Alertes orage, pluie, crue, inondation, submersion marine, canicule, accident, incendie, Seveso, … les origines et les natures des sinistres se diversifient. Loin, très loin des polémiques relatives à la laïcité, les sapeurs-pompiers fêtent leur patronne protectrice Sainte Barbe. 
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Une polémique disproportionnée sur la date du 5 décembre par rapport au nombre de morts de la Guerre d’Algérie incite Michel Jammes, maire de Sigean, à demander, une fois de plus, de faire preuve de tolérance quand on leur rend hommage : « Il me tient à cœur de rappeler que ces morts que nous célébrons aujourd’hui venaient de toutes les origines, comme les 24 719 militaires de carrière, engagés, rappelés ou tout simplement appelés qui venaient en effet de terres différentes. Et que dire des 535 militaires Morts pour la France, des milliers de disparus entre le 2 juillet 1962 et le 1er juillet 1964, sans oublier les 150 000 harkis assassinés avec leur famille dans une guerre sans règle où tout était permis, y compris tuer des femmes et des enfants ? ». > Lire
Pour faire face à la résonnance, à l’écho et à l’indescriptible brouhaha dans la cantine de l’école Azalbert de Sigean, situation aussi désagréable pour les enfants que le Personnel, l’entreprise Serial Acoustique a réalisé un diagnostic afin de déterminer l’entreprise compétente pour faire les travaux d’isolation acoustique et le type de matériaux. Avec toujours en ligne de mire la mise en conformité, le test est réalisé au moyen d’une détonation, avec mesure de l’amortissement de l’écho après travaux. > Lire
Il est 17.30 heures devant le clocher de l’église Saint Félix, les électriciens communaux Jean-François Quesada et Sébastien Mourrut attendent l’arrivée du maire Michel Jammes. Sept minutes plus tard, les illuminations de Noël brillent sur la Place de la Libération et dans les rues voisines. « Ce n’est qu’un début » annonce le maire, « la portion de route entre le gymnase et le rond-point de Lidl sera aussi décorée, ainsi que la fontaine si c’est techniquement faisable ». La deuxième famille du maire est la musique, le cumul des années dans la sphère musicale n’est pas loin des 200 ans et, hasard du calendrier, le début des illuminations de Noël coïncide avec la fête de la patronne des musiciens, Sainte Cécile.> Lire
« Un grand merci à la municipalité qui nous a accordé le gymnase, et au service technique qui a apporté toutes les tables et les chaises, et veillé au chauffage ! », on comprend la satisfaction d’Aurore Juhel, présidente de l’association nouvelloise NENA (Nos Enfants Notre Avenir) qui n’est pas le jouet de son imagination devant le succès de foule de sa bourse… aux jouets de ce dimanche 10 novembre, tant par le nombre de visiteurs que d’exposants.
Pour le 11 novembre, les instructions de la circulaire émanant de la secrétaire d’Etat aux armées Geneviève Darrieussecq concernant l’hommage dû aux Morts pour la France précise également que les mairies pourront organiser toutes les manifestations qu’elles jugeront utiles si elles sont adaptées au contexte local. Lire et ++ de photos
Les enfants savent bien que Noël est proche, mais attendre encore deux mois pour être le centre du monde avec une pluie de cadeaux demande quand même une bonne dose de patience. Alors, en attendant, ils adoptent le calendrier Celte pour qui le nouvel an tombe un 31 octobre, la dernière nuit ouvrant les portes du monde des vivants à celui des morts. Comme le font les enfants américains depuis longtemps déjà, ils vont fêter Halloween. S’exhiber, attirer volontairement l’attention sur soi, bref, parader dans les rues était le programme de la Maison des Jeunes et des Loisirs (MJL) de Sigean de ce 31 octobre à l’occasion d’Halloween.
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Clic> Halloween : Macabre, inquiétant, horrible, c’est la fête !
Un des grands fondamentaux de la FCPE est la gratuité de l’enseignement. De cet enseignement à l’organisation d’une journée ludique et récréative pour les enfants de 0 à 12 ans, il n’y a qu’un pas que la FCPE Sigean a franchi ce 6 octobre pour la 5e fois au jardin public. L’organisation d’un tel événement requiert un investissement de nombreux sponsors, les uns sous forme financière, les autres en « nature » (terrines pour confectionner les sandwiches, électricité fournie par la mairie, remorque frigorifique prêtée par une grande surface, … ainsi que des lots pour la tombola tel des coupes de cheveux, des bons d’achat, des repas aux restaurants, des pizzas, …). > Lire
Photos:  1 Philippe Proia. 2 Christian Mathonneau, Henri Martin, Martial Verschaeve.3 Signature de la convention par Christian Mathonneau.4  Signature de la convention par Henri Martin. 5 Partenaires pour défendre les Nouvellois
La vocation de l’association UFC-Que Choisir de l’Aude est de représenter et de défendre les intérêts des consommateurs, le bilan du traitement de plus de 12 000 dossiers de ces 3 dernières années présente un taux de 80% dans un cadre de conciliation permettant de récupérer plus de 2 000 000 €. Afin de contribuer à la protection de ses citoyens isolés face aux professionnels, Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, a réuni ce 24 octobre à la mairie Christian Mathonneau et Martial Verschaeve, respectivement président et vice-président de UFC-Que Choisir Aude (et administrateur national), et Philippe Proia, apporteur d’un projet de convention de partenariat entre Port-La Nouvelle et UFC-Que Choisir de l’Aude. Henri Martin a signé cette convention par laquelle sa commune s’engage à réceptionner et à numériser les dossiers de litige de ses citoyens en situation d’isolement et à les transmettre à UFC-Que Choisir. Cette dernière prendra en charge la demande en prenant contact avec l’administré afin de réaliser l’adhésion, la personne en charge du traitement du litige avec la partie adverse l’informant du suivi de son dossier. Dans l’immédiat, Port-La Nouvelle communiquera auprès de ses administrés l’existence de ce partenariat, le maire approuvant également la suggestion d’organiser prochainement un atelier d’information permettant d’expliquer aux citoyens comment UFC-Que Choisir de l’Aude peut les accompagner dans leur défense face aux professionnels.
Reportage William Barbier
Qu’il soit social, technologique ou géographique, l’isolement va parfois de pair avec la disparition de certains services publics et de moyens d’informations « palpables » (journaux locaux, affiches). Les premières victimes, parmi lesquelles les personnes âgées, sont celles ne disposant pas de moyens de communication numérique et sont donc des consommateurs vulnérables face à des litiges commerciaux engendrés par des professionnels de la vie économique (distributeurs, fabricants, commerçants, artisans, syndics de copropriété, …).
Port- La Nouvelle : L’isolement, une cible pour des professionnels peu scrupuleux
« C’est la traction de mon beau-père, je l’ai refaite et donnée à ma fille qui la lèguera plus tard à son fils, on marie tous les copains avec cette voiture », confie un passionné, preuve que ce n’est pas demain qu’un exemplaire unique subsistera dans un musée. On ne sait pas encore comment sera produite « proprement » l’électricité de demain, mais pour Les Joyeux Conducteurs il ne fait aucun doute que « tout le monde en aurait une si PSA sortait la 2CV en 100% électrique ».
Venant de Lézignan-Corbières, la 2CV Charleston de Claude attire l’attention : elle date de 1984 avec 74 000 km au compteur et tracte une caravane Eriba Puck de 1969, « les deux sont dans leur jus » n’ayant subies aucune modification. La Sunbeam Alpine série 5 de 1725 cm3 100 CV de Georges et Dominique date de 1966 et a le compteur étalonné en miles : produite en Angleterre pour les USA, donc avec le volant à gauche, elle roule maintenant à Carcassonne. Marc, lui, a une autre philosophie à Sallèles d’Aude, il transforme ses voitures et est venu à Sigean avec sa Dyane 1977 « cabriolet 4 places » équipée d’un taud de bateau fait sur mesure, de sièges de BX Pallas et d’une peinture métallisée ; une 2CV et une Ami 8 dans son garage attendent d’être « arrangées ».
« Les lois anti-pollution doivent exclure de leur réquisitoire les véhicules anciens qui appartiennent au patrimoine mécanique d’un pays » est la logique à laquelle adhèrent de nombreux clubs de voitures anciennes. Les Joyeux Conducteurs, club de 2CV et dérivés (Méhari, Ami 6, …) de Narbonne et La Belle Epoque (voitures anciennes) de Gruissan ont mis le cap sur Sigean ce 20 octobre pour parader dans les rues avant de faire le bonheur des badauds sur la place de la Libération.
Pour la grande majorité ayant atteints l’âge de la retraite, ils s’échangent des pièces, partagent leur expérience, parcourent en groupe les routes pour montrer le résultat de leur travail, et font le bilan de la journée autour d’un copieux casse-croûte du style auberge espagnole. C’est le programme pour le moins alléchant qu’offrent les passionnés de voitures anciennes. A l’heure où les écologistes de tous poils froncent les sourcils en voyant un pot d’échappement, il est de plus en plus question d’interdire ces pseudo-monstres polluants qui ne parcourent finalement que quelques kilomètres tous les 36 du mois, ou tout au moins de les « électrifier » avec des kits spéciaux.
Sigean: Il n’y a pas d’âge pour rouler des mécaniques
Avant de passer à la projection d’un film sur les effets de ces maladies sur les enfants, le principal Jean-Pierre Lifante a pris le micro pour aborder le thème de la solidarité et du vivre ensemble avec un travail commun entrepris depuis des années avec l’association ELA, celui du regard sur les différences. La différence, ce sont les enfants touchés par la maladie les plongeant dans une situation de handicap, le travail c’est d’avoir un comportement solidaire. Pano Céline, professeure de Français du collège et référente culture, présente ensuite la psychologue Luella Prévot. Elle explique la portée de son travail auprès de la petite enfance, de la naissance jusqu’à 6 ans ou la rentrée en CP, dans une structure CAMSP (Centre d’Action Médico-Sociale Précoce) composée de psychologues, orthophonistes, psychomotriciens, médecins, pédopsychiatres, assistants sociaux, … destinés à bien accompagner les enfants malades dans les premières années de la vie et leur donner les meilleures chances de bien grandir après en les maintenant dans un cadre de vie ordinaire. Mission louable s’il en est sachant que l’espérance de vie de ces enfants est limitée. Faire lire la dictée par Zinédine Zidane, le parrain de ELA, a posé quelques soucis de timing, et c’est le rugbyman Thomas Clottes, champion de France de 4e série de l’Espoir Olympique de La Palme qui s’est dévoué, annonçant qu’il viendra avec d’autres joueurs pour participer au cross ce vendredi 18 octobre. Après la dictée, les élèves se sont vus remettre le Diplôme Dictée d’ELA 2019 signé par Zinédine Zidane et Pascal Prin, président d’ELA-France. A noter que le texte de la dictée était « La Trouille » de Nicolas Mathieu : ce dernier était nul en dictée à l’école, un handicap pour lequel ses parents lui prédisaient l’incapacité de savoir écrire plus tard. Toutes ces années il s’est battu contre cette maladie des dictées (il a mis ses baskets), et en comparant ses problèmes avec ceux des enfants d’ELA, bien plus graves, il s’est dit qu’il fallait tenter le zéro faute. En 2018 il obtient le Prix Goncourt, et c’est pour les enfants d’ELA qu’il demande qu’on cavale maintenant pour garder espoir.
C’est en gros tout en étant terriblement précise que la professeure de SVT du collège La Nadière donne la définition des leucodystrophies qui détruisent le système nerveux central d’enfants et d’adultes en affectant la myéline qui enveloppe les nerfs à la manière d’une gaine électrique. Ce lundi 14 octobre les élèves de 6e et ceux de CM2 de l’école André Pic, réunis en la salle Jacques Brel pour la « dictée ELA » en prélude au cross « Mets tes baskets et combats la maladie » écoutent cet exposé de Myriam Dumon qui suscitera de leur part beaucoup de questions.
Ce vendredi 11 octobre, dans la Salle du Conseil de la mairie, ce sont deux couples qui, ayant passé ce cap du demi-siècle avec les mêmes alliances aux doigts, ont eu droit à ce sympathique déballage de leur CV : Margaret et Claude Letailleur, Henriette et René Larouzière. L’instant est immortalisé par la remise d’une médaille commémorative, de fleurs, de la photo officielle de chaque couple avec le maire devant le buste de Marianne, et de la traditionnelle photo dans le grand escalier de la mairie avec les familles.
La bonne humeur était omniprésente, et comme Margaret avait déjà dit en coulisse que la médaille lui revenait pour avoir supporté son mari pendant tout ce temps, on a évité les interviews et tout le monde fut dirigé vers le buffet pour le vin d’honneur. La complicité du tandem Letailleur pour boire un petit pastis laisse augurer qu’on les reverra pour les noces de diamant (60 ans), de platine (70 ans), … pas question pour Henri Martin de rater ça !
Célébrer les mariages est une des nombreuses compétences d’un maire. Les couples qui ont évité tous les écueils de la séparation cinquante années après cette cérémonie se retrouvent devant le maire qui les invite à célébrer leurs noces d’or. Un exercice dans lequel Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, excelle car c’est pour lui l’occasion de retracer toute la vie familiale, professionnelle, voire politique, de citoyens qu’il côtoie depuis des décennies.
Port- La Nouvelle : Deux noces d’or, un siècle de fidélité au total
« Sortez les oursins de vos poches et achetez une de ces brioches » fut le conseil du maire Michel Jammes après l’exposé d’Huguette Henric, administratrice de l’AFDAIM-ADAPEI11 et référente à La Maison d’Accueil Spécialisé (MAS) Georges Malleville de Pennautier. Accompagnée de Jean-Pierre, ambassadeur de l’Opération Brioches de l’Aude, et de Mado Pla éducatrice spécialisée depuis 38 ans à la MAS, Huguette précise que l’opération 2018 a permis de vendre 43 000 brioches dégageant un résultat net de 163 000 €, somme intégralement utilisée pour financer l’action sociale de l’association et participer au développement de ses établissements, développer l’accès aux activités culturelles, artistiques et sportives des personnes accueillies et participer à l’organisation de leurs loisirs et vacances, et enfin financer le poste de soutien aux familles et proches aidants. Le mot « solidarité » a heureusement le vent en poupe, et avec un petit geste à 6 € on participe efficacement à la construction d’une société où les personnes en situation de handicap intellectuel y ont toute leur place, une société digne et inclusive donc. Le maire Michel Jammes a montré l’exemple en achetant deux brioches, et en payant celle que lui avait offerte Huguette pour son soutien à l’opération. Le lendemain matin, les brioches étaient en vente au public sur le marché devant la mairie.
Reportage William Barbier
Du 7 au 13 octobre cette année, les Audoises et les Audois sont à nouveau sollicités pour participer à l’opération parrainée par la Préfète Sophie Elizéon, le président du Conseil Départemental André Viola, et le président de l’Association des Maires de France François Barouin : l’opération Brioche des Hirondelles.
Dans l’Aude, 1 300 personnes en situation de handicap peuvent compter sur les valeurs de l’Association Familiale Départementale pour l’Aide aux Personnes Handicapées Mentales : dignité, engagement, pouvoir d’agir, accessibilité, responsabilité, citoyenneté et solidarité. Vaste programme concentré en quelques lettres : AFDAIM-ADAPEI11.
Sigean: Ceux qu’on ne peut guérir sont aussi des citoyens
Au vu des impacts sur les cibles, on peut déjà prévoir que ce partenariat fera un carton. Le devoir de mémoire chez Siegfried Cirès est aussi une affaire de famille. Sa fille Isabelle, également membre de l’ACDR11, avait emmené une de ses filles à la réunion, cette dernière ayant convaincu une amie de l’accompagner. Immersion donc pour ces deux jeunes filles qui, n’ayant connu aucune guerre, découvrent ce qu’est un devoir de mémoire. « Obligation » dès lors pour elles de se plier au protocole du tir, et c’est avec beaucoup d’attention qu’elles ont suivi le cours d’initiation au tir à la carabine et au pistolet à plomb à 10 mètres. Elles aussi ont fait un carton.
Pour rappel, après le débarquement en Provence du 15 août 1944, les troupes d’occupation se replient vers la vallée du Rhône en passant par le Minervois. Attaquées par les résistants audois, les Allemands fusillèrent en guise de représailles des prisonniers et des otages. Le 24 août 1944, une colonne allemande s’adonne à des pillages et des viols dans le village de Rieux-Minervois, et la riposte qui s’en suivit avec les maquisards du groupe FFI/AS du commandant Henri Bousquet fut le dernier combat qui se déroula dans l’Aude avant la libération du département, mais aussi le plus meurtrier. L’officialisation de ce partenariat ADCR11 – Le bataillon Minervois a eu lieu ce 5 octobre à la Société de Tir de Narbonne au cours d’un déjeuner, l’apéritif étant soumis par Siegfried Cirès à l’obligation préalable de vider une boîte de 50 cartouches de LR22 sur une cible à 25 mètres, laissant le choix entre la carabine ou le pistolet.
Son président Siegfried Cirès et le lieutenant honoraire Bernard Chenevez, à la fois satisfaits et tout autant surpris que des enseignants et des principaux d’écoles admettent avoir « appris quelque chose » après l’exposé sur le Poilu richement documenté et appuyé par un diaporama, en ont conclu que des pans de l’histoire des deux grandes guerres ne figurent pas dans les livres à destination de l’enseignement. Ils vont donc reprendre leur bâton de pèlerin pour s’attaquer à la guerre 40-45 avec le même souci d’authenticité et de vérité historique, et ont conclu pour se faire un partenariat avec l’association « Le bataillon Minervois » d’Ouveillan.  Et pour cause, son président Didier Duclot et ses adhérents perpétuent le devoir de mémoire du combat de Rieux-Minervois.
Expliquer à 1640 élèves des écoles de l’Aude ce qu’était vraiment la guerre 14-18 et les conditions, de vie et de mort, des Poilus est ce que l’Association des Cadres de Réserve de l’Aude (ACDR11) basée à Sigean vient de réaliser.
Narbonne/ Sigean/ Ouveillan: Un bataillon rejoint l’ACDR11 pour le devoir de mémoire
...Le lendemain, dimanche 22, direction Béziers et le Canal du Midi pour embarquer sur deux péniches qui passeront sous le tunnel de Malpas, et au retour avec déjeuner à bord, visite du Pont-Canal de l’Orb et des 9 écluses de Fonseranes. Comme aime à le préciser Jean Dumont, Entraide Opel GT 1900 n’est pas une association mais bien un club « qui n’a pas de structure, pas de président, pas de vice-président, pas de trésorier, chacun fait ce qu’il veut et peut bien faire », et c’est ainsi qu’un autre adhérent organisera l’année prochaine le rassemblement dans les Ardennes, et ensuite un autre dans la Mayenne, le Doubs, l’Indre et Loire, … L’empreinte carbone de ces 63 voitures durant le week-end sera de 70 000 km cumulés, à Jean Dumont de conclure « et comme on a quand même une trésorerie, on rembourse les frais d’essence ».
Reportage William Barbier
Chaque année, un adhérent du club organise un grand rassemblement international Opel GT 1900, et c’est Roland Germain de Narbonne qui a concocté la 22e édition de ce week-end du 21 et 22 septembre. Nous rencontrons Jean Dumont et Roland Germain ce 21 septembre à Portel-des-Corbières où ils ont transformé le parking de Terra Vinéa en méga-concession Opel GT 1900 réunissant 63 voitures. Le programme a débuté à Narbonne chez le concessionnaire Opel local pour le petit déjeuner. Cap ensuite sur Terra Vinéa pour se régaler du menu médiéval servi pour 125 personnes, suivi de la visite des chais à 80 mètres sous terre. Retour ensuite sur Narbonne à l’hôtel Campanile pour attaquer une paella géante...
L’Opel GT n’aurait jamais dû exister, c’était un véhicule d’essai mécaniquement rustique, profilé pour la vitesse, destiné à tester des motorisations et des éléments mécaniques. Mais, présentée au Salon de Genève de 1967, elle provoqua une telle demande que la production fut décidée. 100% européenne, les éléments de carrosserie de l’Opel GT étaient emboutis chez Chausson, assemblés et peints chez Brissonneau & Lotz, et envoyés par train à Rüsselsheim en Allemagne pour la motorisation sur un châssis d’Opel Kadett et un moteur 1900cc issu de l’Opel Rekord. Les normes drastiques américaines en matière de pollution et de sécurité (pare-chocs volumineux) ont signé l’arrêt de la production.
Créé il y a 25 ans par Bernard Rincheval et Jean Dumont, le club « Entraide Opel GT 1900 » espérait bien réunir à l’époque au moins 40 adhérents passionnés par cette « mini-corvette » produite entre 1968 et 1973 à 103 463 exemplaires, dont 70 222 exportés aux USA, 19 300 en Allemagne et 2 845 restant en France. Aujourd’hui, le club compte 380 adhérents (35 Belges, 5 Suisses, 2 Italiens, 338 Français), ce qui en fait le plus important d’Europe, et c’est sans hésitation que la Fédération Européenne des Opel GT a accepté son inscription, faisant passer le nombre de membres de 1 000 à 1 400.
Portel - des - Corbières: Tout le monde se retourne sur une sportive au look sexy
C’est le constat et la fierté de Pierre Lascroux, CRS MNS brigadier-chef et chef de plage à Port-La Nouvelle depuis 8 ans, quand il s’adresse à ses hommes et à ceux de Marcel Vergé de la SNSM lors de la réception de fin saison à l’hôtel de ville. En effet, dans le cadre de la compétition amicale Swimrun, les sauveteurs s’entraînaient dès le lever du jour jusqu’au soir, leur permettant ainsi de porter assistance largement en dehors de l’horaire de surveillance. ..Lire et Photos
« On croit que le ski nautique est un sport de riche ! » s’exclame Vincent Cazcarra, pilote initiateur de Babyski, lors de son pot de l’amitié de fin de saison offert par le Casino de Port-La Nouvelle. Grâce aux autorités portuaires, Babyski a pu pratiquer une activité qui est très rare sur le littoral méditerranéen, protégée par la jetée du port créant un plan d’eau aux conditions idéales...
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Les sapeurs-pompiers de Port-La Nouvelle ayant déjà à maintes fois aligné des équipes aux différentes compétitions organisées par le Service Communal des Sport (jeu de la mouette, tournoi de pétanque), il semblait normal pour Didier Nénon, alias Didi, de leur renvoyer l’ascenseur en leur permettant d’organiser leur propre concours de pétanque de boules souples en triplette « en caserne » le dimanche 22 septembre ....
Une touriste venue de Dunkerque ouvre les hostilités en choisissant un dessin de nu au crayon, son mari optant pour une peinture à l’huile. C’est en quelque sorte le signal que les hésitants attendaient pour faire leur choix, Mark les abandonnant pour donner vie à son traditionnel « the bar is open » à l’extérieur. A la fermeture, 45 œuvres sont « chèrement » acquises, mais Mark a encore du stock, 20 œuvres sont toujours abandonnées. A 20.30 heures Il place une œuvre sous l’olivier devant la porte de l’église avec un petit mot « c’est gratuit, servez-vous », et elle disparaît en un quart d’heure. Le lendemain matin à 08.30 heures il en dépose une autre qui trouve amateur en 10 minutes. Lire et + de Photos
Suite à l’interview accordé par notre artiste Mark Herman aux Bavards du Net pour expliquer sa conception de l’Art Abandonné, il a ouvert ce 23 août les portes de la Maison de l’Artisan pour que le public découvre au cours de ce vernissage les œuvres qui ne méritent pas de rester orphelines plus longtemps. Pas besoin de consulter un catalogue avec les prix, tout est affiché à 0,00 € TTC, et on est d’abord agréablement surpris de découvrir que les tableaux ne sont pas de vulgaires « croutes », mais des œuvres qui ont été réalisées avec goût et passion.
Etant « victime » de la loi des grands nombres, c’est sur lui qu’est tombé le sort en le désignant comme gagnant du jeu du Louis d’Or à la cave nouvelloise organisé par Rocbère, après celui de Sigean, Peyriac-de-Mer et Portel-des-Corbières. Ne pouvant se rendre dans l’immédiat à Port-La Nouvelle, il a envoyé ce 22 août une grosse délégation pour récupérer le précieux trésor dont la valeur fluctue constamment en fonction du cours de l’or. Il avait délégué la périlleuse mission de transporteur de fonds à son frère Rosario, avec pour escorte sa fille Roselyne accompagnée de son mari Mourad et de ses deux enfants. C’est avec soulagement qu’ils ont vu arriver Laurine Berthe, responsable de la communication et de l’événementiel, avec l’écrin contenant le Louis d’Or. Corinne a offert le verre de l’amitié, l’occasion pour Rosario d’opter pour son vin rouge coup de cœur Thésaurus, scrutant du regard les larmes qui glissent sur la face intérieure du verre, humant la richesse des arômes qui seront peut-être volatilisés et pas traduits en goût lorsque les tanins enrobés tapisseront le palais pour une finale longue et réglissée. Roselyne est d’accord avec son oncle, mais c’est avec un verre de Vent Marin Rosé qu’elle a célébré la rentrée de son père dans le club très fermé des richissimes numismates.
Reportage William Barbier
Antonio, amateur de bons vins, habite Le Breuil dans la région Bourgogne-Franche-Comté, et apprécie dès lors les crus de son terroir. Mais Port-La Nouvelle est sa seconde résidence, et sa recherche de bons vins locaux l’a conduit depuis bien longtemps vers le caveau des Caves Rocbère géré par Corinne.
Port-La Nouvelle: Lever le coude peut rapporter gros
Le dernier nageur du parcours de 2400 mètres de la traversée de Port-La Nouvelle à la nage arrivant sous les applaudissements du public, les haut-parleurs annoncent que la remise des prix aura lieu sur la place St-Charles… sauf qu’une nouvelle arrive dans le casque de Disco Toon’s : il y a encore quelqu’un dans l’eau ! ...
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« Quelles sont les personnes ici présentes qui ont eu un lien direct avec le préventorium, comme membre du personnel ou comme malade ? ». A cette question posée par l’historien Jean-Claude Embry, presque tous les bras de ceux venus assister à sa conférence à la médiathèque de Port-La Nouvelle se lèvent. Première émotion donc pour Jean-Claude qui se tourne ensuite vers l’écran ...
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Demander jadis à la Vierge Marie de veiller sur son mari, son fils ou son frère, partant pêcher pour de longues périodes en mer, pour les ramener sains et saufs était la prière des femmes restées à terre. Avec le temps, c’est devenu une fête célébrée le 15 août où un prêtre et des enfants de chœur, postés à l’avant d’un bateau, bénissent la mer et les bateaux. Port-La Nouvelle perpétue cette tradition avec la messe de l’Assomption en plein air à la criée...
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Pour preuve, il a suffi de deux personnes au 1386 avenue de la Mer à Port-La Nouvelle pour « casser la baraque » ce 14 août. Cette adresse, bien connue des amateurs du nectar des dieux qu’est le produit de la treille, est le caveau des Caves Rocbère où la gérante Corinne a invité tout son carnet d’adresses à lire autre chose que les étiquettes des bouteilles de vin. Sur le thème « du vin et des bouquins »,...
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Au 18e siècle, la musette, une sorte de cornemuse, était utilisée dans les bals populaires à Paris dans les cafés auvergnats. D’où le nom de « bal musette ». Gros succès remporté par ces musiciens auvergnats, concurrencés au début du 20e siècle par les Italiens qui optent pour l’accordéon tout en qualifiant leurs bals de « musette » également. A terme, l’accordéon détrônera la musette ...
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Gianni accueillait ce 9 août la formation Barcelona Gipsy balKan Orchestra (acronyme BGKO) composée de 7 musiciens venus d’horizons différents : la chanteuse Sandra Sangiao (Espagne), le violoniste Oleksandr Sora (Ukraine), le guitariste Julien Chanal (France), l’accordéoniste Mattia Schiroza (Italie), le double bassiste Ivan Kovacevic (Serbie), le clarinettiste Daniel Carbonell (Espagne), et Stelios Togias (Grèce) aux percussions...Lire et + de Photos
Pour la 7e année consécutive, les six dernières avec l’appui de la municipalité de Sigean, le souffleur de verre Gianni Zanibellatio a démontré que « Sigean Les Pins » n’est pas que le nom de son association-loi 1901 mais bien ce (grand) coin de garrigue devenu le paradis en terre audoise dédié au jazz et au rock. Annoncé à grand renfort d’affiches et de communiqués de presse, le spectacle « Jazz in Sigean » de cette année, étalé sur deux prestigieuses soirées, avait pour thème le jazz des Balkans.
En prélude au vernissage au musée des Corbières de Sigean de l’exposition « Femmes en pays d’Aude du néolithique à nos jours » prêtée par les Archives Départementales de l’Aude, le maire Michel Jammes a invité ce 7 août Laetitia Deloustal, Ingénieur de Recherche à l’université de Perpignan Via Domitia, pour une conférence portant sur une réflexion précise : y a-t-il de grandes artistes peintres ?
Le constat est que les femmes sont absentes bien que participant activement à la création artistique à toutes les époques.
L’exposé est divisé en cinq parties dans le temps Lire et Photos
Les
Bavards
du
Net 2.Fr
Tout aussi important, la tenue du cycliste avec le bon choix des maillots, cuissards, collants, chaussettes et chaussures, sans oublier les casques et les lunettes de protection. Effectué entre le 29 juin et le 5 juillet 2019, le troisième fleuron de cette association est le Tour de Pyrénées qui se termine à Port-La Nouvelle. Les 42 cyclistes sont partis de Bayonne (64), les étapes suivantes étant Oloron-Sainte-Marie (64), Lourdes (65), Bagnères-de-Luchon (31) avec le col du Tourmalet à 2 115 m, Oust (09) et Quillan (11). La dernière étape de 125 km pour rallier Port-La Nouvelle n’était pas totalement dénuée de difficultés car il a fallu gravir successivement le col des Escudies (729 m), de Linas, de Ferreol, de la Gineste et de Canteloup. A l’arrivée, les cyclistes ont apprécié le geste de Christian Salas leur permettant de se doucher dans les installations du gymnase avant de se rendre à l’Hôtel-Restaurant Méditerranée pour un copieux buffet avec vue sur mer. L’étape suivante, le soir-même, longue de 1 300 km qui consistait à retourner aux Pays-Bas, c’est dans un car suréquipé que ces amoureux de la petite reine l’ont effectuée.
L’association cycliste néerlandaise Wielvereniging Cycling Mates (WVCM) organise de très nombreux circuits aux Pays-Bas, et est surtout renommée pour l’organisation de ses périples à l’étranger. Les plus connus sont le Giro di Stelvio de 800 km sur 6 jours avec le col du Stelvio, le plus haut col routier des Alpes italiennes culminant à 2 758 m, et le Petit Tour de France de 1 000 km sur 7 jours. Cette activité s’adresse à des cyclistes aguerris, le principe étant de gravir au moins un col par jour. L’ascension d’un col implique qu’on en redescende à grande vitesse, les vélos sont extrêmement « pointus » au niveau des pédaliers, des transmissions, des chaînes, des freins, des jantes et des boyaux, tout comme les réglages adaptés à la morphologie des cyclistes dont le corps est soumis à rude épreuve.
Port-La Nouvelle: Cyclisme : Troisième édition du Tour de Pyrénées
Le projet retenu en 2010 est la reconstruction de la digue avec le même niveau de protection Q20 (calée pour déverser à partir d’une crue de période de retour 20 ans). Le dossier fut déposé en 2011, l’autorisation obtenue en 2013, les travaux réalisés en 2014-2015. On en arrive enfin dans le vif du sujet de cette réunion : suite à un audit ministériel en 2016 sur le bassin versant de la Berre et aux conclusions de l’expertise territoriale sur le secteur Berre aval, une réflexion sur une opportunité de réhausse de la digue est relancée, étude inscrite à l’avenant PAPI2 le 13/09/2018. Cette étude se déroule en plusieurs phases : état des lieux, diagnostic, étude hydraulique, ateliers de concertation, réunion publique (celle du 9 juillet), étude de faisabilité.
La fin de l’étude est prévue au 4e trimestre 2019 avec définition du projet au stade AVP et perspectives si la solution envisagée est validée.
Le premier atelier de concertation eut lieu le 4 juin 2019 avec la participation des représentants de l’Auberge et du Hameau du Lac, de Villefalse, de la Réserve Africaine, des associations ARBRA et VIE, de la mairie de Sigean, du PNR de la Narbonnaise, du syndicat de la Berre et du SMMAR.
Les propositions faites par les participants ont en priorité mis l’accent sur le nettoyage et l’entretien des cours d’eau, impliquant le débouchage des ouvrages, l’entretien de la végétation et des atterrissements.
Les propositions portant sur des aménagements structurels furent multiples : rehausse de la digue de l’Espinat, surcreuser une zone de rétention en amont de la digue, recalibrer le cours d’eau, créer des chenaux de dérivation, créer des protections compensatoires sur les enjeux aval le long de la Berre, assurer la transparence hydraulique des routes, création de bassins sur l’amont du bassin versant.
En prenant en compte toutes ces propositions, on arrive à élaborer 3 scénarii d’aménagement validés lors de cet atelier :
1. Rehausse de la digue avec, en plus, la création d’un chenal de débordement depuis l’actuel lit de la Berre vers les étangs, sans négliger les actions d’entretien du cours d’eau.
2. Rehausse de la digue couplée à des mesures compensatoires au droit des enjeux à l’aval.
3. Création d’un chenal endigué dans l’ancien lit de la Berre, toujours sans omettre d’entretenir le cours d’eau
Il appartient maintenant de valider ces scénarii en comité de pilotage (Syndicat de la Berre, SMMAR, région, département, DDTM, DREAL, mairie de Sigean, …) et de les modéliser pour présenter les résultats courant septembre 2019 lors du nouvel atelier de concertation.
Lors des questions-réponses, les organisateurs eurent à répondre à une alternative à la digue de l’Espinat qui fut avancée (une digue construite à un autre endroit), à une critique visant à démonter que l’ancienne digue pouvait être conservée et renforcée, et à des propositions de structures de défense (barrage écrêteur de crue, canal de dérivation, zones d’expansion des crues, augmentation de la capacité d’eau retenue devant la digue de l’Espinat en creusant le sol).
Reportage William Barbier
Entre 2003 et 2011 le syndicat de la Berre et du Rieu avait étudié différents scénarii pour assurer la protection de Sigean :
1. Une protection rapprochée de la zone urbanisée au nord de la ville
2. Un canal endigué dans l’ancien lit de la Berre à l’aval de la digue existante
3. Recalibrage du lit de la Berre au droit de Villefalse
4. Le confortement de la digue existante
5. La construction d’une nouvelle digue avec ou sans déversement : un projet aboutissant en 2008 sur une digue insubmersible protection Q5000 ans, mais abandonné : sur-inondation des secteurs aval, analyse coût-bénéfice intégrant des mesures compensatoires défavorables (endiguement Villefalse et réduction de vulnérabilité), et surtout la durée du projet et le risque de rupture de l’ancienne digue confirmé par une expertise géotechnique.
Aux commandes de cette réunion, Hélène Mathieu-Subias directrice technique du SMMAR, Thomas Pasquali technicien de rivière du Syndicat de la Berre et du Rieu, et Marc-Henri Prost représentant ISL Ingénierie Montpellier. A côté du maire, la municipalité était représentée par Rémi Baltazar Directeur Général Adjoint et Didier Milhau maire-adjoint en charge de l’aménagement du territoire.
Pour parler de l’avenir de la digue, un petit rappel du passé s’impose quand même en évoquant la crue des 12 et 13 novembre 1999 suite à un événement pluvieux d’une très grande ampleur dans l’Aude et les départements limitrophes : crue historique Q100 avec surverse (Q = 220m3/s) entraînant d’importants dégâts tant dans Sigean que le long de la Berre.
« Lors de cette réunion que j’ai souhaitée, demandée et qui est une première au sujet des inondations, on ne va pas parler de ce qui a été fait, pas plus de ce qui n’a éventuellement pas été fait ! » est la feuille de route tracée par Michel Jammes, maire de Sigean, en introduction à la réunion publique de concertation tenue ce 9 juillet dans le cadre de l’étude d’opportunité de surélévation de la digue de l’Espinat.
Sigean : Protéger les habitants de Sigean, bien plus qu’un slogan
Faire connaître et partager les valeurs de la rame traditionnelle ne peut se faire que par la pratique, et une des belles vitrines du club Novarems de Port-La Nouvelle est l’organisation de son Défi Interentreprises dans le chenal du port. Pour l’édition 2019, son président Frédéric Cantie et les membres à la barre du club ont convaincu 12 équipages de se mesurer dans cette compétition où l’effort physique est au diapason de la convivialité, à savoir intense.
Une belle satisfaction pour le maire Henri Martin, d’abord pour la diversité des sports représentés dont bon nombre de succès féminins, et ensuite pour l’exemple à suivre que représentent ces hommes et ces femmes élevés au rang de champions.
Reportage William Barbier
Le maire Henri Martin a remis ainsi 150 plaquettes et médailles, et il faut saluer la performance de Patrice Ménard, maire-adjoint aux relations avec les secteurs associatif et sportif, qui a cité chacun des athlètes avec son palmarès, et c’est sans modération que se sont succédé les titres de champion ligue Occitane, de France, régional, départemental, de l’Aude…, de médailles de bronze, d’argent et d’or, de finalistes et vainqueurs de coupe, de qualification au championnat d’Europe et du monde, et même un vainqueur du trophée du fair-play.
Et ce soutien se traduit par de nombreux travaux réalisés en 2019 sur les équipements sportifs : le Pétanque Club Nouvellois (couverture du boulodrome, rénovation du club house et accès handicapés en partenariat avec le club), la Boule Lyonnaise (création de sanitaires et autres aménagements), salles Jean Monnet (accès handicapés) et COSEC (accès handicapés, réfection des vestiaires et sanitaires). Le mois de septembre 2019 sera consacré au Tennis Club Nouvellois (réfection des courts 3 et 4 avec un nouveau revêtement en moquette, et réfection des courts 1 et 2 en résine) et au Centre de Tir (création d’une salle de réunion de 45 m², en attendant d’autres extensions des lieux). En 2020, ce sera au tour de la tribune Couderc de se voir dotée de 400 places. Les clubs récompensés cette année sont au nombre de dix : Novarems, Boule Lyonnaise, Pêche Sportive, Philocalie, Pétanque Club, Tennis Club, La Nouvelle Rando (Longe/côte marche aquatique), FCCM, Centre de Tir, et Amicale des Sapeurs-Pompiers JSP.
Les nombreux athlètes nouvellois qui se sont illustrés dans leurs disciplines respectives sur la saison 2018/2019 en faisant honneur aux couleurs de leurs clubs ont également porté bien haut celles de Port-La Nouvelle. Ils étaient réunis ce samedi 6 juillet dans les jardins de la mairie où le maire Henri Martin a mis en évidence que leurs performances, en dehors de l’effort personnel, sont un juste retour sur investissement de leurs encadrants (présidents, dirigeants, éducateurs, entraîneurs, bénévoles) et du soutien matériel et financier que la ville apporte au milieu associatif en général et au sportif en particulier.
Port-La Nouvelle : Le sport pour s’affirmer et servir d’exemple
Ce devait être une journée calme et pourtant il voit dès le départ son horaire bousculé lorsque les feux de la capitainerie de Port-La Nouvelle l’empêchent de sortir du port pour donner priorité aux manœuvres d’un gros navire. Lorsqu’il franchit enfin le phare, il décide de ne s’éloigner que d’un mille de la côte et de taquiner le calamar dans les quinze mètres de fond. Il prépare sa canne, la fixe un moment sur un support, et retourne à son poste pour jeter l’ancre.
Quelle n’est pas sa surprise de voir, qu’essoufflée, une petite perruche ondulée bleue a choisi sa canne comme perchoir salvateur. Pas question de la chasser si loin de la côte, et l' homme se met à discuter avec ce passager inattendu. Le temps passe, la perruche ne voit aucune raison d’abandonner sa place, et l' homme décide d’utiliser les deux autres cannes pour tenter de pêcher au moins un poisson dans cet endroit où, selon lui, il n’a aucune chance d’en attraper. Les deux cannes sont à l’eau, et la perruche se met soudainement à piailler bruyamment en hochant de la tête. Le vieil homme la regarde, comprend que l’oiseau veut lui montrer quelque chose, et réalise enfin que ses deux cannes sont arquées vers le bas.
En quelques minutes, il remonte ainsi une douzaine de poissons de taille plus que respectable. Le pêcheur décide de lever l’ancre et de rentrer, et ce n’est que revenue au niveau du phare que la perruche prend enfin son envol, quittant son ami d’un jour qui aura une belle histoire de pêche à raconter.
Reportage William Barbier
Il est tôt le matin ce dimanche, et l' homme, regardant le ciel, se dit que les conditions sont propices pour aller pêcher le calamar sur son petit bateau. Il prépare sa canne avec les leurres adéquats, et parmi ses cannes soigneusement alignées dans son atelier, en choisit deux autres au cas où il y aurait du poisson.
Port-La Nouvelle : Insolite mais vrai ! Le pêcheur et l’oiseau
1 Discours d’inauguration du maire Henri Martin. 2 Paule Marin et Sandrine Castro aux commandes de la culture. 2 Sandrine Castro directrice du pôle culturel, 4 Eric Lallemand directeur général des services, Stéphane Blanquer directeur des services techniques, Thierry Cutillas entreprise bâtiment gros œuvre, François Roques architecte, le maire Henri Martin, Paule Marin déléguée à la culture. 5  Acoustique parfaite pour les spectacles musicaux. 6  Le maire pour quelques instants sur les rives du Mississipi
« Sont passés à quelques encablures d’ici les Phéniciens, les Phocéens, les corsaires, les Romains … » est le début du discours de bienvenue à l’inauguration du Centre Broncy flambant neuf ce 27 juin. Impossible de faire l’impasse sur le mois de novembre 1704 qui marque le début des travaux de ce lieu stratégique du port grâce au soutien de l’Archevêque Charles Le Goux de la Berchère, le creusement du Canal de la Robine en 1776, et la date du 21 juillet 1844 à laquelle un édit de Louis-Philippe proclame La Nouvelle « commune française » avec son premier maire Jean Baptiste Rival nommé le 2 octobre 1844. Le maire enchaîne avec le développement économique en se focalisant sur le bâtiment « Broncy ». lire
Pour lutter contre l’isolement urbain, la Fête des Voisins a été créée, une conception française à l’instar de la Fête de la Musique. En 2000, soutenue par l’association des Maires de France, la Fête des Voisins est lancée dans toute la France. Le monde rural s’engage également dans cette démarche car le besoin de renforcer le lien social concerne les communes de toute taille. Cette fête permet d’abord de recréer des liens de confiance et de proximité dans un monde qui se tourne de plus en plus vers l’individualisme. Trois ans plus tard, elle prend une dimension mondiale. La mairie de Port-La Nouvelle, pour renforcer la cohésion sociale entre ses habitants, souhaite développer davantage la convivialité et la solidarité de proximité, et adhère dès lors à la Fête des Voisins « Immeubles en Fête ». Toute personne désireuse d’organiser un repas en cette occasion à ne pas rater le 24 mai prochain est attendue au Service Animations pour s’inscrire, et il lui sera remis nappes et gobelets imprimés pour réussir une belle table. La Fête des Voisins du 24 mai en sera à sa 20e édition, un anniversaire qui mérite bien que chaque organisateur se verra remettre un jeu « Bingo des Voisins » pour prolonger les séances de franche rigolades à sa tablée.
Service Animations, 1484 avenue de la Mer    04 68 48 06 86
Des groupes, des peuples, des pays qui sont établis à proximité les uns des autres sont, d’après le dictionnaire, définis comme étant des « voisins ». Sur le plan individuel, tout le monde a des voisins, mais les connaît-on, qui sont-ils vraiment ?
Port-La Nouvelle : Vingt ans, l’âge de la Fête des Voisins
En partenariat avec le PNR de la Narbonnaise et des associations nouvelloises, la « moisson » a été plus qu’abondante, mais faut-il vraiment se féliciter des quelques 40 m3 de détritus amoncelés sur des camions et des pick-up de particuliers, alors que l’on sait que si une opération identique devait se répéter le lendemain on obtiendrait le même tonnage ? Si le tri sélectif rentre lentement dans les mœurs des particuliers, les décharges sauvages de matériaux de construction dans la nature gardent leur vitesse de croisière, et ce que la mer vomit comme détritus n’a logiquement pas été lancé au large depuis la plage.
Alors, une fois par an, l’homme se donne bonne conscience en organisant une (demie) journée de ramassage des déchets en faisant appel aux volontaires. Port-La Nouvelle n’a pas failli à cette opération en ciblant ce 13 avril des sites particulièrement touchés par les détritus rejetés parfois bien en arrière des plages par les tempêtes en mer.
Il y a l’environnement de l’entreprise, social, économique, de travail, de développement, de production, de contrôle, et puis aussi celui dénommé « environnement » tout court. Ce dernier comprend l’ensemble des composants naturels de notre planète (air, eau, atmosphère, flore, faune, sol, …) et, devant sa dégradation à cause des activités humaines polluantes, sa protection est devenue un enjeu majeur.
Port-La Nouvelle : Allez, on remet ça l’année prochaine
Un grand échiquier représentant Mark avec 40 chapeaux différents a pour titre « Cats & Hats & Me » (Chats, Chapeaux et Moi), le jeu consistant à unir au centre l’artiste et ses deux chats Bianca (qui est bien sûr un félin noir) et Boots (le visiteur a tout le loisir de lire pourquoi l’animal porte ce nom). Une peinture à l’huile classique représente un bateau à voile et on peut se demander ce qu’il fait dans cette exposition : « Je sais seulement que c’est une artiste belge et j’ai acheté le tableau car elle s’appelle aussi Herman » (associé à « Lieve », le prénom de la peintre, « Lieve Herman » en néerlandais signifie « gentil Herman »). Un tableau formé d’une succession de formes géométriques (carrés, triangles, cercles, ellipses et au centre un décagone contenant des pentagones) a pour titre « Une progression de formes et la forme de progressions », l’artiste ayant eu soin d’ajouter « Cela ne veut pas dire grand-chose, mais c’est un bon exemple de langage artistique ». Un vernissage sans discours n’est pas un concept envisageable, et c’est Yves Yorillo, maire-adjoint délégué aux associations, qui, félicitant l’artiste pour sa constance à animer l’espace culturel de la médiathèque avec ses expositions, crée le buzz en soulignant que la maman de Mark lui disait déjà tout petit à table de finir sa « soupe Herman ». En réponse, le désormais « superman » a inscrit à la craie sur un tableau noir « The bar is open », concept que tous les visiteurs,  soudainement bilingues, ont compris du premier coup. Toutes les œuvres conceptuelles de Mark sont visibles jusqu’au 9 mars, à voir et à lire sans modératrion.
Reportage William Barbier
Pour le vernissage de son exposition « Avec Titres » ce 1er mars à la médiathèque de Sigean, Mark a volontairement joué « light » en n’exposant que quelques œuvres, et plutôt que de faire de longs discours, il enjoint le public à lire attentivement les « titres » riches en explications sur des plaquettes aux murs. Par exemple, un pan complet de mur est dédié aux Gilets Jaunes où Mark a eu la surprise de voir arriver Daniel, le professeur de roller de l’association Voyages et Loisirs pour Tous, en gilet fluo pour des raisons évidentes de sécurité. Comment rester insensible devant un grand cadre vide devant contenir l’original du tableau « Au salon de la rue des Moulins » de Toulouse-Lautrec : un « titre » explique que l’œuvre a été prêtée par Mark au musée d’Albi.
Notre « brexitois » sigeanais Mark Herman est un artiste qui a pour première exigence d’analyser ce qui permet à l’art d’être art, définition-même de l’art conceptuel. Tiraillé entre l’affirmation de la primauté de l’idée sur la réalisation et l’exigence tautologique de définir l’art sans se contredire, Mark ne peut éviter de matérialiser sa production par des photos, des peintures, des diagrammes, des collages et des montages artisanaux.
Sigean: Des titres, une solution pour comprendre l’art conceptuel
Ce journal d’accès gratuit sur la toile fut créé en 2011 sous la forme d’une association 1901 de journalistes dont la particularité, unique au monde, est d’être composée de correspondants de presse de France et de l’étranger (Espagne, Italie, Russie, Belgique, …) totalement bénévoles.
Le bouquet thématique du site est volontairement « anti-PPA » (Polémique-Politique-Accidents) et fait dès lors la part belle à tout ce qui est positif sur le plan culturel, événementiel, social et artistique. Normal dès lors que le compteur sur le site à ce jour a pulvérisé le plafond des 50 millions de visiteurs.
Après l’apéritif, les adhérents se sont présentés un à un face à l’assemblée, et une disposition judicieuse des tables établie par le responsable du restaurant a favorisé les échanges et les découvertes d’intérêts communs.
La soirée karaoké dans le lounge bar a permis à certains de montrer l’étendue de leur répertoire, d’autres ont profité d’un crédit de 5 euros compris dans le menu pour solliciter les machines à sous de la salle des jeux.
Contact: www.lesbavardsdunet2.fr. infosbavards@gmail.com.  07 82 38 91 17 - 06 73 04 61 49
Tous adhérents, des présidents et membres d’associations de sorties culturelles, d’ateliers de langues et de créativités manuelles, patriotiques, de plaisanciers, de spectacles musicaux, de loisirs pour retraités, d’organisateurs de spectacles et de manifestations caritatives, côtoyaient écrivains, poètes, musiciens, peintres, sportifs, chanteurs et adeptes de Molière en présence de Christian Salas Maire adjoint aux festivités de Port-La Nouvelle
lors du repas annuel organisé au restaurant affichant complet du casino de Port-La Nouvelle par le bureau de l’association nouvelloise Les Bavards du Net 2.fr, le magazine en ligne grand public de l’internet.
Port-La Nouvelle : Prendre la vie du bon côté, c’est positiver avec les Bavards du Net
Se voir remettre les clés de la ville de Narbonne en qualité de Reine du 82e Carnaval était le challenge, voire le rêve, de sept candidates ce 16 février en la salle des fêtes du palais du travail.
Melissa, Marine, Anaïs, Léa, Manon, Angélique et Aimie ont fait face à un jury composé de Mandy reine du 81e Carnaval, Evelyne Rapinat maire adjointe déléguée aux animations, Nelly Brocarel du magasin Ligne S, Jérôme Legros direction de l’Ecole de Coiffure et d’Esthétique, Paul Andrieu de l’Association Narbo-Mandiracus, Véronique Daret directrice de l’Ecole d’Esthétique, et Josette Sauvervald de l’Association Narbonne Plage Loisirs. Article + photos
En ouvrant la porte, Alain Rigolet et Pauline se lançaient à cet instant dans un entraînant « E viva Espana » pour le plus grand bonheur des amateurs de paso. C’est que quand les deux chanteurs de Voix Lactée organisent un thé dansant à Port-La Nouvelle, on y vient pour danser, d’abord pour le plaisir, ensuite pour s’améliorer en s’inspirant par exemple de Claude et Claudine ce jour-là, vice-champions du monde de danse de salon, aériens dans toutes les disciplines dansantes, et qui ont démontré que le rock’n roll était tout aussi enivrant qu’une cumbia « cool » en ligne. Le revêtement de sol de la salle Jacques Brel est du carrelage, qu’importe, on viendra encore y danser souvent.
De belles basses émanant d’une guitare Fender Mexico traversaient les murs de la salle Jacques Brel ce samedi 9 février. En s’approchant de plus près, des airs de boléro, fox-trot, tango, java, madison, entrecoupés de slow langoureux et de twist endiablés, ne laissaient aucun doute : on y dansait.
Ce souhait, Didier Nénon, alias Didi, chef du Service Municipal des Sports de Port-La Nouvelle, arrive enfin à le concrétiser cette année. Non que cela signifie qu’il parte à la retraite anticipée, mais bien qu’après avoir peaufiné le désormais célèbre Jeu de la Mouette, et ensuite celui des Boules Souples, tous deux en version indoor et outdoor, il peut enfin compléter la trilogie avec le Jeu de Quilles en version nouvelloise. Le seul point commun avec le jeu de quilles traditionnel français est qu’il se pratiquera dans un lieu couvert, le gymnase Jean Monnet sera le « plantier ». Lire + Photos
Cette expression, signifiant qu’on ne peut pas cacher ce qu’on est réellement, colle parfaitement à la peau des membres de l’Association Nouvelloise des Donneurs de Sang Bénévoles Lire + Photos
Une tombola est un jeu d’argent dans lequel une ou plusieurs personnes peuvent gagner des lots en nature. Qu’un casino, en l’occurrence celui de Port-La Nouvelle, organise une tombola pourvue de dix lots de valeurs (ordinateur portable, TV LED, lecteur DVD, appareil photo numérique, centrifugeuse, cafetière électrique, …) quoi de plus normal. Qu’a l’occasion du carnaval, le gros lot soit un week-end au carnaval de Nice avec trois nuits en hôtel 4*, c’est encore mieux. + Photos
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Un nouveau document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) paraît en 2019, et onze risques majeurs sont désormais définis sur la commune au lieu de cinq. Concernant les événements de 2018, la RCSC ne fut pas sollicitée pour le ramassage des boulettes d’hydrocarbure échouées sur la plage. En effet, suite aux procédures prises par les assureurs des armateurs des bateaux accidentés, le ramassage ne pouvait être effectué que par des personnes ayant reçu une formation spécifique et ayant un équipement adapté, interdisant toute initiative à titre individuel. Lors des inondations de Trèbes, la RCSC n’a pas été sollicitée. Il est important de préciser que la relation qui unit la RCSC, la collectivité et la commune est une relation de volontariat, jamais l’effectif ne sera engagé dans un périmètre de danger ou sur des actions qui relèvent de la compétence de la police ou des pompiers.  Dans une crise, c’est toujours au tout début qu’il faut du monde, et le rôle de la RCSC est d’intervenir pour éviter un suraccident (bloquer une route inondée pour éviter d’autres victimes, par exemple), l’équation de base étant « sinistre + risque = RCSC ». Une RCSC n’est donc pas du bénévolat pur et dur, l’effectif agit avec le statut de collaborateur occasionnel du Service Public. Vient ensuite la notion de solidarité, et chacun est libre d’aider des particuliers inondés à sortir les meubles, de nettoyer les rues, mais plus sous le couvert de la commune en cas d’accident.
La Réserve Communale de Sécurité Civile (RCSC) a été créée par une loi de 2004, et celle de Port-La Nouvelle tenait ce 23 janvier sa réunion annuelle retraçant le bilan de 2018 et les perspectives pour 2019, et ce avec un effectif stable de 23 personnes. Un exercice d’évacuation de l’île Ste Lucie en prévision d’un feu de forêt est au programme, en été pour y inclure les travailleurs saisonniers.
Port-La Nouvelle : Volontariat, bénévolat et solidarité, ne pas confondre
6 Siegfried Cirès, ancien légionnaire, et le colonel. 7 Remise de la médaille de la ville au colonel. 8 Toutes les nationalités au service de la France. 9 « Tiens, voilà du boudin ». 10  Retraite après 19 années de Légion
1  Roger Brunel, Steve Revoil, Armand Thibaud. 2  Coiffez vos képis !  3   Le Code d’Honneur en français. 4  Remise des insignes par les anciens et le maire.  5  Porte-drapeaux
Le premier pas est fait pour ces engagés volontaires, il y a encore beaucoup de travail avant qu’ils ne rejoignent leurs régiments, ils vivront de belles choses, ils en subiront d’autres moins belles, mais c’est à Portel des Corbières qu’il y aura toujours un petit coin de France qui leur appartient.
C’est par ses mots que le colonel Steve Revoil, commandant en second du 4e Régiment Etranger d’Infanterie (REI), s’adressait aux 42 futurs légionnaires de la troisième compagnie commandée par le capitaine Armand Thibaud. Après un mois de début de formation, ils reçoivent, après la traditionnelle « marche du Képi Blanc » leur précieux képi blanc faisant d’eux des légionnaires à part entière. La Légion Etrangère avait répondu à l’invitation du maire de Portel des Corbières, Roger Brunel, pour que cette émouvante cérémonie se déroula sur le site de Notre-Dame-des-Oubiels où, à l’unisson, les jeunes recrues ont récité ce que chacun d’entre eux reçoit dans sa propre langue et qu’il apprend par cœur en français, le Code d’Honneur du Légionnaire qui comporte sept articles :
1. Légionnaire, tu es volontaire, servant la France avec honneur et fidélité
2. Chaque Légionnaire est ton frère d’armes, quelles que soient sa nationalité, sa race, sa religion. Tu lui manifestes toujours ta solidarité étroite qui doit unir les membres d’une même famille.
3. Respectueux des traditions, attaché à tes chefs, la discipline et la camaraderie sont ta force et la loyauté tes vertus.
4. Fier de ton état de légionnaire, tu te montres dans ta tenue toujours élégante, ton comportement toujours digne mais modeste, ton casernement toujours net.
5. Soldat d’élite, tu t’entraînes avec rigueur, tu entretiens ton arme comme ton bien le plus précieux, tu as le souci constant de ta forme physique.
6. La mission est sacrée, tu l’exécute jusqu’au bout et s’ille faut, au péril de ta vie.
7. Au combat, tu agis sans passion et sans haine, tu respectes les ennemis vaincus, tu n’abandonnes jamais ni tes morts, ni tes blessés, ni tes armes.
« Sous ce képi blanc, plus de 40.000 de vos anciens ont versé leur sang pour le drapeau français, votre nouvel emblème. Désormais, vous devrez mériter chaque jour votre képi blanc en respectant le Code d’Honneur du Légionnaire et en cultivant les valeurs qu’il représente : la rigueur dans l’exécution, le caractère sacré de la mission, la solidarité étroite qui doit unir les membres d’une même famille, le respect des anciens, l’amour de la patrie que vous avez librement choisie de servir avec honneur et fidélité. Engagés volontaires, coiffez vos képis blancs ! ».
Portel- des - Corbières: Servir la France est le métier du légionnaire
A chacune une vision de ce qu’est l’écriture qui, selon le poète Alphonse de Lamartine « transporte d’un sens à l’autre la pensée, la parole communique la pensée de la bouche à l’oreille par le son, l’écriture saisit le son insaisissable au passage, le transforme en signes ou en lettres et communique ainsi la pensée de la main aux yeux ». La calligraphie chinoise de Francine répond à « une volonté d’avoir une épure dans le geste et d’accepter l’imprévu et le bienvenu », ce qu’elle a pu communiquer aux élèves de CM2 dont les œuvres étaient présentées à la médiathèque. Francine se réapproprie également les techniques chinoises (papier, encre, matériaux) en y joignant l’aquarelle pour une création artistique qui lui appartient « Encres » sur un support plus épais et marouflé à postériori. Quant à l’écriture photographique de Bénédicte « la lumière révèle le noir dans sa forme à contrejour ou en ombre, dans la recherche d’une certaine harmonie l’image ne se veut pas à tout prix figurative et l’abstraction peut y avoir toute sa place », ses photos ayant pour vocation d’écrire avec la lumière des histoires, réelles ou imaginaires, sans jamais rien imposer. Par la projection d’un spot publicitaire, d’un clip, d’un reportage, d’un film d’animation, d’un film poétique et d’une fiction, le public eut accès à l’écriture cinématographique qui, à une vitesse fulgurante, est passée des films de quelques minutes des frères Lumière aux longs métrages en 3D.
Top départ pour le Festival « Mirages » ce 11 janvier à la médiathèque de Port-La Nouvelle avec comme thème « Ecritures ». Nathalie Deumier de la Compagnie La Poucette annonce la couleur en présentant deux artistes, la calligraphe Francine Bassède et la photographe Bénédicte Costenec.
Un vernissage pour transmettre ce qu’est l’écriture
« Une photo, aussi belle soit-elle, reste un à-plat qui ne varie pas en luminosité, et ça ne donne rien ». Partant de ce constat, Jacqueline Sarazin a décidé de donner vie à toute photo ou gravure en lui donnant du relief, sans pour autant faire appel à des ordinateurs super puissants ou des imprimantes 3D. Et c’est par un travail minutieux totalement artisanal et manuel qu’elle a atteint son but. Au départ des photos en couleurs ou en noir et blanc, qu'elle sélectionne et, chez l’imprimeur la photocopie en plusieurs exemplaires sur du papier photo épais. Avec de très fins ciseaux, elle découpe ensuite sur ces photocopies des éléments (personnages, maisons, bateaux, végétation, …) et avec une colle spéciale les replace sur l’original préalablement appliqué sur un support en contreplaqué, après les avoir galbés avec un « outil » dont elle aime à garder le secret. Le résultat est saisissant, les « plats » se gonflent de vie, un vernis vaporisé en finale permet à la lumière d’imprimer un mouvement selon l’angle d’où on regarde l’œuvre. A partir d’une simple carte postale de Port-La Nouvelle, agrandie et travaillée en relief par Jacqueline, on s’attend à voir les bateaux de pêche sortir du cadre et le phare envoyer son faisceau lumineux.  Pas moins de 22 œuvres 3D de Jacqueline Sarazin sont exposées à l’Office de Tourisme de Port-La Nouvelle jusqu’au 18 janvier,  à offrir, ou s' offrir,  juste pour un régal des yeux à contempler sans modération.
Puisque l’espace qui nous entoure est en 3D
PHOTOS : 1 Discours de bienvenue du président. 2  Minute de silence. 3 Le rush en cuisine. 4 Michel à la manœuvre. 5 Rires et convivialit
7 Satisfaction du trésorier pour la tombola.
6 Christian Théron immortalise le moment .
Le président a assuré le service en salle, la périlleuse mission de ne laisser personne souffrir de la soif étant confiée en toute confiance au savoir-faire du vice-président Michel Khloudeeff. Une tombola a contribué à la réussite de cette journée que la municipalité a autorisée cette année à la Villa St Jacques, la salle polyvalente de l’Etang Boyé n’offrant qu’un créneau horaire de deux heures ce jour-là, beaucoup trop court pour élire une dizaine de reines et de rois
PHOTOS : 1 Discours de bienvenue du président. 2  Minute de silence. 3 Le rush en cuisine. 4 Michel à la manœuvre. 5 Rires et convivialité.
Dans l’Antiquité, les Romains célébraient début janvier une fête païenne, les saturnales de Rome, pendant laquelle un domestique ou un esclave était élu roi grâce à une fève. Henri Palazon, président de la FNACA Sigean n’a pas réuni ce 15 janvier des esclaves à la Villa St Jacques, mais bien de très nombreux Anciens Combattants de l'association venus de Carcassonne, de Sigean, de Port-La Nouvelle et de Roquefort des Corbières pour partager une dizaine de galettes et autant de bouteilles de cidre pour perpétuer cette tradition aujourd’hui dénommée épiphanie.
Avant de permettre aux convives de laisser libre cours au plaisir des retrouvailles, le président a obtenu une minute de silence pour rendre un dernier hommage à cinq compagnons d’armes disparus l’année passée. Satisfaction pour Henri de voir que de nombreuses épouses de compagnons étaient présentes, ainsi que les présidents d’autres associations patriotiques qui ont répondu à son invitation, comme Siegfried Cirès de l’ADCR11, René Tillet de l’AMMAC, Jean-Bernard De Block de l’AACCM et des Médaillés Militaires, et Dominique André du Souvenir Français de Sigean.
Des figurines en porcelaine pour les galettes de la FNACA
Certes, avant le top départ pour le grand plongeon, tout le monde grelottait, mais chacun savait que la récompense était proche grâce à une eau de mer à 12°C. Contraste saisissant entre les baigneurs s’éclaboussant à qui mieux mieux, et les très nombreux badauds incrédules, emmitouflés comme des Inuits. S’il est de coutume de se souhaiter mutuellement une bonne année à ce moment, c’est surtout sur « à l’année prochaine » que les givrés se sont mis d’accord, qu’importe ce que réserve le changement climatique.
Les frileux en tous genres vous dirons que « se jeter à l’eau » équivaut à prendre une décision brusque et risquée sans être certain de réussir. Ce n’est pas l’avis des traditionnels « givrés » du premier jour de l’an qui, partout sur la planète Terre, piquent une tête dans la mer, décision prise douze mois à l’avance et donc bien réfléchie.
Contrairement aux Australiens qui respectent cette tradition sous une température caniculaire, c’est à Port-La Nouvelle ce 1er janvier vers onze heures du matin qu’on convergé les Nouvellois, Sigeanais, Toulousains et les Chauriens (Castelnaudary n’a pas de plages) pour se mettre en maillot sous une température de 6°C et une gentille tramontane à 60km/h.
Pas besoin de briser la glace pour être heureux
La directrice du CIAS, Madame Hoet, a démontré que le CIAS Corbières Méditerranée devient un acteur de plus en plus incontournable contre la désocialisation de certains administrés dans un contexte économique et social lourd et difficile. Les principes éthiques et des règles déontologiques régissent le CIAS, à savoir le respect de la personne et de ses droits fondamentaux, le respect de sa dignité et de son intégrité, le respect de son choix de vie et de sa culture, et enfin le respect de ses biens, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécurité. La Ministre des Solidarités privilégie le « Maintien à domicile » dans le cadre de la réforme du financement de la dépendance des personnes âgées, une majorité de personnes ne voulant pas partir de leur habitation. Le CIAS permet ce maintien à domicile en proposant des solutions pour le transport des aînés, l’aide à la toilette, les courses, l’entretien du logement et les services de portage de repas (45 000 repas auprès de 165 bénéficiaires). L’objectif des 113 000 heures sera atteint cette année. Madame Hoet s’intéresse aussi à la modernisation des outils de communication (développement du site internet) et à la formation du personnel qui sera une priorité en 2019 pour une professionnalisation des agents (Pro Agent Territorial Social Principal, VAE Assistante de Vie aux Familles, …), et une nouvelle session de formation aux premiers secours est prévue. Après avoir copieusement fleuri 6 agents ayant fait valoir leurs droits à la retraite, les maires et les représentants de Sigean, La Palme, Fitou, Port-La Nouvelle, Roquefort des Corbières, Leucate, Portel des Corbières, Peyriac de Mer, Caves, Treilles et Feuilla ont remis les colis gourmands aux agents de leurs communes respectives. S’en est suivi un plantureux apéritif dînatoire concocté par Florian Baux de Portel des Corbières.
Photos: 1/ Remerciements de Lucien Tarantola. 2/ Les aides à domicile du canton à l’écoute. 3/ Bilan de l’année par Mme Hoet. 4/ Départs à la retraite. 5/ Remise des cadeaux par les élus
Lucien Tarantola se retrouvait ce 14 décembre à Sigean devant le gros du contingent du Sivom Corbières Méditerranée dont il est président depuis 6 ans, pour la traditionnelle remise des cadeaux de Noël aux aides à domicile. Avec plus de 110 agents, le CIAS est la principale raison d’être du SIVOM créé en 2012 pour le service d’aide à domicile sur le territoire.
Le CIAS, la qualité du service pour ceux qui en ont besoin
...Avec moi, vous respectez les dates de chacun, avec moi vous avez inauguré l’an passé la stèle de recueillement pour les rapatriés d’Afrique du Nord et les Harkis, c’est cette tolérance qui nous permettra de mieux rejeter le fanatisme, le terrorisme et l’extrémisme », et faisant référence à la forte participation des 9 et 11 novembre « c’est cette tolérance qui nous permet chaque jour de mieux transmettre le devoir de mémoire aux jeunes générations ».
Pourtant, ces morts venaient de toutes les origines, 500 militaires y sont « morts pour la France », des milliers de personnes sont disparues entre le 2 juillet 1962 et le 1er juillet 1964, 150.000 Harkis furent assassinés avec leur famille dans une guerre sans règle où tout était permis, y compris tuer femmes et enfants.
Le maire a tenu à remercier tous ceux qui l’ont accompagné au cours de cette année dans cet indispensable devoir de mémoire : « Je vous suis reconnaissant de marcher à mes côtés, la tolérance doit nous guider...
Une conclusion que personne ne contestera, et qui marque pour le maire de Sigean, Michel Jammes, la clôture d’une année 2018 riche en commémorations patriotiques. Après le Congrès Départemental de la FNACA et les très belles cérémonies du Centenaire de l’Armistice, il rendait hommage ce 5 décembre aux Morts pour la France tombés en Afrique du Nord, alors que cette guerre fait encore polémique et que la date elle-même de cet hommage fait polémique.
Tous les morts qui avaient cru en la France méritent tout notre respect
En prélude à la célébration de la Sainte Barbe, le maire Henri Martin se voit remettre le calendrier 2019 des pompiers de Port-La Nouvelle par le lieutenant Fabien Nouguès, chef de centre, et le caporal Marie Lyne Bourdereaux, présidente de l’Amicale. Un premier binôme charge la statue de la sainte patronne des sapeurs-pompiers en direction du Monument aux Morts, suivi des ecclésiastiques, des porte-drapeaux, des élus, de tous les pompiers, des principaux véhicules d’assistance aux victimes et de la grande échelle.
Que ce soit en version numérique ou papier, « quand vous lirez les journaux, bien souvent, vous serez appelés à consulter votre dictionnaire pour comprendre la signification d’un mot afin de continuer la lecture de l’article ». Démonstration en « live » de Patrice Boffelli, directeur de l’école, qui ouvre le dictionnaire et lit la définition du mot « maire », suivi d’Henri Martin qui se concentre sur le mot « directeur », Patrice Boffelli reprenant la main avec le mot « élève » qu’il laisse le soin de définir par Maryse Ségui. Le maire termine la démonstration avec le mot « journaliste ». Et ça marche, le directeur dut s’y reprendre à plusieurs fois pour rassembler les enfants pour la photo de groupe, tant ils étaient plongés dans leurs dictionnaires. La plus belle question posée par un élève au maire : « c’est vous aussi qui offrirez le gros dictionnaire en 6e ? ».
En quittant l’école pour accéder en 6e, un dictionnaire plus important les attend, avec tous les mots utilisés, y compris les plus compliqués. Le maire est conscient que ces enfants sont à l’heure du tout numérique, mais il les encourage à goûter au confort de lecture que procure la version papier d’un livre qui, en tournant les pages, permet d’avoir un toucher avec les mots. Il leur suggère, lors d’un moment creux, n’importe quand, d’ouvrir une page de ce dictionnaire, et de choisir un mot au hasard, de le lire, de le comprendre, de s’imprégner de sa définition, puis d’en prendre un autre.
Jouant au Père Noël avant l’heure, Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle, a offert ce vendredi un dictionnaire Junior à chacun des élèves de CP de l’école André Pic. Accompagné de Maryse Ségui, maire-adjoint aux affaires scolaires, et de Michelle Martinez, conseillère municipale déléguée à l’éducation,  le maire a expliqué aux enfants que ce livre contient tous les mots essentiels de la langue française que l’on doit maîtriser sur le plan oral, de l’écriture et de la lecture
Pour le plaisir de toucher les mots
Ce mercredi 21 novembre 2018, à la médiathèque de Port-La Nouvelle, il explorait un concept très contemporain, inventé dans les années 80 par le Français Marc Augé, selon lequel il y a des lieux et des non-lieux.  Le lieu, c’est celui des rencontres, le lieu où il y a de la vie : une maison familiale, une école, une association, … A contrario, un non-lieu est un espace de passage (gare, aéroport, supermarché, station-service) où il y a beaucoup de monde, qui n’est pas venu là pour se rencontrer car il y avait une sorte de contrat (billet de train, carte d’embarquement, liste des achats, faire le plein de carburant), en quelque sorte un lieu de passage avec une contrainte. Comme les sociologues, les artistes s’interrogent aussi sur ces questions de sociétés, mais en les traduisant en images.
Claudio avait invité le photographe Michel Llopez et projetait sur écran ses photos de chambres à coucher avec du mobilier ancien éclairées par des fenêtres surexposées au travers desquelles un fantôme regarde au-dehors. La question posée à l’assistance était de définir s’il s’agissait d’un lieu ou d’un non-lieu. Comme il fallait s’y attendre, les avis étaient partagés avec la particularité que les arguments des uns et des autres étaient tout aussi convaincants.
C’est donc Michel Llopez qui a eu le dernier mot : « J’ai d’abord photographié une dame très âgée, par un logiciel je l’ai rendue transparente, on la voit à peine, et elle est tellement vulnérable que je ne voyais pas comment la photographier autrement ; du coup, j’ai continué mon raisonnement, et ces lieux domestiques dans des maisons anciennes ont vu passer bien des gens, ces personnes ont laissé la place à d’autres, et je les photographie donc ainsi dans un passage entre un passé et un présent, l’appareil fixant une empreinte qu’elles auraient laissée, c’est donc un non-lieu ». En rentrant chez eux en voiture, les participants à cet exposé ont été contraints de respecter le sens giratoire d’un rond-point, et n’ont pas pris le risque de démontrer aux gilets jaunes qui l’occupaient qu’ils avaient transformé ce non-lieu en un lieu.
PHOTOS: 1,  Claudio Isgro.                                  2 + 3+  4   Non-lieux de Michel Llopez.                                                                              5,  Michel Llopez
Claudio Isgro vit à Portel des Corbières, il est diplômé auprès du Département de Photographie de l’Institut Européen de Design, et a créé en 1998 avec quatre autres photographes l’association culturelle FINE (Fotografia e Incontri con le Nuove Espressionni) avec un espace dédié aux nouveaux artistes. On le rencontre donc dans toutes les médiathèques et centres culturels pour partager avec un très large public une rencontre photographique avec, à chaque fois, un thème différent.
Lieux et non-lieux de la vie quotidienne
Pour un sevrage à l’héroïne par exemple, il y a soit celui dispensé à l’hôpital (le corps est sevré, mais le sevrage psychologique peut être très long), soit un traitement de substitution (méthadone, subutex) évitant le « manque » tout en diminuant les doses. Quand le foie a capitulé par abus d’alcool (fibrose évoluant en cirrhose et hépatite), Jérémy dirige la personne vers l’infirmière Josette de l’ANPAA 11 (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie). Il est certes trop tard pour dire que l’alcool ne procure aucun bénéfice à la santé, et la personne sera dirigée vers le Centre de Soins de Narbonne sachant que l’addiction avance sur 3 niveaux : psychologique, physique et comportemental. Céline et Josette travaillent de concert en cas de cocktail « drogues + alcool ». Dans le cas de « alcool + médicaments », le pire est le paracétamol pour un mal au crâne après une cuite : le foie a besoin de se régénérer (avec de l’eau et du temps), le médicament ne fait que l’agresser davantage.
AIDeA11  : 41, avenue Anatole France 11100 Narbonne: 04.68.42.58.58 .      ANPAA11 : 17, Bd Docteur Ferroul 11100 Narbonne: 04.68.49.53.16
Après un test avec diagnostic immédiat, si  l’infirmier Jérémy définit que le grand coupable est la consommation de drogues illicites (hépatite C), il dirige la personne vers l’assistante sociale Céline de AIDeA11 (Accueil Info Drogue et Addiction 11) qui va agir en qualité de « facilitateur » en fournissant gratuitement du matériel stérile à usage unique (réduction du risque) et des conseils selon que la personne veuille se stabiliser, arrêter ou avoir accès à des produits de substitution conduisant progressivement au sevrage. Céline abordera les éléments déclencheurs (problèmes financiers, familiaux, logement, insertion professionnelle, …), ce premier contact étant le prélude à se rendre à l’antenne de Narbonne où sont à l’écoute médecins, infirmières, psychologues et éducateurs.
Bien qu’ouvert à tous, gratuit et anonyme, le dépistage de l’hépatite C et B organisé dernièrement au CCAS de Port-La Nouvelle par l’EMH (Equipe Mobile Hépatite) du Centre Hospitalier de Perpignan voit surtout arriver des personnes conscientes d’avoir contracté la maladie.
Le foie se régénère, sauf quand on l’agresse à outrance
Il est parfois difficile de mettre en pratique ce vieux proverbe espagnol « Ayons la paix, nous mourrons vieux ». Ce matin du 11 novembre, les cloches de l’église ont sonné à la volée pour fêter la fin du conflit, ces mêmes cloches ayant produit le sinistre son du tocsin en 1914. Les Poilus ne seront jamais les oubliés de la République, et ce qu’ils ont réalisé et subi doit rester intact dans nos mémoires car « celui qui oublie son passé est condamné à le revivre » dixit Winston Churchill.
Pour le maire, une commémoration est double, elle célèbre les morts mais également les vivants, et en ce 11 novembre il lui a ajouté un troisième visage, celui de la paix. La précarité d’une paix gagnée au prix de 20 millions de morts est démontrée par l’affirmation de Georges Clémenceau à Verdun en 1919 selon laquelle « il est plus facile de faire la guerre que la paix », et il a fallu un deuxième conflit mondial pour réconcilier les belligérants d’hier.
A Sigean, ce 11 novembre 2018, une cérémonie officielle cette fois, à l’échelle planétaire, pour célébrer le centenaire de la fin d’un conflit qui fut baptisé « la der des der », et on sait ce qu’il en advint de 1914 à 1918. Après l’opération « Flammes de l’Espoir » du 9 novembre au monument « Sigean à ses Enfants » du cimetière de Sigean et, le lendemain au même endroit, l’hommage rendu aux Morts pour la France en présence des hautes autorités départementales, suivi d’un office religieux à l’église Saint-Félix présidé par le vicaire général, Michel Jammes a célébré le centenaire de la signature de l’Armistice du 11 novembre 1918 devant le second monument de sa ville portant l’inscription « Gloire aux Vainqueurs ».
L’oubli ne passera pas par Sigean
Après les remerciements d’usage, Dominique André a offert un exemplaire de son livre « Les Poilus de Sigean durant la Grande Guerre 1914-1918 » au sénateur, à l’ancien ministre, au sous-préfet, au colonel Capman et à Marie-Christine Théron-Chet, conseillère départementale. Le même soir, une grande messe célébrée par le vicaire Luc Caraguel, ancien curé de Sigean, en l’église Saint-Félix rendait un ultime hommage aux Poilus sigeanais, des bougies du souvenir allumées formant le nombre 105.
Selon les consignes gouvernementales, on procéda à l’appel des soldats français morts pour la France ces 12 derniers mois, deux au Mali et un en Irak. Après le salut « Aux Morts » par les 15 porte-drapeaux, la Marseillaise interprétée par les musiciens de l’Harmonie Réveil Sigeanais fut reprise en chœur par toute l’assistance.
Michel Jammes a aidé Baptiste Abadie, âgé de 92 ans, à retirer le drapeau tricolore recouvrant la plaque sur laquelle est inscrit, parmi les 5 noms, celui de son père Etienne Abadie. Après la sonnerie du « Cessez-le-feu » jouée aux 4 coins cardinaux, il fut procédé au dépôt de gerbes : Jean-Bernard De Block et Dominique André pour les associations patriotiques (FNACA, AACCM, AMMAC, Médaillés Militaires, Souvenir Français), le maire Michel Jammes et Baptiste Abadie pour la municipalité, le sénateur Roland Courteau et l’ancien ministre Robert Chapuis, le député Alain Péréa, et le sous-préfet Luc Ankri. Le Conseil Communal Jeune a ensuite fait l’appel des désormais 105 Poilus « Morts pour la France », en y associant les 10 Sigeanais tombés lors du 2ème conflit mondial et les 3 tombés en Indochine.
Opération réussie que les Poilus, là-haut, ont certainement appréciée. Après son discours d’accueil, le maire a donné la parole au Conseil Communal Jeunes pour la lecture du communiqué du Grand Quartier Général du 11 novembre 1918. Vint ensuite la lecture du message du Président de la République par Luc Ankri, sous-préfet de l’Aude. Moment d’émotion ensuite lors de l’inauguration de la toute nouvelle plaque sur le monument, reprenant le nom des 5 Poilus « oubliés » suite aux recherches effectuées par le Souvenir Français de Sigean et l’association Les Amis du Patrimoine Culturel de Sigean :
Il y a 100 ans, l’Armistice signé à Compiègne le 11 novembre 1918 mettait fin à une terrible hécatombe après quatre années de guerre. Fêter ce centenaire tout en rendant hommage, parmi les 20 millions de morts, à la centaine de Sigeanais qui ne sont jamais revenus, ne pouvait se faire sous forme d’une seule cérémonie nationale selon le maire Michel Jammes. Après l’opération « Les Flammes de l’Espoir » du 9 novembre avec les élèves de primaires et du collège, le maire a voulu que « ses » Poilus soient honorés par les plus hautes autorités lors d’une cérémonie officielle la veille de la commémoration du centenaire de l’armistice, et ce toujours autour du monument au cimetière de Sigean. 
Dans les tranchées, les Poilus, entre eux, s’appelaient « les hommes »
Il fallait expliquer à ces élèves que le 11 novembre n’est pas un jour de congé comme d’autres, l’Armistice n’est pas un jour férié, c’est un jour où il ne faut pas oublier que des enfants, des femmes et des hommes sont morts pour que nous soyons libres. C’est en distribuant des bougies aux élèves afin qu’ils les placent autour du Monument que cette « Opération Flammes de l’Espoir » a pris corps. Au baisser des drapeaux pour l’instant « Aux Morts », tous les élèves ont entonné a capella La Marseillaise. Le temps maussade et le vent n’ont pas permis d’allumer les bougies, mais ces conditions météorologiques étaient très loin de ce que les Poilus ont enduré en hiver dans les tranchées.
Accompagné par Michel Jammes, maire de Sigean, et Henri Palazon, président de la FNACA locale, Dominique André, vice président du Souvenir Français de Sigean, a tenu à ce que tous ces élèves se joignent à lui pour rendre hommage aux 105 soldats sigeanais morts au combat durant la Grande Guerre 1914-1918. Il a rappelé le lourd tribut payé par Sigean dont la population à l’époque était de 2 988 habitants, sachant que 700 sont partis au front entre 1914 et 1918, et que seuls 600 sont revenus. Les chiffres sont alarmants car, tous pays confondus, cette guerre a ôté la vie à plus de 9 millions de militaires et à plus de 8 millions de civils, 21 millions étant revenus blessés.
Au cimetière de Sigean, ce 9 novembre 2018, ce sont deux classes de 3e du collège des Corbières Maritimes et trois classes de CM2 de l’école primaire Azalbert qui ont franchi l’entrée, précédées par six porte-drapeaux. Tous se sont réunis autour du Monument aux Morts sur lequel ils ont pu découvrir la nouvelle plaque sur laquelle sont gravés les noms des cinq Poilus sigeanais « oubliés » : Etienne Abadie (dont le corps repose au cimetière de Sigean), Michel Bruschi, Joseph Deviege, Louis Frances et Louis Molinier
Ces Poilus ont défendu l’Honneur de la Liberté
Dominique André, président du Souvenir Français de Sigean, fortement impliqué avec le maire Michel Jammes dans l’organisation des commémorations du centenaire de la fin de la guerre 14-18, a pris l’initiative d’organiser ce 8 novembre cette quête à la sortie des caisses d’Intermarché. Il a dû se rendre compte que seuls les « vieux » s’arrêtaient à son stand, la génération des 30-40 ans n’ayant pas l’ombre d’une idée de ce que le bleuet représente. Moment d’émotion lorsque Michèle et Roger lui achètent des œillets à mettre à la boutonnière, se présentant en tant que membres de l’association Les Amis du Patrimoine Culturel de Roquefort des Corbières :  Dominique, également vice président de l’association Les Amis du Patrimoine Culturel de Sigean, leur présente son livre « Les Poilus de Sigean durant la Grande Guerre 14-18 » qu’ils acquièrent spontanément. Ils sont ravis d’apprendre que Dominique a déjà commencé à faire l’inventaire du cimetière de Roquefort afin de faire les recherches sur les Poilus locaux et surtout vérifier que certains n’aient pas été oubliés.
A propos du bleuet à la boutonnière, tout le monde aura remarqué que celui du président de la République Emmanuel Macron est doté d’un ruban tricolore. Seuls 5000 ont été produits, et ils seront vendus uniquement le 11 novembre à Paris à l’Arc de Triomphe. Dominique a réussi à en acheter deux, et lors des commémorations à Sigean, seul lui et le maire Michel Jammes porteront cette exécution du symbole de la mémoire et de la solidarité au revers de leur veste.
Reportage William Barbier
La Grande Guerre 14-18 a eu son lot d’horreurs dans les tranchées, ce qui n’a pas empêché une petite fleur sauvage, le bleuet, de continuer de pousser sur les sols saccagés par les bombes. C’est une des hypothèses pour laquelle cette fleur a été choisie pour incarner le symbole national du Souvenir sous l’appellation « Bleuet de France » au sortir de la guerre à l’Institution Nationale des Invalides, et que pour la première fois le 11 novembre 1934, c’est sur la voie publique à Paris que 128.000 fleurs confectionnées par les anciens combattants furent vendues. Depuis lors, l’association Bleuet de France, sous l’égide du Ministère de la Défense et de l’Office National des Anciens Combattants et des victimes de guerre (ONAC), organise chaque année cette quête des Bleuets afin de financer les œuvres sociales qui viennent en aide aux Anciens Combattants, veuves de guerre, pupilles de la Nation, soldats blessés en opération de maintien de la paix, victimes du terrorisme, et militaires actuellement engagés sur des théâtres d’opération dans le monde.
Le respect, la paix et la tolérance incarnés par le Bleuet de France
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William Barbier
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