
Le programme 2018 en faveur du confort des sinistrés hébergés prévoit l’achat d’une télévision, d’un four à micro-onde, de batteries VHF, de quinze lits, de paravents, de rallonges électriques, percolateur à café, … Il est aussi conseillé pour les réservistes de remettre à jour la formation de Prévention et Secours Civiques de niveau 1 (PSC1) tous les cinq ans. Connaître des endroits potentiellement critiques s’est traduit en 2017 par la visite de la cimenterie Lafarge, et une immersion dans le Centre de Secours des Sapeurs-Pompiers de Port-La Nouvelle est prévue en juin 2018. Le déficit hydrique est une réalité, et la tramontane d’été aidant, le Préfet peut fermer pour risque d’incendie certains massifs et garrigues, ce qui fut le cas en 2017 de l’île Ste-Lucie. En collaboration étroite avec la police municipale, les pompiers et le personnel saisonnier du site, la Réserve Communale participera en juillet à un exercice d’évacuation de l’île en cas d’incendie.
Claude Roquelaure a confirmé " que le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) à destination du public comporte désormais six risques potentiels supplémentaires auxquels la ville est exposée (effondrement, gaz radon dans le sol, …), portant le total à onze, ce qui implique de compléter le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) des conseils de comportement et des consignes de précautions pour la gestion de ces crises".
Un bilan 2017 court mais efficace est à l’actif de la Réserve Communale de Sécurité Civile de Port-La Nouvelle par sa participation à l’hébergement des personnes évacuées  du camping Cap du Roc lors de l’incendie des 6 et 7 septembre. En réunion ce 21 mars avec son effectif de 23 personnes, Eric Tresené a rappelé qu’il n’est pas question de se substituer aux pompiers et aux gendarmes, mais d’intervenir en « 3e rideau » pour accueillir, héberger, voire ravitailler les sinistrés sous le couvert des autorités, et ce dans toutes les circonstances (incendie, inondation, neige, verglas,…).
La victoire à dix mètres des écoles de tir de l'Aude
La solidité depuis des siècles avant notre ère de l’albâtre calcaire, marbre onyx des anciens, marbre de l’Egypte ou de la Bible, justifie que les noces célébrant 75 années de vie commune dans un couple soient symbolisées par ce matériau qui a la faculté de prendre un beau poli. A Port-La Nouvelle, le maire Henri Martin a fait irruption ce 20 mars au 48 de la rue François Mitterrand, les bras chargés de fleurs,  à l’occasion des noces d’albâtre de Manuel et Marie Sanchez. « Pour vos 70 années de mariage, je vous avais dit que je reviendrais dans cinq ans, je tiens toujours mes promesses, alors me voilà ! ».
Déjà entourés de leurs enfants, petits-enfants et  arrière-petits-enfants, Manuel et Marie ont accueilli  cette visite en faisant sauter les bouchons de champagne et invitant le maire et les élus Claude Roquelaure et Patrice Ménard à embarquer pour une mini-croisière de bulles. Parce que la mer, par calme plat ou par forte houle, Manuel peut en parler, lui qui a été patron de pêche sur « Le Nouvellois » avant de devenir armateur en 1964, une vie dédiée à la mer récompensée en 1987 par la Médaille d’Honneur des Marins de Commerce et de la Pêche décernée par le Secrétaire d’Etat à la Mer, et la Médaille de la fidélité à la F.A.M.M.A.C. octroyée en 1991 par le contre-amiral Gouva. En quittant le couple, Henri Martin a repris rendez-vous pour dans cinq ans pour leurs noces de Chêne, et, ne perdant  pas de vue que Manuel est né en 1919 et Marie en 1922, promet  « on se voit avant çà l’année prochaine pour tes 100 ans, Manuel, et dans quatre ans pour ton centenaire, Marie ! ».
75 ans d'Amour ça se fête
Le premier étage s’est donc transformé en méga-salon d’essayage  des gilets,  écharpes, bonnets, tours de cou, chaussons, châles,… , une des résidentes dont c’était l’anniversaire optant pour une belle sacoche en tricot. Il y eu aussi une distribution d’aumônières tricotées destinées à contenir les jetons du loto. A cause de son horaire de travail, l’infirmière Muriel a fait part à Sylvie de sa déception de ne pouvoir adhérer à son association pour également tricoter en faveur de ses résidents. « Muriel, nous sommes comme toi, quand on aime ce qu’on fait, on ne regarde pas l’heure, les prolongations on connaît ça aussi chez les tricoteuses », en clair, Muriel va tricoter, partant du principe que quand on fait déjà le maximum, il reste toujours une petite place pour faire un minimum.
Le Personnel du centre hospitalier Francis Vals est donc monté aux barricades ce jeudi 15 mars, comme partout ailleurs en France, accompagné des résidents adhérant au mouvement en parfaite connaissance de cause. Contrastant avec la surdité du gouvernement, l’association nouvelloise De Fil en Aiguilles a envahi les lieux ce 16 mars, en accord avec  le principe de leur présidente Syvie Lucion : « Nos parents sont âgés, on se doit de penser à eux, ainsi qu’à ceux qui sont à côté et que nous ne connaissons pas !». Pour des expertes en tricot, quoi de plus normal dès lors que de rassembler tous les vêtements créés depuis les trois dernières années et, si c’est trop tard pour jouer au Père Noël, au moins prendre de l’avance sur les cloches de Pâques en les offrant aux résidents du centre.
L’espérance de vie est en permanente augmentation, mais de quel espoir parle-t-on quand les moyens humains et financiers nécessaires aux EPHAD  pour accompagner nos aînés dans la dernière ligne droite sont rabotés ? En quittant leur domicile le plus tard possible, les personnes âgées arrivent dans les EPHAD avec des pathologies lourdes demandant des soins tant en qualité qu’en quantité.
La générosité ne connaît pas la grève
PHOTOS : 1+2+3+4 . Concentration et précision. 5 M. Anfraix Jean-Louis Arbitre. M. LLAONETA Michel Responsable départemental des Ecoles de Tir et de la Coupe de l'Aude des Jeunes.M. MENARD Patrice Maire adjoint de PLN. M. SUARD Didier Président du comité départemental de tir de l'Aude.  M. PITARCH André Président de la société de tir de Castelnaudary. M. ALA Henri Président de la société de tir de PLN. 6 Les jeunes tireurs de l’Aude . 7 Diplôme de participation. 8,  Des médailles pour les meilleurs. 9+10 Carcassonne remporte la Coupe de l’Aude des Jeunes 2017-2018
Anciennement Challenge Calvayrac, cette compétition obéit à une réglementation plus souple qu’une compétition fédérale. Quand garçons et filles ont franchi les étapes de Poussin, Benjamin et Minime, ils se doivent de prendre l’initiative, avec l’aide des parents, de trouver une école de tir pour gravir les échelons de Cadet et de Junior, et parfois leur parcours sportif s’arrête net à ce moment. Henri Ala et son équipe ont retravaillé la réglementation de ce challenge afin d’y inclure les Cadets et les Juniors qui ont continué leur parcours dans les compétitions fédérales couplées à celles des adultes.
L’avantage de ce Challenge de la Coupe de l’Aude est triple. Il permet d’abord de combler un « trou » d’activité entre septembre et la rentrée d’avril-mai. Ensuite, tous les gosses du département apprennent à se connaître, ainsi que les parents, les initiateurs, les éducateurs et les présidents des écoles de tir. Le plus important enfin est que la présence des « grands » Cadet et Junior sert d’émulation pour les « petits » pour progresser.  Ce dimanche le challenge a réuni 72 participants au cumul des scores carabine et 23 au cumul des scores pistolet avec une belle moisson de récompenses. Chaque tireur se voit offrir un diplôme de participation, les trois premiers de chaque catégorie une médaille (or, argent et bronze), une coupe récompensant le premier de chaque catégorie qui a obtenu le plus de points. Le moment fort est celui de la remise de la Coupe de l’Aude 2017-2018 par Patrice Ménard, maire-adjoint en charge des associations et des sports, à l’école de tir de Carcassonne qui cette année a trusté les meilleurs scores au total des points du jour et au cumul des points du challenge.
Opposant cette  année les écoles de tir de Carcassonne, Castelnaudary, Port-La Nouvelle, Narbonne et Esperaza, la finale du Challenge de la Coupe des Jeunes de l’Aude s’est traditionnellement déroulée ce dimanche 18 mars à la Société de Tir de Port-La Nouvelle présidée par Henri Ala.
La victoire à dix mètres au bout du canon
Pierre Nénon, alias Didi, responsable du Service Municipal des Sports à Port-La Nouvelle, voyait depuis quelque temps d’un mauvais œil deux événements footballistiques qui risquaient de lui faire de l’ombre : la Coupe du Monde 2018 de la FIFA en Russie et l’actuelle UEFA Europa League qui s’achève au stade de Lyon en mai 2018.
Didi a dit au maire Henri Martin qu’il allait trouver la parade, et il a contacté les anciens de l’Etoile Sportive Nouvelloise  (ESN) pour leur faire part de son idée : relancer le double challenge de football et de pétanque en mémoire de leur ancien président Didier Carayon, féru de ces deux activités sportives, mais en y apportant une modification de poids, à savoir combiner les deux sports en jouant à la pétanque avec des ballons de football au pied. Didi, s’il est le créateur du désormais célèbre Jeu de la Mouette, ne revendique pas la paternité de cette discipline pétanquo-footballistique qui existe depuis quelques années sous le nom de « feetbool ». Couleurs nationales oblige, un ballon blanc est le cochonnet, des ballons rouges et bleus sont tirés par les deux équipes formées en quadrettes, et la victoire se mesure en 13 points. Pour organiser ce challenge en mémoire de Didier Carayon, il faut des joueurs, et c’est dans la population nouvelloise que Didi va recruter, en imposant deux qualités essentielles pour s’inscrire gratuitement : avoir envie de s’amuser sur la pelouse d’un stade, et de prendre l’air, ce qui est par définition une contrainte supportable à tout âge. La date de cet événement ludiquo-comiquo-sportif  se déroulant au complexe sportif de la ville est fixée au dimanche 8 avril à partir de 9 heures, les inscriptions sont attendues auprès du service de l’Etat Civil à la mairie, ou par internet. Parmi les spectateurs, deux seront particulièrement ravis et émus : le maire Henri Martin se souvenant de l’époque où Didier Carayon était élu d’opposition intègre et constructif au conseil municipal dans les années quatre-vingt,  et Jocelyne, la veuve de Didier.
Un devoir de mémoire célébré ballon au pied
L’exposition fait la part belle aux armes à feu anciennes et de collection, mais aussi à celles et aux uniformes de deux dernières guerres, et les conversations du maire avec les exposants informant le public en vrais professionnels ont mis en lumière l’indispensable nécessité de perpétuer le devoir de mémoire. Beaucoup d’armes blanches anciennes exposées aussi, mais le maire s’est attardé à un stand vendant une grande collection de couteaux tactiques et régionaux de fabrication récente, accessibles à quiconque pour une dizaine d’euros : ces couteaux se situent dans une catégorie sans permis, « profitant » d’un flou juridique les plaçant au même niveau qu’un cutter, un tournevis ou un couteau de cuisine ; tous sont en vente libre, mais tous restent une arme dans des mains mal intentionnées.
Pour son président Henri Ala, rassembler une quarantaine d’exposants venant des 4 coins de la France, de Suisse et d’Espagne, et accueillir plus de 500 visiteurs sur la journée, n’est possible qu’en conjuguant  les efforts  de 30 bénévoles et l’implication de la municipalité, tant sur le plan financier, de la mise à disposition des bâtiments et du Service Technique, que de l’appui dans les compliqués méandres administratifs et réglementaires. Il ne faut pas perdre de vue qu’exposer des armes est un domaine très sensible qui requiert la confiance des pouvoirs locaux, publics et fédéraux. Le sérieux de la Société de Tir lui vaut d’accueillir la police municipale pour la validation des stages de tir, ainsi que la gendarmerie en formation continue dans l’optique de l’agrandissement du port.
Si arpenter au pas de charge le Salon de l’Agriculture à Paris est la vitrine incontournable des grands ténors de la politique pour rester sous les feux de l’actualité, c’est en toute décontraction qu’Henri Martin a visité ce dimanche au gymnase Jean Monnet la Bourse Militaria Collections, 14e édition organisée par la Société de Tir de Port-La Nouvelle.
Un impressionnant arsenal pour le plaisir des yeux
Destinée à financer des équipements collectifs et de loisirs et d’organiser des activités en extérieur, l’opération a rencontré en 2017 un vif succès avec quelques 44.000 brioches vendues sur le département pour un montant net de 175.000€. Pour l’opération 2018 se déroulant du 19 au 27 mars, les élus et les bénévoles de Port-La Nouvelle attendaient de pied ferme à la mairie le Délégué Départemental Jean-Claude Puche qui apportait deux brioches en dégustation. Sur l’affiche de cet événement, on peut lire le mot « inclusion », que Jean-Claude Puche commente comme suit : « Cette affiche colle à l’actualité, on parle d’inclusion, une résolution de la charte de l’ONU qui pousse les enfants handicapés, non pas à entrer directement en Institut Médical Educatif (IME), mais bien en milieu scolaire classique. Ces enfants vont peut-être le ressentir de manière à être en difficulté, voire même à devenir perturbateurs, mais on ne devrait plus avoir des enfants handicapés de 3 ou 4 ans admis en IME, mais bien à partir de l’âge de 7 à 8 ans, n’accédant normalement pas à la 6e , et intégrant dès lors un milieu spécialisé ». A Port-La Nouvelle, les points de vente des brioches seront l’enseigne Super U du mercredi 21 au samedi 24 de 9 à 13 heures, ainsi qu’au marché ouvert les mercredi 21 et samedi 24.
Dans l’Aude, avoir comme parrains le Préfet, le président du Conseil Départemental , le président de l’Association des Maires de France et de nombreux sponsors commerciaux , ainsi qu’une armée de bénévoles, est un gage de réussite pour l’opération Brioches des Hirondelles lancée chaque année par l’association familiale départementale pour l’aide aux personnes handicapées mentales AFDAIM-ADAPEI 11.
Brioches et inclusion pour les handicapés mentaux
Mais il y avait une condition pour mériter cette œuvre, il fallait que chaque visiteur place ses pieds dans un carré du carrelage de la salle d’exposition. Opération réussie à l’unanimité absolue, ce qui permit à Mark de dévoiler le quatrième sujet de son exposé : « The bar is open ! ». La table du buffet, toujours richement garnie par Mark,  étant rectangulaire, chacun y a mis beaucoup de bonne volonté pour en faire une œuvre éphémère.
Reportage William Barbier
Ensuite, il focalisa l’attention du public sur Paule Chatain qui avait un petit stand pour présenter son dernier roman « Yhoalibeth, princesse de Pech-Maho ». Le troisième sujet fut entièrement « quadrilatère », car son exposition est bien riche de quelques 84 carrés, petits, grands, peints ou réalisés en collage, et Mark avait prévu un cadeau pour chacun des visiteurs, à savoir une aquarelle en relief sur un fort papier à dessin de 15cm de côté (toujours un carré, donc), chaque œuvre étant unique, titrée, datée et signée au verso.
Il revint à l’actualité du moment en félicitant Mark pour son immense talent tant manuel qu’intellectuel, prouvant que ce sont les gens et les artistes carrés en affaires qui les mènent toujours rondement.  Un carré ayant par définition quatre côtés, Mark décida  « to perform » son intervention en quatre sujets. Il se livra d’abord à un strip-tease du haut, dévoilant son nouveau tee-shirt « made in 1946 », confirmant qu’étant né en octobre de cette année, il a bel et bien été « made » en janvier de cette même année.
Pour le vernissage de l’exposition « Carrés » de Mark Herman ce 9 mars, Yves Yorillo, maire-adjoint délégué aux associations, a du faire face à ses vieux démons du temps de sa scolarité, à savoir affronter l’incompréhension des professeurs de mathématiques quand il émettait comme postulat que le carré est une figure qui a un angle droit dans chaque côté, que c’est un triangle qui a réussi ou que c’est une circonférence qui a mal tourné.
La quadrature du cercle, Mark finira par trouver la formule
Michel Khloudeeff a ensuite présenté les projets 2018 où il est surtout question de bien structurer les concours de belote et les repas (lieux et dates immédiatement notés par Yves Yorillo sur son planning des salles disponibles en 2018), et les horaires des tournois bi-hebdomadaires. Deux plaisanciers de Port-La Nouvelle, Guy et Martine, respectivement secrétaire et trésorière du Cercle Nautic, présent à l’AG, ont décidé de faire escale chez Atoucart pour troquer leurs cartes marines contre celles du tarot. Une AG se conclut toujours par le pot de l’amitié, et on pouvait s’inquiéter de la présence de pots de confitures sur la table voisine.  Georgette mit fin au suspense en arrivant avec une grosse pile de crêpes, et Michel rassura tout le monde en débouchant moultes bouteilles  (belote et rebelote) d’un très bon cidre.
La belote peut sur jouer en ligne sur Android, Facebook et Apple avec des millions de joueurs de par le monde, mais la vraie convivialité c’est au sein de l’association Atoutcart créée il y a maintenant 10 ans par Michel Khloudeeff qu’on la retrouve.  Démarrant avec 24 joueurs en 2008, plafonnant à 31 joueurs en 2011, c’est avec 22 joueurs que l’association termine l’année 2017. L’inflation n’a pas eu de prise sur Atoutcart, la cotisation restant imperturbablement figée à 15€. La secrétaire Georgette Barrot a retracé le bilan moral de 2017 (tournois bi-hebdomadaires, repas, Téléthon, forum des associations, galette des rois, …) et le bilan financier de Marie-Paule Picq fut adopté à l’unanimité (« celui qui vote contre devient trésorier » avait averti Georgette).
Le tarot, créé au XVe siècle en Europe, se compose de 78 cartes, et la belote consiste à remporter un maximum de plis avec un partenaire et collecter le plus de points pour atteindre en premier la limite de points correspondante. Dans les deux cas, il s’agit donc  bien d’un sport cérébral, d’où la présence ce 5 mars à double titre de Yves Yorillo, maire-adjoint délégué aux associations et aux sports à Sigean, à l’Assemblée Générale de Atoutcart.
Sigean: La convivialité comme meilleur atout
Son accordéon fait la part belle au tango, à la valse et au paso doble, le saxophone à la musique latino, la samba et le cha-cha-cha, tandis que son répertoire chanté, dont une partie en espagnol, visite Michel Sardou, Joe Dassin, Charles Trenet, Charles Aznavour, Gibert Bécaud. Ayant rapidement conquis l’auditoire, « je chante, je joue, mais c’est à vous de faire l’ambiance », la magie a opéré quand une résidente a répondu à une invitation qui ne se refuse pas : « voulez-vous danser avec moi ? ».  La communion avec l’artiste a été totale lorsque tous les résidents ont repris en chœur ce qui apparaissait comme une évidence : l’important, c’est la rose.
Marie-France, elle, a fait carrière à Francis Vals pendant plus de 33 ans à l’économat et, les dernières années, aux admissions. En 2010, à la retraite, « je ne voulais pas quitter les personnes âgées auxquelles je m’étais attachée, et j’ai rejoint la VMEH ». Avec l’aval du directeur Pierre Nogrette et de la cadre de santé Aurélie Pons, la VMEH organise et finance des animations pour les résidents, et ce vendredi 16 février c’était une grande première à Port-La Nouvelle pour l’artiste Francis George qui, sous la bannière de Music Tendances, cumule les fonctions de chanteur, d’accordéoniste et de saxophoniste.
Tous les vendredis, Alberte, Isabelle, Marie-France, Alain, Yvonne, Manuela et Jean-Luc  viennent parfois de loin pour se rendre au centre hospitalier Francis Vals à Port-La Nouvelle,  non pas pour des raisons de santé, mais en qualité de Visiteurs de Malades en Etablissement Hospitalier (VMEH). Alain, qui vient de Cuxac d’Aude, est VMEH depuis 23 ans, et après deux ans à Narbonne, est venu à Francis Vals où il a déjà connu quatre directeurs : « l’humanité est partout  la même dans les centres beaucoup plus importants, mais je reste ici car avec 50 résidents dans l’EHPAD et 10 en Alzheimer,  c’est une structure familiale ».
Port-La Nouvelle: Des visiteurs pas comme les autresà l'Ephad Francis Vals
Aussitôt, les tricotines nouvelloises ont mis leur cœur sur le métier, et tout à fait bénévolement ont tricoté couvertures, chaussons, bonnets, brassières et grenouillères, et cinq lots multicolores ont déjà été livrés par Pierrette au centre hospitalier de Narbonne pour habiller les p'tits bouts de chou encore en couveuses. Marie France ajoute « une de nos amies, Lolita, tricote aussi pour les restos du cœur et nous avons appris dernièrement l’existence à Narbonne de l’association La Passerelle pour femmes en difficultés, et nous projetons de tricoter, toujours bénévolement, pour elles et leurs enfants ».  Tricoter entre amies est un plaisir, tricoter solidaire c'est encore mieux.
Nous avons rencontré ce lundi 19 février huit dames amies, Marie France, Pierrette, Corine, Aveline, Monique, Valérie, Lolita et Marie qui s'adonnent à leur passe-temps favori : le tricotage. C'est au restaurant le XV tenu par les cuisiniers pros Cédric et son frère Loïc que les tricotines ont dévoilé leur projet à la presse...
« Nous ne sommes pas une association », précise Marie France, « mais simplement des amies qui nous réunissons tour à tour chez l'une d'entre nous l’après-midi pour le plaisir de tricoter.». Pierrette raconte « dernièrement nous avons rencontré une infirmière de l'hôpital de Narbonne qui s'occupe des prématurés, nous apprenant manquer de très petites layettes pour ces nouveaux nés car les vêtements standards ne sont pas adaptés à leur petite taille ». 
Les Tricotines Nouvelloises habillent les prématurés de l'hôpital de Narbonne
« Thé dansant » ne rime pas nécessairement avec « senior », Geneviève et Sylvie invitent bien sûr les jeunes à partager ce trop rare moment de convivialité musicale. Le prochain thé dansant est déjà programmé pour le 18 mars avec Disco Toon’s comme générateur de décibels mélodieux. Le droit d’entrée est de 6€ pour trois heures de rêve musical, et pour ceux qui ne peuvent vraiment pas s’en passer, il y a des sachets de thé à la petite buvette tenue par des bénévoles. Renseignements  au  06 76 05 47 02
Comme le maire Michel Jammes a eu la bonne idée de remplacer le sol en ciment de la salle de l‘Etang Boyé par un superbe parquet, et que Sigean et Port-La Nouvelle regorgent d’excellents musiciens, Geneviève et Sylvie Letient ont décidé d’élargir la palette de leurs activités avec un thé dansant.
« Avoir plusieurs cordes à sa harpe » est l’expression qui correspond mieux aux multiples activités proposées par l’association sigeannaise Voyages et Loisirs pour Tous, toujours en quête de nouveaux horizons. L’activité « voyage » vise cette année un périple en Inde, et à Sigean les nombreux  ateliers artisanaux, d’informatique et de langues étrangères font le plein.
Ce dimanche 18 février, grande première avec la sonorisation de Voix Lactée de Port-La Nouvelle. La belle voix de Pauline visite le très large répertoire musical du tandem, et Alain Rigolet, n’oubliant pas qu’il est professeur de musique, rythme par ses savantes caresses sur sa guitare basse les pas des danseurs. Passant sans transition de la valse au tango, du cha-cha-cha au madison et du jerk  à la salsa, les danseurs ont retrouvé leurs souvenirs et leurs jambes de jeunesse. L’ambiance fut très loin du concept guindé du style « vous permettez, monsieur ?», les occasions de franches rigolades n’ont pas manqué quand certains s’initiaient pour la première fois à des rythmes insoupçonnés jusqu’alors.
Sigean: Pas besoin d’aimer le thé pour danser
Pour la grande finale du Salat, le Languedoc-Roussillon enverra 9 joueurs, les 8 qualifiés et un sélectionné au niveau des points. Pour ces sessions de qualification, les joueurs venaient de Port-La Nouvelle, Sigean, Alès, Mauguio, Serignan, ... et  l’arbitre Agnès Gardon  aurait apprécié bien plus de tables avec la participation de Barcarès, Argelès et Molian entre autres.
Quand des sexagénaires et plus se répartissent aux quatre points cardinaux et établissent des contrats de prise, de garde, de garde sans le chien et de garde contre le chien, on se doute bien qu’on est en présence de joueurs de cartes inconditionnels du tarot. Ce mardi 6 févier en la salle Jacques Brel, 40 joueurs du Tarot Club Nouvellois, affiliés à la Fédération Française de Tarot, s’affrontaient  pour gagner leur ticket pour représenter le comité du tarot Languedoc-Roussillon au IXe Championnat de France Senior Donnes Libres,lors du Festival du Tarot à Salies-du-Salat (31) du 19 au 25 mars 2018.
Le président du club, Stéphane Scala, jeune quinquagénaire  ne répondant donc pas au critère minimal « Senior » d’avoir 60 ans au 1er janvier 2018 révolu, ne participait pas à la qualification, laissant le champ libre au « vieux » vice-président Philippe Cantier. Les parties se sont déroulées sous le contrôle sans concession de l’arbitre Agnès Gardon qui, au décompte des points, a remis la coupe de vainqueur de cette session qualificative à Marc Collard de Montpellier, en tête des quatre joueurs qualifiés pour le Championnat (la première session qualificative de 4 joueurs a eu lieu il y a 3 semaines  à Puilcheric ).
Port-La Nouvelle: Les collégiens nouvellois participent au concours de dessin Mangawa
Le concours consiste à voter pour les 3 meilleurs titres, les premiers de chaque catégorie. D’autres élèves du collège ont participé au concours de dessin manga, en collaboration avec le collège des Corbières Maritimes de Sigean et le collège André Abbal de Carbonne près de Toulouse, permettant aux participants de confronter leurs manières de travailler. A Port-La Nouvelle, pour la deuxième année consécutive, Mihaela a fait appel à un passionné de dessin et de graffiti pour aider les jeunes dessinateurs : Jérémie Paris, directeur de l’Accueil des Loisirs Maternels à la maire de Port-La Nouvelle, qui a entre autre réalisé la fresque à l’entrée du skate park. Sans prendre le crayon ou les pinceaux en main,  il prodigue ses conseils aux élèves. Ce 13 février,  il a tenu à booster leur motivation en offrant par tirage au sort un de ses dessins manga.  Le sort est tombé sur Mathilde Liégeois  qui, suite à l’élément déclencheur des cours de dessin de Jérémie, désire se consacrer aux arts appliqués.
Dès que des créations empruntent un graphisme nippon (jeux vidéos, films, séries télévisées, dessins animés, …), on a tendance à les qualifier de « manga », alors que ce terme désigne la bande dessinée au Japon.
En France a été crée en 2005 le très important prix « Mangawa » couvrant trois dimensions :la lecture, le dessin et la vidéo. Pour cette 14e édition 2018, sous l’impulsion de Anin Mihaela, responsable du CDI au collège La Nadière de Port-La Nouvelle, 21 élèves se sont inscrits au concours de lecture, leur permettant d’acquérir un statut de lecteur littéraire en émettant un avis structuré sur chaque ouvrage lu dans une sélection de 15 livres manga proposés par le comité national de lecture. Ces livres récents et qualitatifs se répartissent en 3 thèmes :« Shonen » qui signifie « adolescent » en japonais destiné aux garçons, mêlant imaginaire et fantastique, « Shojo » signifiant « jeune fille », inspiré de la vie quotidienne avec une part de romantisme, et « Seinen » pour « jeune homme » ou « jeune adulte » basé sur la vie quotidienne avec un côté imaginaire.
Port-La Nouvelle: Une fois n’est pas coutume : place aux « vieux »
Sylvie est bien consciente que l’humain n’est également  pas à l’abri d’une descente aux enfers, que ce soit par la misère ou la maladie, ou dans un besoin vestimentaire urgent lié à son âge, qu’il soit plus que respectable ou à la naissance, et elle a déjà sa petite idée sur ce que ses tricoteuses  peuvent  réaliser pour gagner quelques sourires de la part des bénéficiaires de leurs futures créations.
Tricoter des lainages pour couvrir les arbres, les réverbères et les bancs publics est une opération dite de « Yarnbombing » (tricot urbain) dans laquelle l’association nouvelloise De Fils en Aiguilles s’est lancée avec succès en 2016. La présidente de cette association, Sylvie Lucion, forte de cette première expérience, a motivé sa troupe de tricoteuses aux doigts de fée pour créer de nouvelles œuvres originales, en plus grand nombre et plus qualitatives pour le yarnbombing de 2017 sur le thème de la mer. Mais que faire du stock de 2016 qui encombre le grenier de Sylvie ?
Faire don de ces bandes de tricot hétéroclites et multicolores ? Pourquoi pas, mais à qui et pour quoi faire ? Un reportage sur le refuge de la SPA à Port-La Nouvelle fut le déclic : il suffisait de faire un patchwork de ces différents coupons pour réaliser des couvertures sur lesquelles les chiens et les chats abandonnés allaient retrouver un peu de réconfort dans leurs cages, avant de retrouver la chaleur d’un vrai foyer. Sitôt dit, sitôt fait, et ce jeudi 15 février  Sylvie et deux de ses bénévoles vinrent offrir à Christine Blanchard, responsable bénévole du refuge, un impressionnant colis de couvertures.  Ce geste est une petite goutte d’eau dans l’océan de la détresse animale, mais il a au moins le mérite d’exister.
Port-La Nouvelle: De chaudes couvertures pour le refuge
Très vite, les choses vont se fissurer, et c’est avec une présentation à la façon de l’historien Alain Decaux, avec projection de lithographies, d’estampes, de gravures et de tableaux d’époque,  que Fabienne a retracé comment l’armée et les gardes mobiles ont brisé l’insurrection en massacrant des milliers d’ouvriers et d’artisans parisiens. Ceux chez qui Fabienne aurait déclenché une passion  apprécieront l’article sorti ce mois-ci dans le magazine L’Histoire « 1848, que demande le peuple !  », une exposition à Montreuil en mars autour de « 1848, l’espoir d’une République publique, démocratique et sociale », ainsi qu’un festival en septembre à Paris « 1848, des peuples en révolution ». Cette année on célèbre 1918 et 1968, on n’oubliera pas 1848
« Ma conférence sur 1848, une révolution oubliée, vous n’allez pas regretter d’être venus, c’est passionnant, il est question de révolution, de République, d’histoire des idées républicaines, de l’esprit de 1848, des espoirs et des déceptions de ces gens qui ont vécu il y a 170 ans ». Une invitation à l’Histoire de France, proposée ce 8 février par l’auteure Fabienne Torney à la mairie annexe de Sigean, ayant opté pour le titre « une révolution oubliée » sur base d’un constat : tout le monde connaît la 1ère République, celle de 1792, qui correspond à la Révolution Française, tout le monde connaît la 3e et bien sûr la 4e République, mais la 2e est parfois oubliée parce qu’elle a été courte, allant du 22 février 1848 au coup d’Etat de Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851
Ce que la 2e République a de spécifique, c’est qu’on est dans une époque où il y a une irruption de tous les possibles, avec  une pléthore d’idées philosophiques et utopiques, où des penseurs et des poètes veulent refaire le monde. Il y a une espèce d’ambiance prophétique, messianique en 1848 avec l’espoir de tenir les promesses de la 1ère République, mais sans la violence qui s’en est suivie, dans un cadre d’harmonie sociale de tous les Français autour de cette idée de République. Il y avait une adhésion au mot « République » qui est comme magique, on ne se demandait pas trop ce qu’il y avait derrière ce mot qui draine tous les enthousiasmes, et on va s’apercevoir que tout le monde n’y met pas la même chose.
Sigean: 1848, une révolution oubliée
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La présentation officielle aux élus et à la presse était prévue ce 1er février à onze heures, mais c’était sans compter avec l’impatience du maire Henri Martin qui fit déjà irruption dans le hangar tôt dans la matinée. Sur la grande fresque, tous les éléments relatifs à Mary Poppins sont fidèlement réunis, sauf qu’un journaliste particulièrement attentif lors de l’évolution des travaux fit remarquer à Henri-Marie Dat qu’il manquait un élément essentiel et indissociable de l’appellation made in Port-La Nouvelle : « Où sont les mouettes ? ». Furieux contre lui-même de cet impardonnable oubli, le peintre saisit un escabeau, un tube de peinture acrylique blanche et un pinceau, et donna naissance à quelques-uns de ces volatiles emblématiques. Et il ne fallut que quelques secondes à Marc Bazin pour voler à son secours quand  vint du haut de l’escabeau l’appel de détresse « vite, il me faut un tube de noir pour le bout des ailes ! ».
Tel est le message envoyé en chœur par les peintres Henri-Marie Dat et Marc Bazin ce 1er février qui viennent de terminer la fresque à l’arrière du char de carnaval de Port-La Nouvelle. Sur le thème des grandes comédies musicales, Christian Salas avait jeté son dévolu sur Mary Poppins, et il n’en fallu pas plus pour que les deux artistes mettent en couleurs l’énorme effigie de l’héroïne et les flancs du char, et se concentrent ensuite sur le panneau arrière du convoi pour laisser libre cours à leur talent.
Port-La Nouvelle: Mary Poppins : aujourd’hui on vous montre la face B

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