Rencontre littéraire - soirée dédicace à la LIBRAIRIE « LA MAZARINE » le 17 décembre 2020 à partir de 17 h 00: Larissa NOURY "SYMBOLIQUE DES COULEURS. Art, design, architecture." (Éditions du Palais, 2020) Adresse: 78 Rue Mazarine, 75006 Paris
Monsieur Simon TEDGA, Ecrivain directeur de collection, conférencier et Consultant écrit :
« La couleur nous vient de la lumière dont elle est indissociable. Elle s'offre à notre sensibilité dans notre environnement. Portée par tous les objets qui nous entourent elle accompagne la civilisation depuis la nuit des temps. Ce livre riche en images est le lieu d'un voyage virtuel tout en couleurs le long des rues des cités et des villes qui ont marqué l'histoire et d'autres moins connues. Ce voyage s'arrête parfois sur une place célèbre où le temps semble immobile. La couleur fait l'objet d'une exploration dans un domaine qui s'étend à l'imaginaire des peuples de l'ancienne Egypte, d'Asie et des Amériques sans oublier la vieille Europe. Dans cet imaginaire surgit la symbolique des couleurs qui se traduit majoritairement par des codes reliés aux messages provenant d'une vibration de très faible intensité. La couleur est ainsi interprétée selon les cultures comme une réalité qui anime l'être.
La couleur est un merveilleux don à ceux qui en sont sensibles. L'auteur en fait le domaine de prédilection de son expression esthétique et artistique. Ce livre est un complément à son immense œuvre picturale. En ces temps du confinement qui nous éloigne des paysages de nos quartiers et nos villes il est un remède à la mélancolie. »
" UN CERTAIN REGARD " professionnel important est également donné par France Lavergne-Cler, Consultante Couleur en Urbanisme, Architecture & Design écrit :
« Pour qui découvre ou pratique le Monde des Couleurs, cet ouvrage d'une grande érudition offre un magnifique voyage initiatique.
C'est l'une des qualités, synthèse exprimée en écriture stylée dans sa simplicité qui le rend intelligible pour tous. Sa richesse iconographique déploie les trésors d'inspiration universelle et symbolique du Chromatisme Civilisationnel et guide les plaisirs de ce parcours signifiant " Géochromatique " sans frontières. Un livre qui incite à l'envie de découvrir les arcanes de la connaissance.…L’existence de la couleur est indissociable de l'expression contemporaine dans les domaines de notre environnement, de l’urbanisme, de l'architecture, du design, de la mode et de la création artistique. La Nature reste, avec ses variations climatiques, une source d'inspiration sans cesse renouvelable et magnifiée par les créateurs. Les strates évolutives de la création chromatique témoignent des mutations géopolitiques de nos sociétés. La Couleur, énergie native de la lumière, sera dans son impermanence source inépuisable de notre contexte vital. Dans ses projections actuelles et futures, la Couleur naturelle ou numérisée exprimera la dynamique de nos mutations. Je pense que ce livre mérite d'être publié en plusieurs langues, si possible, à perfectionner dans la qualité d'impression davantage de fidélité à la finesse de certaines de tes belles photos. »
Refki Golopeni, Artiste, designer, professeur du Centre Fellbach House, Suhareka (Kosovo) écrit :
« La Perle des couleurs ».
Le symbolisme des couleurs dans la conception de l’art, du design et de l'architecture, ce livre est une perle rare pour les artistes, les designers, les architectes dont l'auteur est Larissa Noury. Dans notre vie quotidienne, nous vivons avec le contraste et l'harmonie des couleurs, les couleurs sont universelles autour de nous, et sans la couleur il n'y a pas de vie car la couleur est la lumière décomposée en matière physique comme « métaphysique". En parlant à mes étudiants de votre livre et parcourant toutes les pages, sans comprendre la langue française, j'ai commencé à percevoir et à voyager dans le temps, en imaginant les images de différents pays, le développement des cultures et de la civilisation humaine. En même temps j'ai appris encore plus l'importance de la couleur pour concrétiser nos idées dans les œuvres d'art, de design et d'architecture.Lorsque l'homme préhistorique a voulu nous montrer qu'il était dans ce monde, il a utilisé les couleurs laissant les traces et les origines de la créativité artistique comme héritage de la civilisation humaine. De plus le voyage se poursuit dans différentes cultures, d'un bout à l'autre du monde, d'une période à l'autre. Ainsi j'ai appris par ce livre, que c'est la couleur comme élément qui coexiste avec l’environnement, changeant de forme selon les périodes historiques et selon les différentes cultures de civilisation. Par ce livre, j'ai réalisé l'importance de la couleur dans l'art, le design et l'architecture, dans de nombreux monuments architecturaux, œuvres d'art et design, si bien présentés dans ce livre. Nous notons que la couleur a un rôle très important dans le maintien de l'équilibre compositionnel avec la nature. La couleur unit le ciel, la terre et la mer à travers le reflet de la lumière, tandis que moi je voyais la lumière à travers ce livre de perles, qui maintenant est le trésor de la culture humaine de prospérité, de joie, d'espoir et de liberté. »
Florence Lemiegre, présidente-fondatrice d’Atelier Jules Verne, Label des Ateliers d'Art de France écrit :
« Le livre « Symbolique des couleurs, Art, design, architecture » est une invitation au voyage de la couleur dans son infini richesse. Véritable immersion avec de belles références dans de nombreux domaines.  J’ai toujours accordé une grande attention aux couleurs et leurs multiples nuances, symboliques, synergies dans notre environnement, etc. Aujourd’hui, dans mon travail d’artiste sculptrice céramiste, je réalise de nombreux tests pour créer la gamme de couleurs de mes émaux. Particulièrement sensibilisée par le sujet, c’est donc avec un vif intérêt et beaucoup d’attention que je me suis plongée dans la lecture du livre de Larissa Noury que je connais comme artiste peintre. Définitivement un très bel ouvrage aux thèmes essentiels à la portée de tous qui vous invite sur les chemins de la couleur et ses mille nuances. Il est désormais à disposition des élèves de mon atelier Jules Verne, à la fois comme ouvrage de référence et guide d'inspiration. »
Nicolas Giraud, étudiant en section architecture ITECOM écrit :
« Que dire au-delà du fait que je l'ai trouvé remarquable. J'ai aimé le fil conducteur qui retrace l'histoire de la couleur de la préhistoire à nos jours. Cela rend l'ouvrage très complet. Les références et les photos sont bien choisies. Elles révèlent l'évolution de notre perception et des usages de la couleur au fil du temps. Comme disait Michel Pastoureau "Ce n'est pas notre appareil sensoriel qui a changé, mais notre perception de la réalité". J'ai trouvé l'ensemble très bien écrit, accessible et compréhensible. Le tout se lit très facilement et avec beaucoup de plaisir.
Il est certain que j'utiliserais ce livre comme une "boîte à inspirations". Le chapitrage permet d'aller chercher ce dont on a besoin très facilement et les références, photos, citations ne manquent pas. Peut-être certaines images auraient mérité un plus grand format mais comme le tout est bien documenté on peut très bien approfondir les recherches par nous-même. Bravo et merci pour ce bel ouvrage pour lequel, au-delà de son contenu, je garderais une affection toute particulière. »
Une Rencontre littéraire - soirée dédicace est prévu à la LIBRAIRIE « LA MAZARINE » le 17 décembre 2020 à partir de 17 h 00: Larissa NOURY "SYMBOLIQUE DES COULEURS. Art, design, architecture." (Éditions du Palais, 2020). Adresse: 78 Rue Mazarine, 75006 Paris.
Le livre est disponible sur les sites Amazon, Fnac, Espace Culturel E.Leclerc etc.
Vous pouvez également acquérir le livre dédicacé depuis le site de Larissa Noury.
http://www.larinoury.fr/index.php/fr/couleurs-art-design-architectureécrit
Larissa est architecte par sa formation mais coloriste par ces convictions et ses aspirations. Elle a toujours été dans la création. De sa passion pour la couleur elle en a fait un profil professionnel. Larissa est coloriste et jongle entre plusieurs activités : l’art et la peinture tactile, le stylisme et la haute couture, l’architecture et l’environnement, la photo et l’écriture des livres et des reportages sur la couleur dans la ville et sur sa symbolique culturelle. Elle est également professeur à l'Ecole ITECOM Art et Design. Ses œuvres picturales sont dans les collections privées et dans plusieurs musées de différents pays du monde. Le livre qui vient de paraitre a déjà été très apprécié par des professionnels de l’art, de l’éducation, de la formation professionnelle des coloristes en urbanisme et architecture. Larissa est architecte par sa formation mais coloriste par ces convictions et ses aspirations. Elle a toujours été dans la création. De sa passion pour la couleur elle en a fait un profil professionnel. Larissa est coloriste et jongle entre plusieurs activités : l’art et la peinture tactile, le stylisme et la haute couture, l’architecture et l’environnement, la photo et l’écriture des livres et des reportages sur la couleur dans la ville et sur sa symbolique culturelle. Elle est également professeur à l'Ecole ITECOM Art et Design. Ses œuvres picturales sont dans les collections privées et dans plusieurs musées de différents pays du monde. Le livre qui vient de paraitre a déjà été très apprécié par des professionnels de l’art, de l’éducation, de la formation professionnelle des coloristes en urbanisme et architecture.
Monsieur Michel Pastoureau, spécialiste de l’histoire de la couleur, Directeur d’études émérite à l’Ecole pratique des hautes études et à l’Ecole des hautes études en sciences sociales écrit .« S’il est indéniable que les problèmes de la couleur sont toujours culturels, parfois étroitement culturels, ils concernent néanmoins la planète dans son ensemble. Or, dans le domaine de l’urbanisme, à l’heure de la mondialisation, ils favorisent de nombreuses formes et pratiques d’acculturation. La couleur devient un trait d’union entre les villes, les pays, les civilisations. Ce dont il faut évidemment se réjouir, comme nous invite à le faire ce très beau livre. »,
Le 3ème livre de Larissa Noury, coloriste en art, design et architecture vient de paraître aux éditions du Palais sous le titre de "Symbolique des couleurs. Art, design, architecture". « L’intelligence de la couleur est une espérance du bonheur »  pour l’auteur Larissa NOURY et cette ouvrage est le fruit de ses réflexions, de ses recherches, de ses observations et de ses nombreux voyages. « La couleur est un phénomène universel et transculturel. Qu’elle crée des images, invente des motifs ou participe à l’identité visuelle des constructions dans l’espace urbain, elle est un système de messages visuels codés qui nous aident à connaître, évaluer et agir dans des contextes différents. Par ailleurs, les harmonies de couleurs, avec leurs multiples nuances et leurs combinaisons complexes, forment une synthèse des connaissances et de la compréhension que nous avons de l’environnement. »
Née en Biélorussie, Larissa habite et travaille à Montmartre depuis 1998. Elle a obtenu le diplôme d’architecte à l’école polytechnique de Minsk, a soutenu 2 thèses de doctorat: une thèse en architecture à Saint Pétersbourg et une autre en art à Bordeaux (sous la présidence de Michel Pastoureau).
« Symbolique des couleurs. Art, design, architecture »
Le nouveau livre de Larissa Noury
Photos : 1. L’avenue principale de Tirana : boulevard Deshmoret e Kombit/ Martyrs de la nation et place de Mère Teresa/ Sheshi Nënë Tereza. Photo2-6. Quand Rama est élu à la mairie en 2000 (ex-basketteur, artiste de retour d'exil, il a le profil pour plaire à des Albanais écoeurés par une classe politique corrompue), il trouve Tirana « comme une belle fille malade » : « Mettre la couleur n'a pas guéri sa maladie mais lui a donné le courage de se battre, de sortir du lit. ». La couleur de la ville de Tirana en tant que « symbole de liberté ». Photo7-8. Le quartier modern Air Albania Stadium de Tirana est connu par le camaïeu du Rouge. Photo 9-10. Le centre historique du château et son mobilier urbain : ambiance moderne, colorée et lumineuse. Photo11-12. La grande place principale avec le Musée National et l’Opéra. Les pavés polychromes représentent la multitude des couleurs naturelles d’Albanie. 
Plus des photos : www.facebook.com/media/set/?vanity=larissa.noury&set=a.10224891683739606
Quand on découvre la ville et observe ces façades, on se rend compte que notre œil est gâté par cette surprenante multitude de couleurs. Si la première source de couleur est l’architecture, on constate aussi que le paysage présent dans l’environnement urbain possède également des colorations variées (les parcs, les lacs, les squares etc.) enrichies par des touches florales multicolores. Le mobilier urbain ainsi que les transports en commun apportent aussi une touche particulière à la coloration de la ville. Les œuvres d’art présentes dans l’espace public nous font également profiter de leurs palettes. Le soir, la ville dévoile de nouvelles couleurs à travers l’éclairage urbain. Le choix des lumières urbaines nocturnes métamorphose l’image de la ville, ses édifices et ses espace publics. 
Le projet de mise en couleur a été lancé par Edi Rama, artiste et maire de la ville d’octobre 2000 à juillet 2011. Il souhaitait, à travers cette opération d’envergure, « effacer le passé douloureux de la ville ». Au début des années 2000, toutes les façades du quartier longeant la rivière ont été repeintes. Rama voulait rhabiller ce quartier au bâti exigu, délabré, archaïque et insalubre. Son objectif était de transformer « une ville où la fatalité vous condamne à vivre, en une ville où vous choisissez de vivre ». Pour moderniser Tirana selon lui, pas d’autres solutions que d’abandonner la « grisaille ». Cette mise à mort du béton s’est décidée sans concertation : le maire n’a demandé son avis à personne. Aujourd’hui, la couleur est devenue un véritable symbole de liberté et a redonné une nouvelle image à la ville. La couleur peut être considérée comme un outil du projet urbain. 
Cette utilisation permet de répondre aux différents enjeux fixés par la politique urbaine et de définir la couleur comme un instrument de mutation urbaine. Edi Rama utilise le terme « use » en parlant de la couleur, elle est un instrument du projet, un outil pouvant devenir une composante essentielle de l’espace urbain dans une ville où il fait bon vivre. Cependant, le maire ayant lancé le projet rapidement, celui-ci a fait l’objet de polémiques. Les débats ont opposé ceux qui étaient persuadés que ce chromatisme ne faisait que « maquiller les blessures » de Tirana et ceux qui voyaient la couleur en tant que « symbole de liberté ».
Néanmoins les changements observés à court terme sont positifs et dans ce cas, on observe une amélioration du cadre de vie.  Les habitants, ayant participé à cette transformation se sont rapidement approprié ce nouveau décor.
Les couleurs redonnaient « l’envie de retrouver son quartier plus festif » le soir. L’ambiance visuelle est différente, plus colorée et de nouvelles pratiques telle que la détente et la promenade apparaissent au sein du quartier. Les berges de la petite rivière Lana qui étaient un lieu de décharge sauvage sont maintenant aménagées et respectées par les habitants. Les petits ponts mis en lumières nocturnes ont très vite redonné un certain dynamisme au quartier.  A Tirana, les inégalités sont toujours là, l’inconfort aussi mais les rues, ces quartiers et la ville ont été totalement métamorphosés. Malgré les réticences initiales, l’enthousiasme général a vu le jour et les habitants sont fiers de leurs couleurs.
Les touristes viennent observer cette toile. Certains habitants témoignent des nouveaux rapports qui se sont établi entre les usagers du quartier. Bien que les couleurs aient créé la polémique au lancement du projet, elles sont devenues très vite un vecteur de lien social. En effet, les débats intenses suscités par le sujet ont redonné la parole aux habitants. Se sentant concernés, les habitants se sont préoccupés à nouveau de la ville et nous confient aimer se balader dans l’étendue de la ville entière. Suivant le modèle de ce quartier, toute la ville s’est mise à peindre les immeubles et à construire en couleurs. L’idée qui avait été appliquée à ce quartier est devenue contagieuse et symbolique : la ville en couleurs est une nouvelle identité pour la capitale qui a vécu une véritable renaissance.
La stratégie et les politiques urbaines doivent amener de la cohérence. « La couleur a un autre rôle que l’embellissement des bâtiments, elle doit lier l’ensemble ». Malgré ses 700 000 habitants, la ville, à taille humaine, est devenue l’espace des flâneries. Elle est comme un musée à ciel ouvert, qui mêlerait le pire héritage socialiste et le meilleur de l'art contemporain. Les artistes Dominique Gonzalez-Foerster, Rirkrit Tiravanija Franz Ackermann, Tomma Abts, Ann Edholm, Per Enokson, Tala Madani, Adrian Paci, Olafur Eliasson and Helidon Gjergji ont présenté leurs projets osés pour la Biennale d'art de Tirana…La stratégie est l’art de coordonner des actions, de manœuvrer habilement pour les façades de la ville. Elle est basée sur une démarche d’anticipation. Elle peut être directe, annoncée ou indirecte et dissimulée. Afin de construire leur avenir, les villes mettent en œuvre des approches audacieuses en jouant sur la culture, l’histoire et les traditions.
Pour faire des villes durables, pour accroître leur attractivité économique et améliorer leur situation sociale les architectes imaginent des programmes de développement de l’espace public ou de l’environnement urbain. L’architecte-coloriste et artiste Larissa Noury estime que « La couleur apparaît comme un élément important parfois propulsée au premier plan de ces stratégies. En effet, on peut la considérer comme un argument de la valorisation de certains territoires. »
Larissa Noury, qui ne cesse de souligner la nécessité d’une pensée autour de l’environnement urbain, suggère la création d’un centre « Couleur-Espace-Culture ». Il serait composé d’un département lié à formation en architecture, urbanisme et design de l’environnement ainsi que d’un département de recherche. Le but serait d’intellectualiser la notion de couleur en ville et d’élargir le spectre de la réflexion chromatique urbaine. Son ouvrage « Symbolique des couleurs. Art, Design, Architecture » paru récemment aux Editions du Palais, traite tout particulièrement de l’emploi des couleurs dans la ville : « L’écologie de la couleur a pour rôle d’organiser les relations des habitants de la ville avec leur environnement visuel à travers les harmonies chromatiques ».
Tirana, la capitale de l’Albanie, est la ville la plus dynamique des Balkans, une ville grouillante d'activité. On y découvre des constructions modernes, des routes rénovées, des parcs et des espaces verts. Tirana est aussi un exemple de l’utilisation des couleurs pour couvrir les blessures architecturales du passé, de l’architecture standardisée et monotone où le gris dominait. Les chantiers à ciel ouvert alternent avec les barres d’après-guerre qui sont ravalées avec des mélanges chromatiques invraisemblables, vert pomme, jaune citron et rouge vif, orange et violet, rose et marron, des pointes de bleu et quelques rares carrés gris. Les propositions des artistes et des coloristes sont tantôt abstraites tantôt figuratives et elles sont là pour animer l’espace urbain en redonnant une identité et de l’espoir à la ville voire au pays tout entier.
« Couleurs, paysages, lumières: La Ville de Tirana »
« Rêve ta vie en couleur c’est le secret du bonheur » - Walt Disney
"Nous devons à la grande Gabrielle Chanel la chanélisation de la Mode, et ce deux fois en un siècle" – Women’s wear Daily, 1957.
L’exposition est ouverte au public jusqu’au 14 mars 1921.
Photo 1. Le Musée Galliera. Photo 2. Mademoiselle Coco Chanel. Photo 3. Pochette multicolore 1920-29. Photo 4-5. Modèles des années 1920-30. Photo 6. Les dessins des modèles par Christian Bérard pour la collection de Chanel (1937-1938). Fasciné par l'univers de la mode, il influencera par ses idées ses amis couturiers et enchantera de grands magazines internationaux comme « Vogue » ou « Harper's Bazaar » avec des dessins à la gouache représentant les modèles des plus grands, Dior, Lanvin, Molyneux, Patou, Schiaparelli, Jeanne Lanvin... et croquant aussi pour Chanel. Photo7. C’est le grand-duc Dimitri Pavlovitch de Russie, un amant de Gabrielle en 1920 qui dessine alors le flacon du parfum n°5 de Chanel sur le modèle des flasques à vodka de la garde impériale. Photo 8. Gabrielle Chanel et la Grande duchesse Marie de Russie (cousine de tzar Nicolas II réfugiée à Paris) collaborent en 1920-1921 et créent une collection de manteaux et de robes brodées de motifs d’inspiration russe, byzantine, perse ou égyptienne. Photo 9. Les bijoux sont inspirés par l’art baroque, perse et byzantin. Photo 10-12,14. Les détails de l’exposition des années 1930. Photo 13. L’or n’est plus réservé au soir à partir des années 1960. Chanel introduit le métal doré, le textile lamé et les étoffes à la brillance métallisée dans la composition de ses tailleurs.
+ Photos : www.facebook.com/media/set?vanity=larissa.noury&set=a.10224593394682566
« Chanel travaille des dix doigts, de l’ongle, du tranchant de la main, de la paume, de l’épingle et des ciseaux à même le vêtement, qui est une vapeur blanche de longs plis, éclaboussée de cristal émietté » - expliquait Colette à cette époque.
La scénographie de l’exposition se joue sur deux niveaux du musée, qui a été réhabilité grâce à la société Chanel. Dans chaque salle nous sommes étonnées par les modèles de robes ou d’ensembles très épurées de Chanel, presque simples et très modernes, ce qui confirme son idée que « La simplicité est la clé toute véritable élégance ». En plusieurs sections, on découvre l’évolution de son travail : « La naissance du style », « l’Expression d’un luxe austère », « Le tailleur ou les formes de la liberté », « Bijoux de diamant », « le Numéro 5 », « L’allure renouvelée » et « Eloge de la parure ». A chaque étape on peut constater combien ses créations sont avant-gardistes, très sobres et contrastent avec celles que portaient les élégantes de l’époque.  Elle a toujours eu le désir de créer un monde de rêve, de poésie : « La poésie de la mode c’est de créer illusion » - disait Chanel. Malgré toutes les difficultés de sa vie depuis son jeune âge, elle a toujours cherché à créer un rêve dans ses créations qui l’ont propulsé vers un avenir meilleur.
Elle a passé son enfance à l'orphelinat, dans une ancienne abbaye cistercienne située en Corrèze de la commune d’Aubazine. Elle y a appris la couture et mené une vie austère et rigoureuse pendant les six années qui ont marqué profondément le style de la future styliste. Elle se serait inspirée du lieu pour créer des vêtements aux lignes épurées et aux formes harmonieuses (à l'instar de l'architecture sobre et géométrique de l'abbaye), aux couleurs neutres (noir et blanc comme l'habit des sœurs et des pensionnaires qui leur permettait de se mouvoir librement, mais aussi comme la tenue qu'elle portait elle-même, sombre, avec un col blanc et une lavallière), et à la couleur beige (comme la couleur des murs). Elle se serait inspirée encore pour créer son logo des pavements anciens des sols et des « C » entrelacés des vitraux de l'abbatiale. En 1926 elle a créé la célèbre petite robe noire (couleur jusqu’alors exclusivement réservée au deuil) ; un fourreau droit sans col à manches 3/4, tube noir en crêpe de Chine, qui correspondait parfaitement à la mode «garçonne » effaçant les formes du corps féminin. Maintes fois copiée, ce modèle a reçu le nom de « Ford signée Chanel », faisant référence à la populaire voiture américaine, et est devenu un classique et une indispensable pièce de la garde-robe féminine à partir des années 1920. Le style et sa conception sont caractérisés par un étonnant mélange de dépouillement et de précision, de formes naturelles, de compositions simples, de lignes souples et fluides. Ce style d’une élégance nouvelle s’inscrit bien au-delà d’une mode éphémère.
Ce qu’il y a de le plus vivant, de plus charnel dans une maison de couture créée par Chanel, ce sont ses couleurs.
Le noir, le blanc, le beige, l’or et le rouge forment la palette dominante, mais on y trouve aussi le vert, le bleu, le rose ou l’indigo. Autant de couleurs pures chromatiques ou de couleurs achromatiques qui définissent le style Chanel. Son harmonie fétiche et ultime association est celle du noir et du blanc. L’une ne va pas sans l’autre et leur union est la définition même du style Chanel. Le logo en est la démonstration la plus frappante. Le noir est la rigueur des uniformes de l’orphelinat dans lequel Coco a grandi et plus tard celui de la petite robe fétiche qui fait encore son succès. Le noir pour Chanel souligne l’essentiel, il rend visible le rayonnement de femme : « J'ai donc imposé le noir; il règne encore, car le noir flanque tout par terre. Je tolérais autrefois les couleurs, mais les traitais par masses monochromes. » Le noir crée la profondeur autour d’autres couleurs. "Les femmes pensent à toutes les couleurs, sauf à l'absence des couleurs. J'ai dit que le noir tenait tout. Le blanc aussi. Ils sont d'une beauté absolue. C'est l'accord parfait. » La couleur blanche est celle du commencement, elle capte la lumière, éclaire le visage, rehausse la beauté, c’est la couleur de l’absolu, de la transcendance, de la luminosité et de la transparence pour la couturière, c’est la couleur de sa robe de communiante offerte par son père. C’est la couleur de l’innocence et de toutes les possibilités créatrices.
Les autres couleurs aussi ont leur valeur dans son esthétique. Le beige par exemple est le symbole même du naturel, de la chaleur, de l’évidence ainsi que du sable des plages de Deauville en Normandie, de Biarritz et de Lido, ou elle a passé beaucoup de temps et ouvert ses boutiques. Pour elle c’est aussi la couleur de la peau saine, reposée, bronzée au soleil. L’or est la couleur du luxe, du triomphe mais aussi des bijoux en toc que bricole Gabrielle, la couleur qui supporte le vrai et le faux. L’or est la couleur des objets liturgiques qui ont illuminé son enfance à l’abbaye, la couleur de l’or d’art byzantin et baroque, celle des trésors de Venise et des maures qui l’ont toujours fasciné et inspiré.  Le rouge enfin, est la passion même, la vie, la couleur du sang comme disait Chanel. Rouge est une déclaration de bonne humeur, c’est la couleur de rouge à lèvre : « Si vous êtes triste mettez le rouge à lèvre et attaquez ; les hommes détestent les pleureuses… »,- conseillait-elle. Le rouge est la passion, le courage et l’énergie. Toutes ces couleurs sont employées en contrastes nets et visibles, pour que leurs jeux soulignent la beauté et la perfection des formes : "J'offre des contrastes qui n'intéressent que moi, mais auxquels je n'arrive pas à m'habituer: je me trouve la personne la plus timide et la plus hardie, la plus gaie et la plus triste. Ce n'est pas moi qui suis violente, ce sont les contrastes, les grands contraires qui se heurtent en ma petite personne. » Les contrastes assurent un contrepoint mais l’essentiel est celui du noir et du blanc qui est la signature de Chanel. Elle ne se déplaçait jamais sans ses perles, et avait un goût très prononcé pour les bijoux. En 1924, elle a pu ouvrir un atelier de bijoux fantaisie multicolores. Étienne de Beaumont puis le duc Fulco de Verdura contribuèrent au développement des bijoux de la maison, inspirés par l’art polychrome baroque, perse et byzantin.
Cette première rétrospective en France dédiée à Chanel qui était devenue une légende de son vivant tente d’éclairer les différentes facettes de son histoire et de sa personnalité. Le mystère de ses origines, les clés de son succès, ses relations avec le monde artistique de son époque autant que ses histoires sentimentales sont importantes pour comprendre toute la complexité du parcours de Coco Chanel. Ses créations en tant que couturière et créatrice de parfum et de bijoux l’ont propulsé parmi les créatrices de mode les plus influentes du XX° siècle.
« La plus belle couleur au monde est celle qui vous va bien » -  Gabrielle Chanel.
« Chanel est d'abord un style. La mode se démode. Le style, jamais ». L ’exposition « Gabriel Chanel : Manifeste de la Mode » au musée Galliera est une preuve impeccable de ces belles paroles de la créatrice même. »
«Chanel : Manifeste de Mode »
Les nombreux artistes internationaux présentaient des pays différents cette année : France, Albanie, Kosovo, Macédoine etc. Le magnifique hôtel Solid situé en montagne près des Suhareka a accueilli chaleureusement les artistes. Inspirés par les paysages sublimes de montagnes environnantes, des cascades, des vignes polychromes, les artistes ont créé des œuvres intéressantes et singulières sur le thème commun de "L'espoir" car le pays sort tout doucement de son confinement et tout le monde espère que la Vie va reprendre ses droits et que les villes aussi bien que leurs habitants vont redevenir optimistes. Parmi les activités artistiques et les créations dans les ateliers libres, le vernissage de l'exposition personnelle de l'artiste Saranda Kika a été aussi été programmé au centre culturel Fellbah de Theranda. Ses peintures abstraites et multicolores ont suscité un grand intérêt du public venu le saluer. A l'issue des trois jours de travail, une exposition inaugurale d'œuvres d'art créées au cours de ce période a eu lieu à l'hôtel Solide. Plusieurs personnalités importantes ont assisté à l’inauguration de l’exposition du festival, comme le Maire de la municipalité Theranda (Suhareka), M. Bali Muharremaj, doyen de la Faculté des Beaux-Arts M. Agim Selimi, ancien directeur du Musée national du Kosovo, M. Skender Boshtrakaj, le Groupe musical artistique et théâtral de Theranda, et d'autres personnalités importantes. La soirée de l'inauguration de l'exposition et la clôture du festival artistique Festari 2020 en présence et grâce au soutien de Monsieur le Maire de la ville de Theranda (Suhareka), M. Bali Muharremaj, la remise des diplômes et le concert avec la musique traditionnelle albanaise ont été le point d'orgue de cet événement inoubliable devenu traditionnel.
Le Président-fondateur et directeur artistique du festival Monsieur Refki Gollopeni a présenté ainsi le caractère de cette rencontre artistique internationale : « Il y a ici des artistes de différents pays du monde, la diversité des opinions et des idées, le débat sur l'art, l'entrelacement des cultures, des langues, la liberté d'expression, l'amitié des créateurs, l'amour et l’admiration pour l’art et l'harmonie ! Cet évènement est une source d'inspiration pour créer les valeurs humaines et artistiques. L'explosion créative et émotionnelle est l'énergie qui rayonne comme le soleil qui traverse des catégories esthétiques pour affecter chacun de nous. Tout cela, est un mouvement qui ressemble à un univers en miniature.
C'est là le caractère du festival d'art Festari. La « Colonie internationale d'art FESTAR I » est organisée afin de créer des fonds de peintures pour la création du musée d'art dans la ville de Theranda (Suhareka). Les donateurs du Festival d’art International 2020 et les sponsors sont la Company Kosova Wine, la Municipalité de Theranda (Suhareka), et le gouvernement de la République du Kosovo - Ministère de la Culture, de la Jeunesse et du Sport.  Le festival est associé depuis ses débuts à un festival d’envergure internationale, ce sont les Dialogues en Paix, et Humanité. Chaque année, une place est laissée à la réflexion, à l’échange, au dialogue, mais tout d’abord à la création.
L’art est par essence universel et inclassable, touchant toutes les classes sociales, traversant les temps et les époques. Il y en a encore pour tout le monde et pour tous les goûts. Les artistes venus de pays différents pour participer au festival ont créé des œuvres très variées, inspirées par la nature, par les paysages de leurs propres pays et par l’environnement immédiat. Leur beauté esthétique est par essence diverse, relative et subjective. C’est beau la diversité ! Plusieurs jours de travail créatif se sont terminés par l’inauguration de ces créations originales et colorées et la remise de diplômes aux artistes. Les artistes ont été ravis de cette échange culturel enrichissant : « Lorsque l'art parle au cœur, les mots ne sont indispensables pour expliquer les émotions ».  Chacun a exprimé sa gratitude et son émerveillement. Parmi les artistes Larissa Noury a déclaré: « J'ai été très heureuse d’être invitée à ce festival artistique international. Beaucoup d'événements ont été annulés, que je devais réaliser pour cette année. La plupart des artistes se sont retrouvés chez eux avec un sentiment d’isolement. Ici en sortant du confinement nous avons pu travailler et créer quelque chose   de nouveau, plein d’espérance pour le futur. J’étais particulièrement touchée et heureuse de voir mes tableaux dans votre Musée ».  En paraphrasant Marcel Proust nous pouvons espérer qu’en créant la beauté par nos créations picturales nous créons une promesse de bonheur. Inversement la possibilité du plaisir de la création peut être un commencement de beauté et de l’harmonie.
Photo 11. Lors de l’inauguration de l’exposition Le Président-fondateur du festival Monsieur Refki Gollopeni. Photo12-13. L’Hôtel Solid a accueilli le FESTARI2020 : Le magnifique paysage panoramique de la région riche en couleur.
+ des photos: www.facebook.com/media/set?vanity=larissa.noury&set=a.10224511023303333
Photo1. L’affiche du Festari festival. Photo 2. Lors de vernissage les participants du festival avec le maire de la ville de Suhareka M.Bali Muharremaj. Photo3. Larissa  Noury  avec Muhamet Ahmet Metis, commissaire de l’exposition et ancien directeur du Musée national du Kosovo, M. Skender Boshtrakaj. Photo-4, 5, 6, 7, 8, 9, 10. Les œuvres de Gezim Berisha, Larissa Noury, Eelena Dragusha, Muhamet Ahmet Metis, Fehmi Hoxha, Amarildo Ruci, Sabri Behrami.
“On a dit que la beauté est une promesse de bonheur. Inversement la possibilité du plaisir peut être un commencement de beauté.” 
Marcel Proust
« « Festari » est un festival international d’art, de culture et du vin au Kosovo. Il a eu lieu du 24 au 28 septembre 2020. Cette année, sa 19ème édition se déroulait dans la ville de Suhareka. Malgré le contexte difficile pour la dix-huitième année consécutive, le Festival a rencontré un très vif succès auprès d'un public varié. Ce festival artistique est un évènement qui englobe un large éventail de genres artistiques, notamment la musique, la danse, le cinéma, les beaux-arts, la littérature, la poésie, etc. Rendez-vous incontournable de tous les amateurs de l’art pictural, le festival accueille chaque année des artistes de renommée internationale
«FESTARI 2020 »
A l’occasion de Paris design week 2020, un des plus beaux hôtels particuliers de Paris l’Hôtel de Soubise invite le visiteur à découvrir un univers éblouissant composé de deux ensembles dans le salon et la chambre du Prince de cette demeure historique. Avec l’exposition « Allégories » le musée des Archives Nationales célèbre les créations de la Maison METAPHORES et le designer Pierre Gonalons. Cette exposition spectaculaire et multicolore est composée à partir de collaborations riches et multiples pour à la fois mettre en valeur les somptueux intérieurs rococo du XVIIIe siècle, mais aussi les créations contemporaines créées et inspirées par Pierre Gonalons. En grand admirateur de l’histoire des arts décoratifs il cherche à construire un carrefour d’espaces, d’époques historiques et de styles, et invite le public à un dialogue visuel avec ses contrastes surprenants entre les espaces rococo et baroques et une vingtaine d’objets singulièrement actuels. Sublimées par des colorations et des ennoblissements raffinés, les étoffes d’ameublement de Métaphores, présentées ici, montrent une identité visuelle très forte, au toucher unique et aux palettes subtiles « impressionnistes ». Cet univers riche et pluriel stimule l’imaginaire du public ordinaire et inspire les architectes et les décorateurs professionnels pour rêver et créer. De ce mariage osé et contrasté naissent des allégories qui nous font penser à un environnement au style éclectique, mais sensuel, solaire mais structuré, graphique mais plein de couleurs dynamiques.
L’exposition est ouverte au public jusqu’à 5 octobre 2020, Hôtel de Soubise, 60, rue des Francs Bourgeois, 75004 Paris.
Photos 1,2,3. Magnifique architecture de l’hôtel de Soubise : Façade principale, Chambre et Le Salon Ovale de la Princesse. Photo 4-5. Pierre Gonalons et son univers d’« Allegories » au magnifique l’hôtel Soubise. Rencontre avec coloriste designer Larissa Noury. Photo 6,7,8,9. Détails de l’exposition. Photo 10-12. L’ensemble de tissu de l’exposition par la maison Métaphore est une composition des matières fraiches et lumineuses, le slogan de Métaphore : « Faire vibrer la fibre émotionnelle ». Visite virtuelle : https://www.facebook.com/media/set/edit/a.10224406835378700
Demain se prépare aujourd’hui. Le Salon Maison&Objet détecte les changements et explore les tendances pour nous donner les clefs d’interprétation des nouveautés de la décoration, du design et de l’art de vivre. Un évènement mondial Paris Design Week avec Le FRENCH DESIGN by VIA, a proposé cette fois-ci de découvrir ou redécouvrir la création française à travers plus de 200 lieux Parisiens : ateliers, boutiques, musées, hôtels particuliers.
Design week de Paris et ses « Allégories »
Comme Odilon Redon et Puvis de Chavannes il a cherché sa propre voie dans la peinture qui a été rapidement qualifiée de symboliste.  Son style et sa palette ont connu une évolution surprenante de ses débuts romantiques jusqu'aux jaillissements colorés de la fin de sa carrière qui en font le premier artiste à avoir, consciemment ou non, touché à l'abstraction dans laquelle toute référence à un sujet figuré a disparu au profit de traînées de couleurs luminescentes.
Doué d'une imagination peu commune et Influencé par les œuvres de la Renaissance italienne il a inventé des paysages somptueux et imaginaires souvent inspirés par Vinci. Il a su gardé un sens suraigu de la couleur dans toutes ses créations. Tirant son inspiration de dessins, photographies et livres qu'il collectionnait, il réalisa des œuvres parfois controversées marquées par la fièvre romantique : pour cela il a employé les effets faciles des couleurs, les débordements d'un pinceau, de forts contrastes d'ombre et de lumière. « Gustave Moreau s'adonne au symbolisme. […] Son talent consiste à prendre des sujets déjà traités par d'autres peintres et à les représenter d'une autre manière, beaucoup plus adroitement. Il peint ces rêveries – mais pas ces rêveries simples et bienveillantes comme nous faisons tous, pécheurs que nous sommes – mais des rêveries subtiles, compliquées, énigmatiques, dont on n'arrive pas tout de suite à démêler le sens. Quel est, à notre époque, le sens d'une telle peinture ? – il est difficile de répondre à cette question. » -  écrivait Émile Zola à la suite de l’exposition des œuvres de Moreau au Salon de 1876. Ainsi il devient le précurseur du symbolisme, 10 ans avant la création officielle du manifeste des symbolistes.
La présence de Gustave Moreau à l’exposition universelle de Paris en 1878 marque durablement de nombreux peintres et poètes que l'on dira symbolistes. Parmi eux, le jeune Odilon Redon qui admire les œuvres du maître : « L'excellente qualité de son esprit et le raffinement qu'il met dans la pratique de l'art de peindre, le placent à part dans le monde des beaux-arts contemporains ».
L’Opéra de Paris fait appel à lui pour dessiner les costumes de l’opéra « Sapho » de Charles Gounod : il a créé alors 30 dessins pour les costumes et a été invité à la première le 2 avril 1884. Il est nommé membre du jury pour l'admission aux Beaux-Arts de la future Exposition universelle de 1889 et élu comme membre de l’Académie de Beaux-Arts en 1888. Il est devenu le professeur de peinture à l’école de Beaux-arts de Paris à partir de 1892. Son enseignement a été très apprécié par ses étudiants tels que Henri Matisse, Albert Marquet, Léon Lehmann, Georges Rouault, Léon Printemps et d’autre. Il leurs disait : « Exercez votre cerveau, pensez par vous-même. Que m'importe que vous restiez des heures entières devant votre chevalet si vous dormez ».  Moreau a laissé de nombreux écrits. Dans un de ceux-ci, il a défini son art: " L 'évocation de la pensée par la ligne, l 'arabesque et les moyens plastiques. " Il était aussi singulier dans son rapport à la couleur, car à la différence des autres ateliers qui n'autorisaient l'étudiant à peindre qu'une fois son dessin bien assuré, Moreau enjoint très tôt les siens à user de la couleur. Il rompt ainsi avec une tradition toute ingresque selon laquelle « le dessin est la probité de l'art » mais ne souscrit pas non plus à la démarche impressionniste qui veut que rien ne s'intercale entre la vision du peintre et la toile ; Moreau dit au contraire que la couleur doit être en adéquation avec l'idée du peintre, elle doit être au service de son imagination et non pas de la nature.
Son ultime conseil fut le suivant : « Faire simple et s'éloigner du faire lisse et propre. La tendance moderne nous mène à la simplicité des moyens et à la complication des expressions ». « Maître libéral et cultivé, véritable père pour ses élèves, il voulut non pas former des peintres selon les poncifs de l'Ecole, mais développer leurs qualités innées en leur transmettant un savoir positif ouvert aux innovations et à l'imagination de la couleur. En ce sens, Gustave Moreau constitue le lien qui unit le romantisme au fauvisme. A la fin de sa vie, alors que l 'Académie des Beaux-Arts, dont il était membre, luttait en vain contre la nouvelle peinture et proclamait bien fort que le bel art se mourait, il affirmait, devant ses élèves, que tout, au contraire, il allait commencer. » - Pierre-Louis Mathieu.
La seule exposition personnelle de Gustave Moreau de son vivant en 1886 a été organisée dans la galerie Goupil à Londres et à Paris grâce à Théo Van Gogh gérant de la galerie. Trouvant le succès assez tard à partir de 1880 il n 'aimait guère, se séparer de ses créations. Son rêve était la transformation de sa maison en musée.
En 1897 Moreau a rédigé son testament : « Je lègue ma maison sise 14, rue de La Rochefoucauld, avec tout ce qu'elle contient : peintures, dessins, cartons, etc., travail de cinquante années, comme aussi ce que renferment dans ladite maison les anciens appartements occupés jadis par mon père et par ma mère, à l'État, où à son défaut, à l'École des Beaux-Arts, ou, à son défaut, à l'Institut de France (Académie des beaux-Arts) à cette condition expresse de garder toujours – ce serait mon vœu le plus cher – ou au moins aussi longtemps que possible, cette collection, en lui conservant ce caractère d'ensemble qui permette toujours de constater la somme de travail et d'efforts de l'artiste pendant sa vie ». Le legs fut accepté par l’état en 1902. Il est vrai que Gustave Moreau n 'a pas attendu la fin de siècle pour avoir un musée, créé après sa mort dans son hôtel particulier grâce au legs qu'il laissa, au cœur de Paris du siècle dernier, dans le quartier de la Trinité, naguère paradis des peintres et des écrivains, appelé alors la Nouvelle Athènes. Mais combien de Français, parmi les milliers de visiteurs qui chaque année se rendent au Musée Gustave Moreau, décidément plus connu des Américains et des Japonais que des compatriotes du peintre ?
Photo 8.9. Les costumes pour l’opéra Sapho de Charles Gounot. Photo 10. Autoportrait d l’artiste. Photo 11,12. Les couleurs pour les toiles en huile et les aquarelles : « matériel de l’artiste ». +Plus des photos : www.facebook.com/larissa.noury/media_set?set=a.10224372837248768&type=3
Photo 1. Dans cette maison acquise par le père du peintre Louis Moreau, architecte de profession, Gustave Moreau a créé son grand atelier.  Puis il engage l’architecte Albert Lafon pour les travaux de transformation pour y installer le musée de son œuvre. Photo 2,3. L’atelier de Gustave Moreau a conservé toute la magie de son atmosphère originelle, rempli des toiles dont la beauté mystérieuse et la richesse chromatique sont difficiles à décrire. « Il faudrait créer un mot tout exprès si l'on voulait caractériser le talent de Gustave Moreau, le mot colorisme, par exemple, qui dirait bien ce qu'il y a d'excessif, de superbe et de prodigieux dans son amour pour la couleur » - Charles Blanc, membre de l’Académie française.
Photo 4.5 « Chanteur arabe », « Solitude », les aquarelles. Davantage encore que dans ses tableaux, Moreau révèle ses dons de peintre coloriste dans cet art de virtuose qu'est l'aquarelle. « Guère n'est besoin de commentaires pour en apprécier la richesse chromatique, la liberté d 'invention, la perfection formelle. » (P-L.Mathieu). Photo 6,7. L'escalier en spirale (1895) dessiné par Albert Lafon, reliant les deux ateliers du musée Gustave Moreau.
« J 'aime tant mon art que je ne serai heureux que quand je le ferai pour moi seul »  Gustave Moreau
Peintre, graveur, dessinateur et sculpteur, un véritable phénomène littéraire, Gustave Moreaux nous a offert un lègue immense : une œuvre à la fois sombre et pittoresque chargée de références à l’histoire, à la mythologie, à la littérature et à l’art antique.
« Les Couleurs symboliques de Gustave Moreau.»
Photo 6-7. Les créations contemporaines avec les motifs « Eléphants et tigres », 1926
Photo 8. « Le carré marin », Dufy renouvelle les motifs d’impression sur tissu au grand plaisir de Charles Blanchini : « Comme vous, je pense qu’il y a beaucoup à espérer des tissus d’ameublement traités à la moderne : vous avez dans ce sens ouvert une voie qui ne demande qu’à être plus largement suivi… »
Photo 9. Cape Paul Poiret, 1925. Motif R.Dufy, pour la maison Blanchini-Férier (tissu).
Photo10-12. Les détails de l’exposition.
Plus de photos par Larissa NOURY dans le catalogue : https://www.facebook.com/media/set/?vanity=larissa.noury&set=a.10224155501415508
Photo1. Croquis de mode par Dufy « Soieries de Bianchini-Férier pour Paul Poiret », publiés dans la Gazette du Bon ton, n°1,1920. Leur collaboration connait son acmé en 1925 lors de l’Exposition internationale des Arts décoratifs à Paris. Dufy créa des teintures monumentales pour la péniche Orgues du couturier. Le roi de la mode du début du XX° siècle, Paul Poiret disait : « Quand j’ai commencé faire ce que je voulais dans la couture, il n’y avait plus des couleurs du tout sur la palette du teinturier. Tu ce qui était doux, délavé et fade était à l’honneur. J’ai jeté dans cette bergerie quelques loups solides : les rouges, les verts, les violets, les bleus roi firent chanter tout le reste. »
Photo 2. « Un tableau est une partition d’orchestre et le spectateur trace lui-même le rythme de la mesure avec l’ampleur ou la rapidité de son regard » - Raoul Dufy.
Photo 3. « La fenêtre aux volets verts ».  « Ne croyez pas que, si les peintres peinent si souvent les fenêtres, c’est par souci de l’encadrement. Non, c’est parce que peindre et ouvrir une fenêtre, c’est pareil » - R.Dufy.
Photo 4-5. La robe-manteau La Perse, R. Dufy (motif)-Blanchini-Férier (tissu), 1912. Avant d’être imprimées sur tissu, les compositions à la gouache ou à l’aquarelle de Dufy faisaient l’objet d’essais des gravures et des couleurs empreintes sur des feuilles de papiers ; « Arabesques florales » et « Fleurs étoilées », 1911.
Photo 6-7. Les créations contemporaines avec les motifs « Eléphants et tigres », 1926
Il réalise en 1910 les bois gravés pour le Bestiaire de Guillaume Apollinaire. Ce travail lui donne l’idée de créer des impressions de tissu. Le grand couturier Paul Poiret qui a été impressionné par ses tableaux lui propose une collaboration pour ses modèles. Dufy se lance dans la création de motifs pour les tissus de mode et de décoration. L’impression de certains tissus est alors réalisée à l'aide de tampons de bois gravés. Avec Paul Poiret, il monte une petite entreprise de décoration et d'impression de tissus, « La Petite Usine ». Il y imprime ses premières tentures et étoffes qui feront la renommée de couturier Paul Poiret. Un an plus tard, il est engagé par la société Bianchini–Férier, une des principales maisons fabriquant de soieries lyonnaise pour laquelle il créera d'innombrables motifs à partir de ses thèmes favoris (animaux, oiseaux, fleurs, papillons, naïades …) : ils seront aussi « mis en carte » pour le tissage sur les métiers Jacquard. Cette collaboration se prolongera jusqu'en 1930.
Né au Havre, Dufy est fasciné par la mer qu’il contemple depuis le port et les plages de sa ville natale. Le Bleu devient alors sa couleur, la seule à avoir « sa propre individualité » pour représenter les paysages, que ce soit la Normandie ou la Méditerranée, ainsi que les fêtes qu’il affectionne. A partir ses nombreuses aquarelles et peintures, Raoul Dufy prolonge sa création vers le textile. Son style original confirme une autonomie à la fois de la ligne presque baroque et de la couleur qui ne suit qu’imparfaitement le contour du dessin. En observant à Honfleur une petite fille habillée en robe rouge courir sur la jetée en 1926, il remarque que la rétine de son œil retenait plus longtemps la couleur que la silhouette de la fillette. Couleur, mouvement et répétition libre et sérielle sont donc les maitres mots qu’il décline dans tous les arts comme pour échapper à la fuite du temps qui passe. La musique également ressurgit dans son œuvre : on y trouve les symphonie musicales et lumineuses et les couleurs ensoleillées qui font vibrer les courbes et les volutes décoratives de son graphisme unique.
Le musée des Beaux-Arts de Quimper présente une exposition Raoul Dufy. Les années folles. Issue d’une collection particulière plus de 300 œuvres comprenant une vingtaine de robes et une centaine de projets et tissus, elle montre la richesse d’inventivité de ce créateur. La collection et sa palette hautement chromatique donnent un aperçu de la hardiesse et de la justesse des trouvailles de Dufy qui ont largement influencé et alimenté les créations de grands couturier à partir des années folles jusqu’à nos jours. L’exposition est ouverte au public jusqu'au 7 septembre 2020.
Raoul Ernest Joseph Dufy, (3 juin 1877, Havre - 23 mars 1953, Forcalquier) , est l’un des artistes français les plus marquants du XX° siècle. Peintre, dessinateur, graveur, illustrateur de livres, céramiste, créateur de tissus, de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, d'espaces publics et de théâtre français, il a su, à l’instar de Gauguin abolir les frontières entre art majeur et art mineur. Son fort attachement à la lumière et à la couleur a été démontrée par ses créations lors d’une carrière protéiforme. Ce sont des variations sur les sujets de la mer, des régates, de la musique et des fêtes pavoisées dans les techniques les plus variées qui témoignent de la diversité surprenante de l’œuvre d’un chantre de la modernité et du bonheur de vivre. Gertrude Stein disait que « Raoul Dufy est plaisir ».
« Manier des couleurs et des lignes, n’est-ce pas une vraie diplomatie, car la vraie difficulté c’est justement d’accorder tout cela. » - Raoul Dufy.
« Raoul Dufy et la Mode : les années folles. »
Sous le Second Empire, l'ouest parisien est devenu la terre d'élection de la haute bourgeoisie. Les Champs-Élysées se bordaient alors d'immeubles et d'hôtels particuliers. C'est pourquoi la marquise de Païva décida d’y réaliser son rêve de créer la plus belle et somptueuse demeure dans le style de la renaissance italienne. Les étonnants décors témoignent de sa personnalité, de ses goûts, de son quotidien et plus généralement de l'art de vivre à Paris sous Napoléon  III. L’hôtel est pensé comme un écrin exceptionnel, il est enrichi par les réalisations des meilleurs artistes et artisans de l'époque. Une équipe d'une vingtaine de peintres et sculpteurs, placés sous l'autorité de l'architecte Pierre Manguin, y a travaillé là. Des peintures de Paul Baudry y côtoient des sculptures de Jules Dalou, d'Albert Emest Carrier-Belleuse, de Louis-Ernest Barrias, de Léon Cugnot ou encore d’Eugène Delaplanche. La Païva aurait servi de modèles à plusieurs œuvres, peintures et sculptures à l'extérieur comme à l'intérieur de l'hôtel. On admire encore dans ces splendides salons des céramiques de Théodore Deck et de superbes cheminées de Barbedienne.
On raconte que la plus fameuse des courtisanes du second Empire Blanche, qui se fit appeler Thérèse, puis Esther Lachman, puis finalement la marquise de Païva «  laissait entendre qu’elle était la fille d’un grand-duc  ». A la vérité, elle était née aux confins de la Russie polonaise, d’une famille juive très misérable. Très tôt, on la maria à un petit tailleur de Moscou. Elle s’enfuit, laissant à son mari un enfant trop encombrant. Ses ambitions allaient bien au-delà. Son deuxième mari fût un Portugais, le marquis Ajauro de Païva, qui lui offrit le titre de marquise et lui fit cadeau d'un hôtel particulier, élevé place Saint Georges en 1840. La courtisane fit par la suite annuler son mariage avec le marquis en 1871. C’est son troisième mariage avec le comte de Donnersmarck qui «  allait lui permettre de rendre à cette idole le culte le plus étendu et le mieux avoué  ».   Elle acheta sur le champ un terrain aux Champs-Elysées pour y construire «  le temple de l’amour vénal  ».
En effet la marquise de Païva n’était pas uniquement ce qu’on appelle «  une belle horizontale  », comme on le disait à l’époque. Elle était une femme très cultivée qui parlait plusieurs langues et organisait des salons littéraires où elle recevait des artistes, des auteurs, des musiciens  :  Théophile Gauthier, les Goncourt, Léon Gambetta, Josef Renan, Emil de Girardin etc., toute la société intellectuelle et artistique de l’époque… mais seulement des hommes! Les femmes n’étaient pas admises dans les salons célèbres…
L'éblouissante richesse du décor, les marbres, les bronzes, les céramiques, les mosaïques et les boiseries, contribuent à faire de cet hôtel l'un des plus remarquables exemples d'architecture privée du XIXe siècle. Sa plus belle partie est le grand escalier entièrement en onyx  : la rampe, les marche et les murs sont réalisées avec un magnifique onyx d’Algérie. La somptueuse cheminée de la salle à manger, le riche plafond du grand salon, les élégantes cariatides de la chambre, la salle de bain orientale et la baignoire d'onyx comme bien d'autres trésors que l’on découvre dans cette hôtel particulier : rien n’y fut trop beau aux yeux de sa propriétaire marquise de Païva.
Depuis 1903 hôtel Paiva abrite le club "The Travelers". Depuis 1980, il est classé au titre des Monuments Historiques.
Photo 7-8. La Salle de bain orientale du style moresque. Sa baignoire en onyx et argent avec trois robinets  : l’eau chaude, l’eau froide et le champagne, lait, tilleul ou l’eau parfumée à base de décoction de fleurs.  Photo 9. Salle à manger à gauche de l'escalier du vestibule d'entrée. Photo10. La marquise de la Païva. Photo11. La salle à manger avec le Jardin d’hiver. Photo 12. La splendide cheminée en malachite est encadrée par deux nymphes en bronze dorée (seul exemple d'entourage de cheminées en malachite connu à Paris). Voir plus des photos  : https://www.facebook.com/larissa.noury/media_set?set=a.10223751634279082&type=3
Photo 1.-2. L’escalier en onyx jaune massif et son décor d’or sont particulièrement impressionnants et absolument magnifiques. C’est un des plus beaux escaliers des demeures privées en France et un des plus beaux à Paris après celui de l’Opéra Garnier. Une carrière spéciale d’onyx a été ouverte en Algérie qui après la réalisation de cet escalier a été épuisée. Photo3. Le vestibule aux couleurs symboliques de la richesse et de la gloire (rouge, noir et or) servait à l’aboyeur pour annoncer les invités avant de les introduire dans le salon qui donne sur l’avenue des Champs Elysées. Photo 4. La façade de l’hotel, détail d’entrée. Photo 5-6. Grand Salon décoré par Paul Baudry et Eugène Delaplanche.
Paris est une fête, et surtout un mystère. Entre l’incontournable Arc de la Triomphe d’un côté et la place Concorde de l’autre, les 1910 mètres de l’une des plus belles avenues du monde, les Champs Elysées, abrite de nombreuses façades ouvragées et aussi des trésors cachés. L’un d’entre eux est l’Hôtel de la Païva. Cette très belle demeure du Second empire a été élevée au bas de Champs Elysées entre 1856 et 1866.
« Hotel de la Païva »
Après 1893, il n’a cessé d’aménager et de transformer ces deux parties  : le Clos normand, qui est un jardin de fleurs devant la maison, et le jardin d’eau d'inspiration japonaise, à la végétation abondante et où des nénuphars planent comme des couronnes à la surface de l’eau. «  J’ai mis du temps à comprendre mes nymphéas, écrivait Monet. Je les cultivais sans songer à les peindre… Et puis, tout d’un coup, j’ai eu la révélation des féeries de mon étang. J’ai pris ma palette. Depuis ce temps je n’ai guère eu d’autre modèle… je suis dans le ravissement." A Giverny, Monet se sentait plus libre d'expérimenter sur le plan technique - en utilisant des toiles de plus grandes dimensions et en s'appuyant moins sur le dessin du motif - parce que, dans son jardin, il pouvait contrôler la nature. Un motif ne s'y trouvait pas par accident, il était au contraire le résultat d'une intention délibérée. Monet concevait les massifs de fleurs et coordonnait les couleurs. Son travail se met à refléter de plus en plus ses souvenirs et ses émotions plutôt que l'impression d'une scène transitoire. Son style devient aussi plus physique. Les coups de brosse minutieux de ses œuvres de jeunesse font place à des coups de brosse plus larges. Dans les années 1870 il peignait par mouvements du poignet, tandis que dans les années 1920 il effectue de grands mouvements du bras et de tout le corps. Ces changements ont une explication  : Monet éprouve les conséquences douloureuses d’une double cataracte qui altère et menace sa vue.   «  Ma mauvaise vue signifie que je vois tout comme au travers d’un brouillard, écrit–il. C’est tout de même très beau, et c’est ce que j’aimerais pouvoir présenter  ».
Le jardin de Giverny, cet espace clos à l’abri des murailles de rhododendrons et d’azalées, servira au maitre pendant près de 30 ans pour ses très nombreuses études. Le jardin d’eau a été le lieu où Monet a puisé son inspiration  : il réalise quelque trois cent tableaux exclusivement voués aux motifs de son jardin d’eau. Après la série des ponts japonais (au moins 45 peintures) il se consacra à celle des nymphéas (une série de 250 peintures à l’huile), jusqu’à la conception et la mise en œuvre des Grandes Décorations des Nymphéas léguées par Monet à l’Etat Français et exposées à l'Orangerie. «  Toutes les énergies de radiation du ciel et de la terre sont ainsi appelées à comparaître simultanément devant nous l’indicible stupéfaction d’un spectacle où se confondent les joies du rêve et la fraicheur de la sensation primitive. Une aspiration d’infini soutenu des plus subtiles sensations de réalité tangible, et fusant, de reflets en reflets jusqu’aux suprêmes nuances de l’imperceptible…  », - écrivait Georges Clemenceau, l’ami de jeunesse, le protecteur et le panégyriste de Monet.
C’est grâce aux lègues de Michel Monet, second fils du peintre, que l’Académie des beaux-arts reçoit en 1966 la propriété de Giverny avec sa maison et son jardin tandis que le musée Marmottan reçoit la collection privée des magnifiques peintures héritée de son père. Ainsi le musée Marmottant devient le temple de l’impressionnisme et Giverny le centre qui a pour vocation de faire connaître les origines, le rayonnement géographique et l’influence de l’impressionnisme sur la peinture moderne abstraite.
Photo 6. Longtemps abandonnée après la mort de peintre, la maison au crépi rose et son jardin ont retrouvé l’atmosphère et le charme d’autrefois grâce à une légation par le second fils de Claude Monet, Michel, et au mécénat et à des dons généreux en majorité américains et japonais. Ses hôtes sont tous ceux qui marquèrent la culture de l’époque  : Zola, Cézanne, Clemenceau, Proust, Pissarro, Berthe Morisot, Octave Mirbeau...Photo 7-9. Le jardin de Giverny et ses harmonies. Photo 10-12. Claude Monet « La maison vue du jardin aux roses  », 1922-1924. «  La vue diminuée de Monet a ouvert une nouvelle voie à son art. Les souvenirs et l'invisible y jouent un rôle plus important que les perceptions de l'expérience directe. Nous devons apprendre à voir ces dernières images de son jardin à Giverny non pas comme des images rendues de plus en plus confuses par son incapacité à voir clairement, mais comme des images dans lesquelles les traces dans la mémoire de Monet du lieu qu'il avait planté, entretenu et avec lequel il avait vécu si longtemps, - les chemins, les plantes et les cours d'eau de son jardin - sont venues remplacer les images toujours plus fragiles de son œil défaillant.  », - Michael Marrinan. Stanford University.
Plus de photo: https://www.facebook.com/larissa.noury/media_set?set=a.10223647534556654&type=3
Photo1. «  Impression, soleil levant  » de Monet, 1872. Musée Marmottan. Photo 2-3. «  Les nymphéas  », détail  : «  On est plongé dans une substance intemporelle qui tient du liquide et du végétal, où la lumière ne vient de nulle part  », Georges Clemenceau. Photo 4. «  Cathédrale de Rouen. Effets de soleil. Fin Journée  », 1892. Kazimir Malevich a déclaré de manière prophétique  : «  La cathédrale de Monet a une importance capitale pour l’histoire de l’art et oblige des générations entières à changer leurs conceptions… Ce n’était pas la lumière et l’ombre qui constituaient son objectif principal, mais la peintures placée dans l’ombre et la lumière  ». Photo 5. La salle du musée Marmottan crée par Jacques Carlu, architecte académicien et conservateur du musée, a été inspirée par celle de l’Orangerie aux Tuileries.
«  Monet ce n’est qu’un œil, mais  mon Dieu, quel œil  !  » - Paul Cézanne.
Monet est considéré comme l'un des fondateurs de l’impressionnisme, un courant pictural qui est né en France dans les années 1870. L’histoire raconte que c’est à la suite de l’exposition d’un tableau  «  Impression, soleil levant  » de Monet dans les salons de Nadar en 1874 que la critique déchainée a baptisé ce nouveau mouvement ainsi. Il est caractérisé par de petits coups de pinceaux destinés à reproduire la lumière réfléchie, et surtout, par l'impression visuelle de l'artiste devant une scène, généralement en plein air. Pour comprendre la peinture impressionniste de Claude Monet et son cheminement vers l’abstraction il faut entrer dans l’univers féerique de son jardin à Giverny. Ses dernières toiles ne correspondent pas à la définition classique de l'Impressionnisme. La technique la perception révolutionnaire de Monet s'est profondément modifiée à Giverny en Normandie.
« Monet et son univers »
Née en Aix-en-Provence, Paul Sézanne n’est jamais allé en Italie, mais il s’est nourri toute sa vie de ses richesses multiples  : paysages, lumières, terres, mais aussi son histoire (de l’antiquité à ses contemporaines) sans oublier l’Italie de peintres et graveurs qu’il découvre au musées. Il observe, il s’intéresse à la manière dont les tableaux sont créés et ensuite il réintègre ses observations dans ses compositions, que ce soit un paysage, la nature morte ou une scène religieuse. Il s’intéresse tout d’abord à une composition et sa dynamique, à sa gamme chromatique, sa facture et l’atmosphère crée par un équilibre des masses colorées. L'exposition «  Cézanne et les maîtres. Rêve d’Italie  » installée au Musée Marmottant Monet revient pour la première fois sur le lien très fort entre Cézanne et les chefs d'œuvres des plus grands maîtres de la peinture italienne. Ce sont les œuvres de grands peintres Vénitiens – Tintoret, Bassano, et d’un illustre élève du Titien, El Greco qui seront en accord avec l’état d’esprit du jeune peintre Cézanne  : elles vont permettre d’adapter à ses propres recherches le principe de la peintures «  sculptée  » quand d’un seul coup de pinceau peuvent naitre à la fois un volume, une teinte, une lumière, une forme.
Cézanne développe et met au point sa méthode de travail, essentiellement sur le motif simple et connu. Il dessine par une succession de traits méticuleux et colorés et de lignes disjointes la géométrie des objets ou du paysage en plans successifs suivant la perspective aérienne. La précision de la dégradation des couleurs par touches juxtaposées considérant l'ombre comme une couleur, généralement du bleu, accentue le contraste clair-obscur.  
«  Le paysage se pense en moi, et j'en suis la conscience."- disait-il. Les paysages classiques et historiques de Nicolas Poussin, qui s’est établi pendant une quarantaine années à Rome, la capitale des arts en XVII siècle, ont marqué profondément la peinture de Cézanne. En revanche il n’invente pas un paysage idéal comme Poussin dans le secret de son atelier  ; son ambition est de puiser les formes et les couleurs des paysages réels du pays d’Aix, de sa Provence natale et créer une œuvre noble, originale et moderne. Sa peinture en terme d’exploration de l’espace, de forme, de volume par la couleur passe d’un bout à l’autre de sa carrière  : les natures mortes par leur simplicité deviennent un pur sujet de ses recherches des constructions composées, des factures chromatiques des nuances et de formes austères au changement de la lumière.
Par la suite c’est lui-même qui va influencer les peintres italiens du Novecento  : «  Nous retrouvons Cézanne en tête de tous les chemins de la peinture moderne. Réaliser la parole du travailleur taciturne de Provence est, aujourd’hui plus que jamais, un mot d’ordre  », - a écrit célèbre Margherita Sarfatti en 1920.
Devenu reconnu par la suite de ses expositions à Paris au début du XX siècle l’œuvre de Sézanne s’est imposée comme une référence incontournable des mouvements avant-gardes  : le cubisme français, le futurisme italien, l’expressionnisme et les autres. L’équilibre et l’harmonie de son style est un lien entre tradition et la modernité.
L'exposition «  Cézanne et les maîtres. Rêve d’Italie  » est installée au Musée Marmottant Monet jusqu'au 3 janvier 2021. L'occasion de découvrir Cézanne et sa peinture d'un tout nouvel œil !
Photo 1,2. « La Montagne Sainte Victoire » ,1890 et détail du tableau. Chez Sézanne ce n'est pas le contour qui crée l’objet, c'est la couleur. Celle-ci est répartie également dans tout le tableau, ce qui donne une impression de densité. Le tableau n'est pas composé, il est construit par des tâches de couleur isolées (structure moléculaire). Les contours sont vagues, irréguliers, indécis, car ils servent à établir la liaison entre deux couleurs voisines. Photo 3,4 « Château Noir », 1905 et détail du tableau. Paul Sézanne  : « La nature, pour nous hommes, est plus en profondeur qu’en surface, d’où la nécessité d’introduire dans nos vibrations de lumière, représentées par les rouges et les jaunes, une somme suffisante de bleutés, pour faire sentir l’air.  » Photo 5,6.  «  Bouteille de liqueur  », 1890 et détail du tableau.  P. Sézanne  : « Quand la couleur est à sa richesse, la forme est à sa plénitude » Photo 7. « Homme assis », 1905-1906. Cézanne a déclaré qu'il fallait remplacer le modelé par la modulation des couleurs. En pratique, il se désintéresse de la composition, dont il ne respecte pas les lois traditionnelles. Tout ce qui se rapporte à la forme est relégué à l'arrière-plan. Les couleurs ont une qualité unique, une puissance absolument inédite. Photos 8,10 Détail d’exposition. Photo 9. « Madame Sézanne accoudée », 1876. Photo 11-12. Le magnifique Musée Marmottant a parfaitement mis en valeur l'exposition « Cézanne et les maîtres. Rêve d’Italie ».
"La couleur est le lieu où notre cerveau et l'univers se rencontrent."  – Paul Sézanne.
Considéré comme le précurseur de l’art moderne, rangé à la fois aux côté des impressionnistes et des postimpressionnistes, Paul Cézanne a eu sa propre voie dans la création picturale. Après lui, fauves, cubistes ou encore surréalistes se revendiquent tous de sa peinture colorée, lumineuse et géométrique. Incompris par ses contemporains, nié par les critiques d’art il se décrivait modestement comme le « primitif d’un art nouveau ». La Méditerranée était sa principale source d’inspiration et a permis la naissance des œuvres lumineuses aux tons tranchés et compositions sans contours précis.
«  Cézanne et les maîtres. Rêve d’Italie  » au Musée Marmottant-Monet »
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« Je ne songeais plus qu’à faire chanter mes couleurs sans tenir compte de toutes les règles et interdictions… entrer directement dans l’arabesque avec la couleur », - Henri Matisse, Saint Tropez.
Photo1,11,12. L’exposition immersive « Monet, Renoir … Chagall. Voyages en Méditerranée »   à L’Atelier des Lumières est une création Gianfranco Iannuzzi - Renato Gatto - Massimiliano Siccardi - avec la collaboration musicale de Luca Longobardi.
Photo2.-5. Détails de l’exposition numérique avec les œuvres de Renoir, Monet, Pissarro, Matisse, Signac, Bonnard, Derain, Vlaminck, Duffy.
Photo6. Panorama de l’exposition numérique avec les peintures et les vitraux de Chagall dans la grande salle.
Photo7-8. « Yves Klein. Infini Bleu » - est une immersion totale dans la matière et la sensibilité.
Photo9-10. « Journey » est créé par le groupe Nohlab, spécialisé dans la production d’expériences pluridisciplinaires (art, design, haute technologie
L’Atelier des Lumières est un nouveau centre d’Art, installé dans une ancienne fonderie à Paris et dont les expositions immersives ont beaucoup de succès. Conçu comme de véritables voyages oniriques, ces installations numériques sont créées comme des œuvres reliant les formes, les couleurs, les lumières, la musique et les mouvements en une seule harmonie. Après le succès des expositions sur l’œuvre de Gustave Klimt, d’Egon Schiele, sur les créations de Hundertwasser et les chefs-d’œuvre de Van Gogh, L’Atelier des Lumières propose aux spectateurs une nouvelle expérience poétique : l’exposition « Monet, Renoir … Chagall. Voyages en Méditerranée », un parcours de l’impressionnisme à la modernité. Plus de 500 œuvres d’artistes célèbres de cette époque, oeuvres aujourd’hui dispersées à travers le monde, sont projetées et mises en espace dans l’Atelier des lumières pour l’enrichir de couleurs éclatantes et des variations lumineuses qu’inspire la Méditerranée.  Elles sont projetées sur les monumentales façades de l’ancien fonderie et expriment toute la sensibilité de ces artistes. Des couleurs vives et puissantes submergent l’espace haut parfois de plus de 10 m sous les yeux ébahis des visiteurs. Plus de mille images en mouvement défilent grâce à une technologie numérique de pointe utilisant 140 vidéo-projecteurs lasers et 50 enceintes électro-acoustiques. Ce dispositif novateur place le visiteur au cœur de l'œuvre.
Cette grande création sonore et chromatique montre une représentation de chef d’œuvres d’une vingtaine de peintres dont Renoir, Monet, Pissarro, Matisse, Signac, Bonnard, Derain, Vlaminck, Duffy, ou Chagall : aucune œuvre n’a subi ni ajout ni modification, les tableaux sont seulement agrandis, mis en musique et en mouvement, créant ainsi une symphonie de couleurs, un nirvana d'émotions qu’accompagne un choix d’œuvres musicales célèbres... La palette démultipliée inspirée par les voyages des artistes en Méditerranée enveloppe le spectateur, dans un espace en quatre dimensions, la quatrième dimension étant la musique. Le spectateur semble ainsi déambuler dans les chefs-d’œuvre artistiques comme dans un rêve.  De l’impressionnisme de Renoir et Monet au pointillisme de Cross et Signac, en passant par le fauvisme de Vlaminck, Derain, Marquet, sans oublier les contrastes spectaculaires de Matisse, on y retrouve en plus les plus grands coloristes du XXème siècle : Bonnard, Duffy et Chagall. Cette magnifique exposition montre comment les grandes personnalités artistiques ont été inspirées et remplies d’idées nouvelles par la douceur des couleurs du paysage méditerranéen, ouvrant une page nouvelle de la modernité picturale.
« Yves Klein. Infini Bleu » et « Journey » sont deux parties complémentaires de cette exposition. L’une retrace le parcours de l’artiste et sa quête de la couleur immatérielle, tandis que « Journey » nous invite à un voyage expérimental prenant pour point de départ la découverte des photons, l’élément premier de la lumière.
L’exposition reste ouverte au public jusqu’à 3 janvier 2021 ( sur réservation) .
« Monet, Renoir … Chagall. Voyages en Méditerranée »
Les voyages de Turner à travers l’Europe – France, Italie (Rome, Naples, Venise), Pays-Bas, Suisse, Luxembourg, Allemagne sont les sources d’inspirations et d’expérimentations nouvelles. L’harmonie de la lumière et de la couleur est le sujet principal de ses « Vues pittoresques ». Mais pour ces compositions il aurait déclaré qu’il ne travaille « pas selon le processus établi, mais joue avec les couleurs jusqu’à ce qu’il ait exprimé les idées qu’il a en tête ». Ces innombrables « ébauches colorées », l’expression d’humeur et des effets atmosphériques, traitées avec une grande liberté picturale constituent les sources pour la réalisation de ses grands formats et aussi la preuve que ces recherches chromatiques lui apportaient une satisfaction esthétique personnelle. Ce sont les paysages du visible et de l’invisible mêlés où la réalité s’estompe avec la distance : plus on s’approche du tableau moins on « voit ». Turner a cherché à exprimer quelque chose d’impensable, le ressenti du visible par la transparence de ces tableaux. Il a inventé une technique radicalement opposé à la photographie. Son génie de l’interprétation de la lumière et sa maitrise de la couleur fait de lui un précurseur de l’impressionnisme, mais son œuvre a annoncé également d’autres esthétiques à venir : le symbolisme, l’expressionnisme, l’art fantastique et même l’art contemporain. Ses dernières années de création montrent un style plus vif, qui s’appuie sur les effets et les variations chromatiques, lumineuses ou atmosphériques sensibles.  Les compositions baignées de lumières sont devenues alors de pures méditations de l’artiste sur le monde. Cette exposition organisée en collaboration avec la Tate, au Royaume-Uni nous montre une partie du leg de l’artiste : la totalité de ses œuvres encore dans son atelier à sa mort et au nombre de 32000 pièces ont été données à l’Etat britannique.
C’est son père William Gay Turner, barbier-perruquier qui va remarquer le talent de son fils et qui va exposer fièrement ses œuvres dans la vitrine de son commerce. Il va même le présenter à ses clients nobles. Turner a pris ensuite des cours de perspective et de topographie et a commencé à se passionner pour le « paysage topographique » qui était en vogue en Grande-Bretagne à cette époque pour en faire le cœur de sa technique.  Il a commencé à voyager, explorant le sud, et l’ouest de l’Angleterre, le pays de Galles et l’Ecosse avec ses carnets de dessins pour préparer les expositions de la Royal Academy ou satisfaire les commandes de ses collectionneurs fortunés.
En 1804 Turner a ouvert sa propre galerie pour y organiser des expositions personnelles, des peintures à l’huile et des aquarelles, ce qui a contribué à la reconnaissance du talent de ce « magicien des lumières et couleurs » par le grand public. Les critiques d’art parlent à l’époque de la main d’un grand artiste qui fait revivre le paysage. Son ouvrage de gravures exceptionnelles, le Liber Studiorium (« Livre des Etudes ») est inspiré par le peintre français du 17° siècle Claude Lorrain. Il a établi dans ce livre une classification des catégories de paysage allant du paysage naturaliste au paysage idéal : « architectural », « historique », « marin », « montagneux », « pastoral » et « pastoral élevé ». En 1807, Turner a été nommé professeur de perspective à la Royal Academy tout en poursuivant ses créations personnelles.
Le magnifique Musée Jacquemart-André à Paris accueille les couleurs et les lumières chatoyantes des peintures de Turner dans le cadre de l’exposition « Turner. Peintures et Aquarelles. Collections de la Tate ». L’inauguration était prévue initialement le 13 mars, mais l’exposition sera finalement ouverte du 26 mai au 11 janvier 2021 afin que le public français et étranger puisse découvrir le parcours d’un créateur et « peintre de la lumière » au talent rare. Né à Londres dans le quartier de Covent Garden et ayant reçu la formation de La Royal Academy of Arts, Joseph Mallord William Turner a fait ses débuts comme illustrateur-dessinateur chez les architectes, marquant en particulier un vif intérêt pour l’architecture sacrée.
Photo 6.  J. M. W. Turner « Venise. Vue sur la lagune au coucher du soleil », 1840. « Mon travail consiste à peindre ce que je vois, non ce que je sais être là » - Turner.  Photo 7. J. M. W. Turner « Mer agité avec des dauphins » détail, 1835-1840. « Aucun peintre, dans aucune école, n’a peut-être aussi merveilleusement peint les effets de la lumière subtile et impalpable », - William Bürger. Photo 8. J. M. W. Turner « Yacht approchant de la côte », 1840-1845. La lumière est un véritable sujet pour Turner dans cette toile. L’artiste la restitue par des touches vibrantes, qui forment un halo dans le ciel et sur la mer créant un effet visuel éblouissant que Turner peint avec une maestria inégalée. Photo 9-12. Le magnifique musée Jacquemart André qui accueille l’exposition de Turner. Plus photos voire dans un album de Larissa NOURY https://www.facebook.com/larissa.noury/media_set?set=a.10223391573437786&type=3
« Chacun de ses tableaux est un monde vivant qui se suffit à lui-même », R.-J. « Turner à l’Orangerie »,1948  Photo 3. J. M. W. Turner. « Venise. Une vue imaginaire de l’Arsenal, 1840. “Les esquisses d’un maître… laissent libre cours à l’imagination afin que celle-ci remplisse tout espace vide et complète tout contour inachevé au rythme de sa fantaisie”, un critique en 1819 Photo 4. J. M. W. Turner (1775 – 1851), « Dinant, Bouvignes et Crèvecoeur : coucher de soleil, vers 1839. Pour évoquer la lumière irisée du coucher de soleil l’artiste utilise une palette riche de nuances de de tons jaune, ocre, écarlate, rouille, vert mousse et violet ; ces couleurs donnent leur forme à la citadelle de Dinant qui surplombe le paysage. Photo 5.  Un cabinet à pigments de Turner : laque de garance, bleu de Prusse, craie naturelle, rouge indien, jaune de chrome, ocre jaune etc.  Son gout pour les coloris éclatants va s’exacerber dans les œuvres de sa maturité.
Photo 1. J. M. W. Turner. « Cathédrale de Durham : intérieur, vue vers l’est le long de l’aile sud », 1797-1798. De l’Architecture au Paysage : le style toujours personnel de Turner a évolué avec ses techniques expérimentales et ses ébauches colorées. Photo 2.  J. M. W. Turner. « Château de Kilgarren, Pembrokeshire »,1798-1799.
« Turner naquit académicien et mourut impressionniste… A partir du jour où il rompit délibérément avec les anciennes formules, il fit des phénomènes de la lumière l’étude constante et acharnée de sa vie. Il décomposa le prisme solaire, chercha en exprimer sur la toile les effets magiques au moyen de la combinaison des tons simples qui le composent… », Emile Verhaeren, 1885
« Les lumières et les couleurs de Turner »
Yildiz Arun, l’organisatrice du festival d’art, International Art Symposium à Izmir du 16 au 22 avril 2020 en Turquie, a appris que l’évènement qu’elle avait organisé était annulé car le COVID19 a bloqué tout le monde.
Quand nous sommes à la maison en quarantaine personnelle, que ressentez-vous en tant qu'artiste? Qu'imaginez-vous? Que pensez-vous ressentir de l’avenir? »
Chaque artiste a travaillé chez lui et chaque jour les artistes ont partagé entre 1 à 4 tableaux. Pendant le symposium, nous avons écouté les chansons de certains musiciens turcs de styles différents. Certains artistes ont réalisé une vidéo en direct. Le 22 avril, tous les artistes ont posté ces nouvelles peintures. Ensuite, ce groupe a présenté au public ses nouvelles œuvres, ainsi le 23 avril, le Symposium international d'art d'Izmir et son exposition d'art en ligne ont été inaugurés. Les artistes ont partagé leurs émotions : « La semaine se termine et je tiens à vous remercier tous mes amis. Nous traversons cette vie en créant des liens. Nous sommes interconnectés et dans des situations comme celles-ci, même à des kilomètres, nous pouvons nous soutenir mutuellement. Tout le monde fait une petite partie. Je constate que parmi les artistes, l'envie d'exprimer leur créativité et l'envie de construire un monde d'harmonie sont en augmentation. Et il y a de l'espoir. Et nous apprenons la patience et la vulnérabilité. Nous devenons plus sages ensemble. Certains apprennent en silence, d'autres apprennent en conversation, mais nous devenons tous plus forts. Ce que nous partageons tous à la fin, c'est un désir de compréhension, de compassion, de gentillesse et de confiance. Nous sommes prêts pour demain de tout notre cœur » - a dit l’artiste français Jeff Roland lors de l’inauguration virtuelle du IZMIR INTERNATIONAL ART SYMPOSIUM.
https://www.facebook.com/groups/1878140832320314/permalink/1890665174401213/
Georgina Krausz, en Autriche, est l’initiatrice d’une autre exposition : « Art Behind Closed Doors » (L'art derrière les portes fermées). Le groupe d’artistes compte désormais 147 membres.
Chaque jour les membres du groupe ont posté leur travail.
Georgina explique sa démarche : « J'ai fondé le groupe au début de l'isolement autrichien par engourdissement, par besoin d'être actif et de faire quelque chose. Même si je n'avais pas beaucoup de connaissances sur la façon dont cela pouvait fonctionner, j'ai agi sur une impulsion.
C'était une expérience, je n'ai fait aucune promesse, si ce n'est de créer une plateforme en ligne, alors que nous avions tous du travail enfermé. Certains travaux étaient et sont toujours dans des expositions, de nombreux évènements dans les galeries ont été annulés ou reportés. Ce sentiment d'être coincé, immobile et sans aucune perspective m'a vraiment engourdi et l'idée, faire quelque chose, n'importe quoi, qui pourrait aider, était ma motivation pour fonder le groupe et faire ressortir l'art derrière des portes closes.
Nos membres sont des artistes visuels professionnels (c'était un critère important) qui connaissaient une chute complète de leurs revenus.
Mon idée était que si nous travaillions tous activement en partageant le travail de chacun (l'idée a ses racines dans la façon dont le virus se propage, s'il peut se propager, alors nous aussi nous pouvons nous réaliser dans le monde, mais dans un sens positif) le groupe animé en postant régulièrement du travail, en commentant (un échange mutuel), un lieu de rencontre en ligne, où tout se passe, du travail qui se faisait au quotidien et donc en parfaite adéquation avec notre mode de vie temporaire, et aussi pour montrer des œuvres plus anciennes qui ont très souvent aussi un lien avec le présent. Idées, croquis, concepts, travaux en cours …
...Des travaux très intéressants ont été montrés, notamment des travaux qui nous ont remonté le moral en partageant des croquis de voyage et en nous permettant de voyager à ce moment d'observation du travail. J'espère que le groupe restera ensemble pendant un certain temps.
Surtout, le groupe recevra un nouveau nom. A partir du 2 mai en Autriche, les magasins seront à nouveau ouverts, les studios pourront ouvrir leurs portes et les gens pourront se retrouver, sous certaines restrictions bien sûr. Le nouveau groupe s'appellera "L'art derrière les portes fermées s'ouvre"
Nous organiserons un finissage du 1er mai au 5 mai pour le célébrer.
Je suis fier de dire que nous avons non seulement des artistes liés à la Haute-Autriche, mais aussi des artistes internationaux ». https://www.facebook.com/groups/549709702340241/
Anna Shumanskaia, artiste-photographe professionnelle (Moscou-Paris) a présenté son nouveau projet original de séance photos en ligne intitulé : « Les Portraits en Confinement ». Elle a décidé de permettre aux gens un moment d’évasion, si court soit-il, pour quitter cette réalité particulière. « Nous la vivons tous en ces temps de confinement pour lutter contre le coronavirus qui marque ce début d’année 2020. Je veux que mes photos puissent raconter vos histoires, vous amuser et être un véritable témoignage vivant. C’est bien virtuellement que je m’invite chez vous, pour vous diriger, vous prendre en photo et vous poser des questions comme les trois choses que vous préférez faire en ce moment ? Le dernier film que vous ayez vu et qui ait marqué votre esprit ? Le livre que vous êtes en train de lire et la musique que vous écoutez ? J’ai lancé ce projet au début du confinement en France. J’ai posté une annonce de la présentation de mon projet sur Facebook avec quelques exemples de mes réalisations et l’histoire a commencé ! Depuis, je suis régulièrement contactée par les gens confinés du monde entier qui cherchent des moments d’escapade... Mon projet m’a donné ainsi la possibilité de voyager virtuellement : en France, en Grèce, en Russie, en Allemagne, en Suisses, à Chypre… Je me suis retrouvée dans des lieux tout à fait insolites : sur un toit à Rome, dans différents ateliers d’artistes, dans un musée privé à Moscou et dédié à l’histoire de France, chez une personne qui possède une balançoire dans son salon et qui dessine sur les murs de son appartement… Il y a toujours une surprise qui m’attend lors de ces séances. C’est probablement ces moments que je trouve formidables parce qu’ils sont imprévisibles ! J’ai déjà réalisé 55 séries de photos pour ce projet, et j’ai l’intention d’en faire un livre et témoigner de cette période désormais inscrite dans notre histoire… »
Photo 1-2. Ismir et l’affiche de l’exposition International Art Symposium-IASI. Photo 3. L’œuvre de Zümrüt Özmen, Turquie. Photo 4. Reshat Ameti, peinture "From tradition2/20",100x110,2020. Photo5. La peinture Jeff Rolland, France. Voir plus d’œuvres d’IASI en ligne https://www.facebook.com/groups/671654556993541/photos/  Les oeuvres du « Art Behind Closed Doors »:  Photo 6. Mimoza Rracit, Pristina. Peinture, fresque murale, 3D. Photo 7. « Calligraphie de l’espace », Peinture Larissa Noury,110x146cm. Photo 8. Ingeborg Rauss, « L’art en dialogue avec l’environnement », une colonne de verre coloré. Photo 9. Peinture Refki Golopeni, Kosovo « Virtual world », 100 x 70cm L’exposition virtuelle des œuvres d’Anna Shumanskaia : Photo 10. Autoportrait. Photo 11. Portrait Yury Maslennikov. Photo 12. Portrait de Larissa Noury. Plus des photos de Anna https://www.instagram.com/my_vision_of_you/ www.facebook.com/anna.shumanskaya et sur www.annashumanskaia.com et sur https://www.youtube.com/watch?v=LkGm8Wa2AcI . Photo 13. Peinture de Larissa Noury « L’aurore australe » 4x50x65cm
Tous les artistes invités et les organisateurs ont dû rester à la maison. Mais Yildiz a eu une idée : les artistes font toujours de l'art, elle a donc décidé d'organiser un symposium d'art international d'Izmir en version virtuelle avec une exposition en ligne. Elle a invité les artistes de 20 pays et 52 artistes internationaux ont répondu à son appel. « Nous avons commencé en ligne avec mon discours sur le sujet de la Pandémie. Personne vivant aujourd’hui n'a vu quelque chose comme ça jusqu’à présent.
« L’artiste doit aimer la vie et nous montrer qu’elle est belle. Sans lui, nous en douterions. » - Anatole France.
Si vous pensiez être en manque d'expo pendant cette période, détrompez-vous ! Nous vous embarquons à la découverte d’expositions virtuelles en attendant la fin du confinement. Les artistes trouvent de nouvelles idées pour s’exprimer, même dans ce temps difficile : ils n’attendent pas l’inspiration, ils travaillent. La création ne connait pas le « chômage partiel ». Les artistes aiment la vie et cherchent à tous prix de montrer comment elle est belle.
« Expositions virtuelles - émotions réelles »
La France et le monde entier ont célébré le cinquième centenaire de la disparition de ce grand peintre, architecte et scientifique, symbole universel de la Renaissance avec plusieurs expositions. Une des plus importantes était celle du Louvre, qui possède déjà la plus importante collection de ses peintures et dessins. Plusieurs œuvres sont venues de différentes collections du monde: The Royal collection, Windsor Castle; New York, Metropolitain museum of art; Musée de l' Ermitage, Saint-Pétersbourg; Moscou, musée Pouchkine; Londres, British museum; musées de Cracovie, Genève, Edinbourg, Rotterdam et Budapest, musées et galeries d' Italie - Turin, Parme, Venise, Naples, Florence etc. Le musée du Louvre a présenté quatre sections dans l'exposition consacrée à Leonard de Vinci: Ombre, Lumière, Relief; Liberté; Science et Vie. Cela a permis de découvrir un homme d'un grand esprit, ouvert dans tous les domaines de la création: “Celui qui s’oriente sur l’étoile ne se retourne pas.”- disait-il.
En fait, Léonard ne peignit qu'une quinzaine de tableaux. Ce petit nombre est dû à ses expérimentations constantes et parfois désastreuses de nouvelles techniques. Mais pourtant on connait plusieurs milliers des dessins préparatifs, d'études, de notes. Précurseur de la modernité dans l'art il a révolutionné la peinture grâce à son approche nouvelle: il voulut faire de la peinture la science universelle du monde physique. Il a su donner le sentiment de la réalité de la vie à ses œuvres et créer des compositions donnant l’impression d’un espace infini, constitué d'ombre et de lumière. On lui prête souvent la phrase suivante : « Le personnage le plus digne d’éloges est celui qui, par son mouvement, traduit le mieux les passions de l’âme ». Cette citaiton explique bien sa pensée de peintre. “Faites que votre tableau soit toujours une ouverture au monde,”- affirme Leonard. Parmi les qualités qui font des travaux de ce peintre des pièces uniques, on peut citer les techniques novatrices qu'il a utilisées dans l'application de la peinture, sa connaissance approfondie de l'anatomie humaine et animale, de la botanique et la géologie. Il a utilisé la perspective atmosphérique, de manière très subtile, en jouant avec les dégradés de couleurs très douces et la lumière translucide qui donnaient tout son sens à la composition. De son maitre Andrea del Verrocchio, Leonardo a appris non seulement le caractère sculptural de la forme, mais aussi la vérité du mouvement, principe du réel ainsi que le clair-obscur, l'expression dramatique par le jeu de l'ombre et la lumière
Son approche de scientifique et de physicien sur les effets de l'éclairage et sur les passages insensibles de l'ombre à la lumière était indispensable pour abolir les contours des objets et des hommes. Sur le plan pictural cela lui a permis de produire les effets de l'enveloppement vaporeux des formes et suggérer l'atmosphère qui les environne. Il maîtrisait aussi notamment la technique du « sfumato »: c'est une technique picturale qui donne au sujet des contours imprécis au moyen de glacis d'une texture lisse et transparente. Leonardo a fait de celle-ci une technique ultra-méticuleuse de « fondu complexe », les couches de peinture ne présentant aucune trace de pinceau. Selon certains scientifiques, Léonard aurait peint avec le gras des doigts pour avoir le rendu souhaité des ombres et des lumières. Il a su aussi utiliser de manière surprenante l'oxyde de manganèse, ce pigment qui lui est spécifique, très siccatif, et qui est d'ordinaire déconseillé pour la peinture à l'huile. Le peintre a réussi à en tirer un avantage pour ses multiples couches très fines en le broyant beaucoup plus finement que d'ordinaire comme l’a expliqué Jacques Franck, (« Le sfumato de Léonard de Vinci et la couleur », Double liaison, physique, chimie et économie des peintures et adhésifs, 1997).
Sa particularité est de nier la forme figée et de privilégier le mouvement : dans ses dessins on découvre la liberté de l'esprit et le mouvement de la main qui aspire à la négation de la forme statique. Les dessins de Leonard constituent une sorte de répertoire infini d'observations, de recherches, de théories, d'expériences dans les domaines divers: architecture, urbanisme, optique, anatomie, ingénierie, botanique etc. Ce que l'intéresse c'est la connaissance intégrale de l'univers, les lois qui gouvernent la Nature et ses phénomènes. Vingt ans après la mort de Léonard, François Ier dira au sculpteur Benvenuto Cellini : "Il n'y a jamais eu un autre homme né au monde qui en savait autant que Léonard, pas autant en peinture, sculpture et architecture, comme il était un grand philosophe."
Photo 1. Portrait de Léonardo da Vinci, attribué à Francesco Melzi, le plus fidèle de disciple de Maitre, 1515-1518. Photo 2. Etude de draperie, détrempe sur toile de lin, 1475-1482. Photo 3. La Vierge à l’Enfant avec sainte Anne, 1503-1519, Musée du Louvre. Photo 4. La Madonna Benois ait été le premier travail exécuté par Léonard comme peintre indépendant, 1478-1482. Musée de l'Ermitage. Photo 5. Salai, le disciple du maitre a servi de modèle pour Saint Jean Baptiste, 1513-1516.
Photo 6. La belle ferronnière, Portrait d'une dame de la cour de Milan, 1490-1497. Photo 7. Etude de perspective pour l'adoration de Mages,1480-1481. Florence, Galerie Uffizi. Photo 8. Etude de Mains, charbon de bois, pointe métallique, 1485-1492. Photo 9. Tête de Femme, dite Scapiliata-L'Echevelée,1500-1510. Galerie di Parme. Photo 10. Dessin de l'architecture: plans et élévations d'églises à coupoles, plume et encre brune, 1487-1489. Paris, Institut de France. Photo 11. La Joconde, 1503-1506. Musée du Louvre. Photo 12. Plusieurs nocturnes ont été organisé pour que le plus grand nombre de visiteurs puisse admirer l’exposition. Photo 13 : Le tombeau de Leonard de Vinci. Les ombres colorées venant des vitraux changent en permanence l’apparence du lieu où repose le Maître.
Plus de photos : https://www.facebook.com/larissa.noury/media_set?set=a.10222768524461951&type=3
" La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. Donc ces deux poésies, ou plutôt ces deux peintures, ont interverti les sens par lesquels elles devraient pénétrer jusqu’à l'intellect " - Leonardo da Vinci.
« Leonardo da Vinci: Couleur, lumière, relief, science et vie. »
Photo1- 2. L’inauguration de l’exposition « Her Magesty/ Sa Magesté) à Rome. Photo3. Le magnifique Colisée mis en lumière, le soir du vernissage. Photo4.Affiche de l’exposition internationale «Art Spreads Hope/ L'art répand l'espoir». Photo5. Stefano Stabetta, Italie : sculpture en marbre de Carrare. Photo6. Said Badr, Egypte : sculpture ‘Histoire de la Ville’ en granite rose. Photo7. Larissa Noury, France : « Architecture Tactile », peinture, technique mixte, pigments. https://www.facebook.com/artoday.art/videos/264527224549239/?t=19
Photo8. Nelmine Elmasri , Egypte : Mosaïque, verre, pierres semi-précieuses, plâtre. Photo9. Asmaa Khoury, Egypte : Peinture en huile, « Portrait ». Photo10. Anita Monoscalco, Peinture acrylique « Blue » Photo11. Caleb Hatvield, Etats Unis : photos & vidéo.
https://www.euroarabartoday.com/online-exhibition/art-spreads-hope-2020/film-making/.
Photo12. Shereen Badr, Egypte ; peinture. Photo13. Fabio Imperiale, Italie : « Non M’Ama », peinture (café, bitume, acrylique). 
L’inauguration de l’exposition, le 26 février, a été un grand évènement avec la présence d'un groupe de diplomates égyptiens et italiens et de représentants de l’art et la culture. Etaient notamment présents Son excellence Mr. Hisham Badr, ambassadeur d’Egypte en Italie, Dr. Hajar Seif Elnasr, attaché culturel de l’Ambassade d’Egypte à Rome, Mr. Mohamed Badr, ancien gouverneur de Luxor, Mr. Samy El Zaman, Chef de mission de l’Ambassade de Kuwait et d’autres personnalités. Les femmes-artistes (Anita Monoscalco, Azza El Laboudy, Barbara Berardicurti, Dalia Hamouda, Dina Tarif, Dolly Badawy, Donzi El Housseiny, Ghada Selim, Gina El Gammal, Haidy El Zakzouky, Hanan El Kady, Heidi Fosli, Kristina Milakovic, Larissa Noury, Mahitab Orabi, Margo C. Le Lain, Mariam Galal, Mariam Mahdy, Mariam Tosson, Merima Fetahovic, Mica Kerkdijk, Mona Eliwa, Mona Zidan, Nevine El Kholi, Nouni Dessouki, Olga Silivanchyk, Omneya El Shafei, Randa El Kholy, Reham Arnaout, Rissa Calica, Sahar Taher, Shahenda Soliman, Shaikha Al Sinan, Shereen Badr, Sherine El-Khalily, Sonia Cipollari, Tatsiana Pagliani) ont été ravies de pouvoir présenter leurs créations au cœur de Rome, dans le quartier du Colisée et du Forum antique, là où prévaut le concept d’harmonie, de beauté et de grandeur de l’art romain. Cette exposition internationale a eu beaucoup de succès, l’évènement a fait l’objet de plusieurs articles dans la presse internationale. « Her Magesty : Sa Majesté » fut un vrai voyage créatif pour explorer le monde de l'art à travers des techniques artistiques différentes et aux sensibilités féminines, modernes et classiques. 
Très récemment les artistes-femmes ont été invités à présenter leurs créations à l’occasion de la journée des Femmes lors de l’exposition « HER MAGESTY/ SA MAJESTE » à Rome, organisée au centre culturel de l’Ambassade d’Egypte en Italie. Les 37 femmes-artistes venues de 9 pays différents (Italie, France, Egypte, Norvège, Nouvelle Zélande, Philippines, Bélarus, Serbie, Kuwait etc.) et ont été très fières et heureuses de pouvoir exposer leurs œuvres à Rome, dans cette ville riche de couleurs de toutes les époques. La commissaire de l’exposition Shereen Badr a fait tout le nécessaire pour que l’exposition puisse bien montrer la richesse de l’art féminin à travers les œuvres présentées : peintures, sculptures, installations etc...
Depuis le monde a changé brusquement. L’Italie aussi bien qu’un grand nombre des pays du monde souffre à cause de l’épidémie. Cela devient compliqué de vivre en régime de confinement total mais les artistes poursuivent leurs recherches créatives dans leurs maisons et leurs ateliers. L’idée et l’initiative originale est venue de Shereen Badr d’organiser une exposition virtuelle.  Les artistes de l’exposition précédente avec un groupe d'autre artistes ont décidé de porter haut le flambeau de l'art et de la beauté durant ce sombre passage temporaire : « Nous voulons continuer à jouer notre rôle à l'intérieur de nos foyers, répandant la confiance que le monde vaincra toutes les épidémies et deviendra plus beau, généreux et unifié. »
Plusieurs artistes internationaux ont soutenu ce projet humaniste. "Je reste chez moi où j'ai déménagé mon atelier et dans cette situation tragique à mon avis l'art devient un espoir et les artistes peuvent apporter leur contribution positive pour que l’espoir revient dans l’esprit des gens » - dit Giorgio Piccaia, artiste Italien. « Je suis vraiment heureuse de participer à cette première exposition internationale en ligne organisée par Shereen » -, s’exprime Tatsiana Pagliani, artiste plasticienne qui vit et travaille à Rome.
Selon Wassily Kandinsky : « Toute œuvre d'art est l'enfant de son temps et, bien souvent, la mère de nos sentiments. Ainsi, de chaque ère culturelle naît un art qui lui est propre et qui ne saurait jamais être répété ... « (Du Spirituel dans l’Art.). Je crois que Kandinsky ici unit les sentiments des artistes dans le monde entier. Espérons que cette période se terminera bientôt et ne reviendra jamais. » Par conséquent, une exposition unique virtuelle a été organisée, elle est intitulée « Art Spreads Hope » et regroupe cinquante artistes de dix pays: Égypte, Italie, Serbie, France, Belgique, Koweït, Nouvelle-Zélande, Philippines, Chypre et États Unis. Il comprend un large éventail d'œuvres d'art, y compris la peinture, le dessin, la gravure, le vidéo, la mosaïque, la sculpture et la photographie.
Shereen Badr, précise : « L'initiative vise à donner une partie directe du produit des ventes de l'exposition au traitement des personnes atteintes du virus COVID-19 dans tous les pays participant à l'initiative ; insister sur l'augmentation de l'énergie positive de l'être humain face aux crises en poursuivant ses activités culturelles, en visitant des expositions en ligne, en voyant des œuvres d'art chez lui et en élargissant le champ des échanges d'expériences et du dialogue culturel ; encourager les étudiants en art, que ce soit dans les écoles ou les universités, à renforcer leurs relations avec l'art et à visiter des expositions. Les étudiants peuvent être sûrs que nous leur fournirons des références pédagogiques sur le site Internet afin que ce soit à la fois une visite artistique et pédagogique ; soutenir les artistes en commercialisant leurs œuvres sur le site. »
"J'ai rejoint avec enthousiasme le projet de mon amie Shereen, que j’ai rencontré à Rome l'année dernière à l'occasion de l’exposition de ma peinture à l'ambassade d’Egypte d'Italie. C'est la confiance et l’espérance du bonheur que je cherche à transmettre par mes créations et je suis certaine qu’avec l’aide de nos contributions artistiques le monde vaincra toutes les épidémies et deviendra plus beau, généreux et unis"- explique Larissa Noury. Art Spreads Hope est visible sur le site culturel : https://www.euroarabartoday.com/online-exhibition/art-spreads-hope-2020/
“L'art répand l'espoir » - espère Shereen Badr. En plus de collecter des fonds pour lutter contre Covid-19, elle souhaite insuffler une énergie positive à l'être humain en cette période de crise, et poursuivre les activités artistiques et culturelles, échanger des expériences et des œuvres artistiques entre différentes cultures ouvertes au dialogue, stimuler et amplifier le travail créatif et le faire connaître à tous les amateurs d'art et rapprocher les jeunes de ce monde et soutenir les artistes.
« L’artiste est celui qui sauve le monde de la douleur en lui donnant les formes les plus belles de l’amour » - André Suarès.
La particularité de cette année est la présence d’un espace dédié au Musée de Montmartre : ici les visiteurs ont pu découvrir les œuvres picturales, les affiches et les photos de sa collection permanente aussi bien les documents qui dévoilaient les aspects artistique, historique et sociétal de sa création. « Le Salon du dessin et de la peinture à l'eau, qui présente des œuvres au pastel, au fusain, au crayon, à l'aquarelle ou encore des sculptures en papier de soie a mise en avant cette année « l’Encre dans tous ses états » » - a précisé Daniel Gallais, son président.
Cette année, dans le cadre de ce salon, on pouvait apprécier le triptyque « Cinquème élément » et l’incroyable plasticité de la robe, véritable « peinture vivante » nommée « L’Univers d’amour » de Larissa Noury.
Plusieurs groupes ont composé le Salon Comparaison :«Mémoires croisées», «Le Constructivisme», «La figuration inévitable», «Exubérantes écritures», «Expressionnisme», «Transposition figurative», «Paysages et poésie» etc. Les artistes de ces groupes nous proposent leurs compositions qui « chantent et changent en les transposant les tonalités et les figures du monde, au grès de leurs sensibilités de leurs émotions et de leur propre poésie ; ils vous invitent à cette fête des couleurs et des formes » (Hervé Loilier). Les peintres du groupe « De l’apparence à l’imaginaire » venus du Japon, de Chine, d’Italie, d’Arménie, de Biélorussie qui étaient réunis par Asilva, ont présenté leurs œuvres colorées et abstraites dont l’originalité peut être expliqué par René Huyghe : « L’Art n’est pas un jeu gratuit, ni même une activité complémentaire ; il répond à une fonction fondamentale nécessaire à l’équilibre et à l’accomplissement humains ».
Une autre particularité de cette année c’est le fait que ce pour la dernière fois qu’on peut visiter le Salon Art Capital ici, car on annonce la fermeture du Grand Palais pour les travaux jusqu’au 2024. « En 2021 Art Capital s’installera sur le Champs de Mars au sein du Grand Palais éphémère, structure architecturale temporaire réalisée par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, donnant un nouvel élan à son partenariat avec RMN-Grand Palais » - a confirmé Chris Dercon, Président de la réunion des Musées nationaux-Grand Palais
Pour sa 14ème édition, Art Capital a donné à voir cette année encore « … le meilleur de la création artistique dans ce cadre d’exception au cœur de Paris. Ouvert à tous les talents, cet événement incontournable accueille chaque année un public de plus en plus large, fait d’amateurs d’art, d’artistes, de collectionneurs et de galeristes du monde entier » - a confirmé Le Ministre de la Culture Franck Riester.
Ce Salon reflète de nombreuses facettes de la création contemporaine dans toute sa diversité en France comme à l’étranger. 2 500 artistes (peintres, sculpteurs, photographes, architectes, graveurs…) ont invité les amateurs et les professionnels d’art à découvrir leurs œuvres. Cet évènement annuel à la fois unique et populaire est aussi un grand découvreur de talents : Duffy, Klein, Cruz Diez, Zao Wou-ki, Villeglé, Arman, Poliakoff, Vieira Da Silva, Chu Teh-Chun, Tinguely, Buffet, Debré, Niki de Saint-Phalle, Lanskoy, Mathieu, Soto, Picasso, Dali, Truphémus, Cottavoz, Van Dongen, Morellet, Christo, Kim Tchang Yeul, Vlaminck, Magritte, Venet, Le Parc et d’autres ont exposé au Salon Art capital et maintenant leurs noms sont connus mondialement et leurs œuvres sont accueillis par les musées d’art du monde entier.
Photo 1. Le Grand Palais s’habille aux couleurs de l’Art Capital 2020. Photo2,11,12. Sous la grande verrière, lors du vernissage la « peinture vivante » de Larissa Noury.  Photo3. L’œuvre de Slawa Prischedko, Allemagne, Prix Taylor 2020. Photo4,13 Les œuvres de Valery Shkaruba, et d’Alesia Skorobogataya, Biélorussie. Photo5. L’œuvre de Shiko Itoh, Japon. Photo6. L’œuvre de François Cabrit, France. Photo7-8-9. L’œuvre de Larissa Noury : « Un poème en couleur. L’important dans une toile c’est ce que l’on ne voit pas, mais ce qu’elle nous apporte. Lorsque l’enthousiasme, l’exaltation sont partagés, l’échange devient possible, la communication s’installe alors laissant à chacun son imagination déambuler selon sa fantaisie… L’art est en perpétuel mouvement et nous invite à voyager en oubliant les certitudes. La vérité en constante recherche rend la peinture universelle… » (Michel Graff). Photo10. Larissa avec l’attaché culturel de l’ambassade du Belarus en France Vitaliy Kornev, l’artiste émérite du Belarus, Valery Shkaruba.
Photo14 Larissa avec François Fasnibay, président du groupe de photographes au Salon Art Capital.
Plus des photos qui mémorisent les instants précieux d’Art Capital 2020 au Grand palais : https://www.facebook.com/larissa.noury/media_set?set=a.10222085410104519&type=3
Manifestation unique en son genre, le Salon Art Capital est un évènement annuel d’importance nationale et internationale dans l’art contemporain qui fédère des pratiques et des artistes de tous les horizons. Cette année, Art Capital a été organisé à Paris du 11 au 16 février 2020. Depuis 2006, la nef centrale de la magnifique verrière du Grand Palais réunit, pour les mettre en valeur, les œuvres nouvelles d’artistes membres du Salon Comparaisons, du Salon du Dessin et de la Peinture à l'eau, de la Société des Artistes Français et de la Société des Artistes Indépendants.
Art Capital, un evènement artistique majeur de l’année 2020 à Paris
Photo 1. Magnifique paysage de montagne dans le Moyen Atlas. Photo 2-3. Medina d’Oujda et son architecture patrimoniale. Photo 4-5. L'islam interdisant toute représentation de êtres vivants, l'art islamique a trouvé son expression dans les couleurs de gamme froide (bleu, blanc, turquoise, cobalt, vert émeraude etc.) qui animent la composition complexe de formes géométriques. Parfois on voit la présentation stylisée de poèmes calligraphiés ou de végétaux, mettant en valeur la beauté de plantes exotiques. Photo 6. Galerie d’art, centre culturel d’Oujda, lieu d’exposition et de rencontres artistiques. Photo 7,14. Larissa et les modèles marocaines lors de la présentation de « tableaux vivants ». Photo 8,10. Chefchaouen et ses reflets bleus magnifiques le jour comme la nuit. Photo 9. Mohammed Taghzout lors du vernissage avec Larissa Noury, Khalid Boukrama et Sameh Derouich. Photo 11-12. Les œuvres exposées de Mohammed Taghzout. Photos : Mohammed Taghzout, Abdelhamid Hadouch, Larissa Noury. Voir plus dans un album « Couleurs du Maroc » https://www.facebook.com/larissa.noury/media_set?set=a.10221933353623202&type=3 
La variété des couleurs, des paysages, des architectures du Maroc est impressionnante. Elle offre un atout incomparable d'allier la diversité géographique et les découvertes culturelles passionnantes. La richesse architecturale des médinas du Nord, des montagnes de l'Atlas, les espaces temps mystérieux du désert et les dunes dorées de Sahara, la beauté de la côte sauvage de l'Atlantique et les contrastes des villages de la façade méditerranéenne forment une mosaïque extraordinaire de paysages étonnants et harmonieux. Cette diversité des contrastes dans les paysages s'est renforcée par la présence de cultures différentes sur la terre du Maroc. Parfaitement située entre l'Europe et l’Afrique, elle offre une palette qui s'est enrichie de particularités culturelles et historiques venues de ces deux pôles.
La diversité de styles des arts, des cultures et des architectures est liée avec cette originalité géographique mais aussi avec les origines historiques. Les peuples nomades du Sud construisent les larges tentes traditionnelles qui sont recouvertes de bandes tissées en laine ou en poil d’animaux, cousues entre elles. Certaines tentes sont blanches et surmontées de boules dorées, symbole d'autorité. (Caïdales). L'architecture berbère quant à elle est depuis toujours symbolisée par des constructions de pisé, casbah (forteresses habités) et ksour (villages fortifiées), agadir (greniers-forteresses). Ces constructions particulièrement fragiles se trouvent au Sud, dans les vallées du Drâ, Dadès, Ziz, Todra et sont réalisées en pisé, mélange de cailloux et d'argile avec un peu de paille tassé entre deux planches lors de la construction. Dans les médinas, centre historiques des villes, fondées par les Arabes, on trouve de très belles réalisations à l'architecture particulière liée à l'islam : mosquées, minarets, médersas.
La médina est le symbole de la vie citadine, les maisons sont entassées les unes contre les autres, monochromes et fermés côté rue, elles s'ouvrent sur les patios multicolores, des espaces intérieurs et organisent les souks, les cours, les jardins. Souvent les médinas sont entourées de murs monumentaux, avec des portes et des remparts en pisé. Il faut ajouter que les Espagnoles et les Portugais ont apporté leur touche dans la palettes des couleurs architecturales. Les portugais ont construit des forteresses sur les côtes, et les Espagnols ont développé le style andalou dans le Nord du Maroc.
Une cité particulièrement intéressante par son image chromatique est Chefchaouen. Perdue dans les montagnes du Rif, elle est célèbre pour sa médina d'une teinte bleutée aux nuances variées. Fondée en 1471 sur ce site unique, Chefchaouen est devenu le lieu de refuge de musulmans andalous expulsés d'Espagne. Les constructions de la médina ont l'aspect andalou très marqué et ses maisons, comme ses ruelles petites et étroites sont blanchies à la chaux teintée de nylon qui lui donne ces reflets bleus magnifiques. Ceci protège contre la chaleur, facilite l'écoulement de l'eau, et rappelle aux habitants leurs origines andalouses.
La médina d’Oujda, comme dans beaucoup d'autres villes, est un concentré des villes locales, avec ses soucs multicolores et ses petites places. Elle est la vitrine de l'artisanat traditionnel. Pour la décoration des portes, des fontaines, des objets d'arts appliqués, les artisans puisent dans le registre religieux et s'inspirent de motifs traditionnels, ce qui explique l'abondance de graphisme géométrique.
Cette magnifique variété de paysages et de couleurs a donné l’idée à l’artiste-photographe Mogammed Taghzout, professeur d’arts appliqués, de créer des séries des photos sur ce patrimoine culturel et artistique, mais aussi de faire des portraits et des natures mortes, pleines de poésie. Celles-ci étaient exposées au centre culturel d’Oujda.  Mr Mountassir Loukili, Directeur régional de la culture à Oujda, Mr Oudadès Mustapha Pacha de la municipalité d'Oujda, Mr Pierre Mateo, Le Directeur de L'Institut Français de Maroc- antenne d'Oujda, Mr Driss Rahhaoui , le Directeur des galeries d'art à Oujda, ainsi que beaucoup d'artistes, d’écrivains, d’amateurs et collectionneurs en tous genres ont assisté à l’inauguration de cette belle exposition des œuvres photographiques mais aussi des appareils photo de différentes époques historiques de la fin du XIX° siècle à nos jours. « J’ai opté pour le mouvement, la lumière et la couleur, des effets de flou… Tous ces éléments me permettent d’aller vers, de me rapprocher de l’aspect visuel d’une sorte de peinture semi figurative » - a expliqué l’artiste - Ma vision de plasticien et son influence sur mes photos est très nette : la composition, la matière, la texture et la couleur priment sur le reste ; La connotation elle, est le document, l’histoire (style architectural), le social (traditions et mode de vie), les objets, en un mot Le Patrimoine culturel du Pays ». L’artiste invitée pour présenter ses « Tableaux vivants » lors de l’exposition, Larissa Noury, a pu découvrir les magnifiques paysages du Maroc et l’art photographique du Professeur M. Taghzout . Elle est restée émerveillée par celles-ci : « Le photographe Mohammed Taghzout compose comme un artiste. Je l’ai rencontré lors du festival DjerbaDream, en Tunisie durant l’été 2018. Muni de ses appareils photographiques, il a pour seule revendication le droit à l'imagination. Ses terrains de création sont multiples ; de jour comme de nuit, seulement accompagné de son matériel photographique, il nous fait découvrir le paysage et ses lumières de manière singulière. Lorsqu’il réalise un portrait, celui-ci est très expressif, parlant. Il réalise une véritable performance - artistique et physique - qui s'apparente davantage à une composition picturale qu'à une simple intervention photographique. Avec lui, le temps d'une pose, d'une prise de vue unique et d'un cadrage particulièrement étudié, les décors deviennent mondes du sublime et de la poésie, totalement réinventés par le jeu des couleurs, des ombres et des lumières ».
Couleurs, jets et gestes lumineux du Maroc
PhotosLa couverture et les Illustrations du livre
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Née en Biélorussie, Larissa habite et travaille à Montmartre depuis 1998. Elle a obtenu le diplôme d’architecte à l’école polytechnique de Minsk, a soutenu 2 thèses de doctorat: une thèse en architecture à Saint Pétersbourg et une autre en art à Bordeaux (sous la présidence de Michel Pastoureau) et a toujours été dans la création. De sa passion pour la couleur elle en a fait un profil professionnel. Larissa est coloriste et jongle entre plusieurs activités : l’art et la peinture tactile, le stylisme et la haute couture, l’architecture et l’environnement, la photo et l’écriture des livres et des reportages sur la couleur dans la ville et sur sa symbolique culturelle. Elle est également professeur à l'Ecole ITECOM Art et Design. Ses œuvres picturales sont dans les collections privées et dans plusieurs musées de différents pays du monde.
II met en lumière l'évolution du langage de la couleur à travers les civilisations, les styles et les mouvements artistiques. Dans la ville, comme dans l'art ou la décoration, les harmonies de couleurs sont en constante mutation... ». Ce beau livre d'art avec les photos uniques de l'auteur est destiné à être une référence tant pour les étudiants en art ou en architecture que pour le grand public.
« S’il est indéniable que les problèmes de la couleur sont toujours culturels, parfois étroitement culturels, ils concernent néanmoins la planète dans son ensemble. Or, dans le domaine de l’urbanisme, à l’heure de la mondialisation, ils favorisent de nombreuses formes et pratiques d’acculturation. La couleur devient un trait d’union entre les villes, les pays, les civilisations. Ce dont il faut évidemment se réjouir, comme nous invite à le faire ce très beau livre. »,- écrit Monsieur Michel Pastoureau, spécialiste de l’histoire de la couleur, Directeur d’études émérite à l’Ecole pratique des hautes études et à l’Ecole des hautes études en sciences sociales.
Le Livre de Larissa NOURY "Couleurs. Art, design, architecture" est le fruit de ses réflexions, de ses recherches, de ses observations et de ses nombreux voyages.
« La couleur s'invite dans tous les domaines de la création, que ce soit la mode, le design, l'architecture ou l'art. Ce livre, magnifiquement illustré, nous promène de siècle en siècle et d'un continent à l'autre dans l'univers de l'harmonie des couleurs.
« Larissa Noury - Couleurs : Art, Design, Architecture »
« L’intelligence de la couleur est une espérance du bonheur » Larissa Noury.
Les
Bavards
du
Net 2.Fr
Photo 1. L'allocution de M.Hervé Guisquel, le Maire de Charenton le Pont, conseiller départemental du Val-de-Marne, entouré de M. Frédéric Mette, directeur de l'espace culturel "Art et Liberté», de Mme Delphine Herbert, Maire-adjoint, chargée de la culture et des représentants de Lions Club qui félicitent l’artiste invité d'honneur Patrick Braoudé. Photo 2. L’oeuvre de l’artiste invité d'honneur Patrick Braoudé. Photo 3. L'espace "Art et liberté" se trouve sous la Coupole du centre commercial de la Ville de Charenton, et expose aussi étonnantes anamorphoses sur ses escaliers. Photo 4. Larissa devant son œuvre. Photo 5. Mr Frédéric Mette, directeur de l'espace culturel « Art et Liberté », Mme Delphine Herbert, Maire-adjoint, chargé de la culture et artiste sculpteur Djaymes lors du vernissage.  Photo 6. "Rêve d’Harmonie", peinture tactile de Larissa Noury. Photo7. L’inauguration du Salon. Photos 8-12. Les œuvres exposées au Salon.
Ce lieu unique et lumineux présente sous la direction de Mr Frédéric Mette des expositions aux thèmes divers. Rendez-vous incontournable de la saison culturelle, le Salon d’art accroît un peu plus sa notoriété chaque année en permettant les expressions multiples : l’occasion de confronter des artistes locaux à ceux venant de toute la région parisienne et de province. Le Salon de Charenton est apprécié pour la diversité de ses univers, il permet aussi de mesurer le dynamisme artistique de la ville tout en étant reconnu pour sa qualité et son professionnalisme. La palette du salon est large et fait découvrir aux visiteurs et aux amateurs d'art toutes les techniques : peintures, sculptures, photographies, gravures, techniques mixtes, dessins cohabitent pour notre plus grand plaisir. Cette fois-ci, l'originalité du salon a été son invité d'honneur : Patrick Braoudé. Il est acteur et cinéaste. On lui doit de nombreux films en tant que metteur en scène. Il nous présente des photos très picturales, sans retouche, qui donnent l’illusion de tableaux sur un mode impressionniste. Celles-ci conservent leur aspect instantané par des effets obtenus à la prise de vue, sans travail à l’ordinateur… « De l’impressionnisme numérique » a dit avec amitié Claude Lelouch lors d’une exposition à Deauville. Une touche intemporelle aussi et la restitution simple du bonheur au quotidien. « Comme cinéaste qui aime à regarder ses contemporains, j’aime prendre du temps à observer la plage : groupes d’amis se retrouvant pour un moment d’amitié, familles en quête de détente, couples d’amoureux venus s’isoler, solitaires en réflexion… Mes photos sont des instantanés de ces vies espionnées. »
Lors du vernissage la médaille de la Ville et aussi le Prix de la Ville (Peinture, Sculpture, Photographie, Gravure), le Prix du Lions Club, et le Prix Boesner ont été attribués.
Larissa Noury, a été sélectionnée pour exposer son œuvre " Le Rêve d’Harmonie ". Les visiteurs du salon ont remarqué la technique unique de l'artiste « faisant apparaître les harmonies de couleurs transmettant toutes l’énergie de la Nature », « l'univers des rêves apaisants », « la lumière lointaine du bien-être, la chaleur fragile très humaine et poétique à la fois ».
Le Salon est ouvert au public du 16 janvier au 12 février 2020. Espace Art et Liberté - Centre Cial. La Coupole 3, place des Marseillais - 94220 Charenton-le-Pont M° Liberté Ligne 8.
Les expositions et les salons d’art sont très importants pour qu’un large public puisse apprécier la beauté des créations modernes et de belles représentations des différents techniques et approches artistiques. Le salon d'art de Charenton, malgré les manifestations et les grèves de transport qui se poursuivaient ce soir-là, a eu un grand succès. Lors de son inauguration le 16 janvier, plus de 500 personnes, invités et artistes, ont eu le plaisir de découvrir les œuvres sélectionnées pour l'exposition qui a lieu dans un grand espace appelé "Art et liberté".
« L'art ne veut pas la représentation d'une chose belle mais la belle représentation d'une chose »
« Emmanuel Kant  » ...
Je souhaite à tous les visiteurs de l’exposition une agréable visite et des nouvelles découvertes artistiques » - a expliqué SE M Igor Fissenko, Ambassadeur du Belarus en France, représentant permanent du Belarus auprès de l’UNESCO.
La visite de l’exposition est possible jusqu’à 19 janvier 2020 et offrira une occasion rare de se plonger dans l’atmosphère d’un salon parisien au centre de Minsk : 15, place de la Liberté.
Site du musée : minskmuseum.by
90 œuvres, peintures, dessins, sculptures, objets d’art biélorusses et français, avaient été sélectionnés à l’issue de leur participation à l’un des plus prestigieux salons parisiens, « Art Capital ». Parmi beaucoup d’autres artistes biélorusses, se trouvent le peintre « artiste du peuple » Vladimir Tovstik, « l’artiste émérite » Valéry Shkarubo, le lauréat du prix d’état de la République du Belarus Victor Alshevsky, le lauréat du prix spécial du président du Belarus pour les arts et la culture Gleb Otchik, aussi bien des laureats de prix de la fondation Taylor au salon Art Capital : le peintre Valentina Shoba et le sculpteur Serguéi Partenkov . Le côté français présente 25 artistes ayant obtenu de nombreuses distinctions. Parmi ces artistes, Daniel Gallais, président du Salon du Dessin et Peinture à l’Eau et plusieurs chefs de groupe du Salon Comparaisons, Alain Campello, François Legrand, Lukas Kandl et Jean Porte. L’exposition présente une grande diversité de styles et de mouvements, de l’hyperréalisme à l’informel. Différents genres de peinture s’expriment, portrait, nature morte, paysage, tableaux thématiques.
La richesse des techniques et des matériaux est remarquable, de l’huile sur toile traditionnelle à la fusion du métal et aux collages complexes. Larissa Noury, lauréate du Prix et de médaille d’Or du concours Lépine international 2019, a présenté ses œuvres néo-impressionnistes et ses peintures aux couleurs architecturées : « Esperance » et « Architecture Tactile ». « Les habitants de Minsk et les visiteurs de passage dans la capitale pourront voir les œuvres des artistes biélorusses et français ayant participé à « Art Capital » à Paris. Je suis persuadé que ce projet unique rencontrera un grand succès auprès des amateurs de peinture.
Photos :  1. Affiche. 2. L’inauguration de l’exposition en présence de Son Excellence Monsieur Didier CANESSE, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en République de Biélorussie et Monsieur Xavier Le Torrivellec, codirecteur du Centre franco-biélorusse. 3. Les peintures tactiles « Esperance » et « Architecture Tactile », ainsi que la robe peinte par elle-même (couturier Jean Marie Pujol, YSL) ont été présentées par Larissa Noury lors du vernissage. 4. L’exposition a été inaugurée par les responsables de la délégation Française Mme Anne-Marie Volodos et le Président de l’association « Echanges. France-Biélorussie » Mr Arcady Volodos. 5. Avec la directrice du Musée d’histoire de la Ville de Minsk, Madame Galina Ladissova : « Le Musée d’histoire de la Ville de Minsk a le grand honneur de recevoir dans les salles d’exposition de la galerie Savitsky l’exposition internationale d’Art Contemporain « Minsk-Paris ». Ce projet perpétue la tradition des échanges culturels entre nos deux capitales … » 6. Avec Pavel Latushko, SE ambassadeur de Biélorussie en France jusqu'en 2019 et Directeur actuel du Théâtre National académique Yanka Kupala! 7. Larissa Noury avec Vladimir Prokoptsov, Directeur du Musée National des Beaux-Arts de Biélorussie.  8. « Le Pont neuf » du peintre Alain Teissonnier.  9. « Falaises d’Etretat » du peintre Jean Porte.  10. « Portrait A.Ksendzova » par Tovstik Vladimir. 11.  « L’Eau tranquille » de Shkaruba Valery.  12. La Ville de Minsk et sa place de la Liberté est parfaitement décorée pour les fêtes de fin d’année.    Plus de photos "Minsk-Paris", exposition internationale https://www.facebook.com/larissa.noury/media_set?set=a.10221372987534400&type=3
Minsk, la capitale de Biélorussie, et son Musée d’histoire de la Ville accueillent une exposition internationale d’Art Contemporain : « Minsk-Paris ». Le vernissage a eu lieu le 13 décembre 2019 à la Galerie d’art Mikhail Savitsky du musée.  L’exposition a été organisée par l’association « Echanges France-Biélorussie » avec le soutien de l’Ambassade de la République du Belarus en France.
« Expostion Internationale d'Art contemporain jusqu' au 19 / 01 / 2020  » ...
Les œuvres colorées lumineuses de Larissa Noury ont été présentées autour du sujet « Souvenirs d’Eté » à l’«Artésienne» dans le 18ème arrondissement de Paris. La peinture tactile a créé une ambiance spécifique pour les visiteurs qui sont venus découvrir les œuvres de Larissa. Ici, dans une fragile confrontation entre peinture figurative et abstraite se confondent le réel et l’irréel, la matérialité et la spiritualité. « Lumineux, féérique, divers, splendide, il y émane une énergie, une lumière, un merveilleux voyage qui apaise, ressource… », « très heureuse et fière de faire votre connaissance, votre création inspire, c’est la fête pour l’Ame… », « Bravo, une telle puissance dans vos œuvres ! Magnifique ! », « on ne se lasse jamais de contempler ces tableaux. On fera toujours un détour pour les voir. Exceptionnelle, sensuelle, personnelle… » - ont remarqué les visiteurs, venus découvrir les créations de Larissa. Ils venaientde France mais aussi du Venezuela, d’Italie, de Russie, du Cameroun, de Guadeloupe, de Biélorussie, de Bulgarie, du Japon, de Chine.
 
Photos 2, 3, 8,9,12 Les détails de l’exposition «Souvenirs d’été, couleurs pour Noël à Montmartre ».
Photo 4/10. En présence de Monsieur le Maire de bas Montmartre Florentin Lumbroso.
Photo 5/6. Avec Jean Paul Abulker :  « Merci à vous belle d'âme Larissa pour tout ce qui émane de votre présence, de votre prestance de votre élégance, de la luminescence de vos œuvres, où l'on puise des bonnes ondes et qui sont le reflet de votre personnalité, généreuse, ouverte, à l'écoute, altruiste, engagée, disponible pour toutes les causes humanitaires, aux quatre coins de la terre. Amitiés ». 
Photo 1. Larissa avec le photographe artiste de Moscou, Anna Chumanskaya. 
Photo 7. Larissa avec des visiteurs : Jean Oti, Simon Tedga (Cameroun), Serge Delisle (France-Guadeloupe).
Photo11. Avec Maela Morvant du Musée de l’Armée.
Voir le reportage de photos par Sylvie Cunisse, Serge Lepaire, Maela Morvant : https://www.facebook.com/larissa.noury/media_set?set=a.10221130825600503&type=3
Les Portes ouvertes des ateliers d’art de Montmartre lors de leur 24ème édition a fait évolué ce cliché grâce aux installations des artistes émergents comme de renommée internationale. Les amateurs d'art contemporain ont eu rendez-vous les 15, 16, et 17 novembre 2019 avec les artistes du 18e et du 9e arrondissements de la capitale à l'occasion de ces Portes Ouvertes d'Anvers aux Abbesses. Comme chaque année, l’événement a permis de découvrir leur travail au sein même de leurs ateliers pour une immersion totale dans leur univers. La promenade artistique entre ces sites situés du nord-est au nord-ouest de Paris a permis de découvrir la magie des harmonies chromatiques dans les arts de cette ville. De la Nouvelle Athènes jusqu’aux confins de la Goutte d’or, le parcours était éclectique: peinture, sculpture, dessin, gravure, céramique, mosaïque, photographie, vidéo-painting etc.
On dit de Paris qu’elle est « la ville lumière », et pourtant on ne connait d’elle qu’une capitale aux diverses nuances de gris! On trouve heureusement de ravissantes harmonies de couleurs dans le quartier des artistes à Montmartre.
« Souvenirs d’été, couleurs pour Noël à Montmartre » ...
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En 2011 elle représente ses livres sur l'étude chromatique au congrès mondial du design CIPED, Lisbonne et de l’AIC - Association Internationale de la Couleur à Zurich, Suisse, en 2012 en AFSF, Californie et en Chine, Ningbo. En 2013-2015 - Oaxaca, Mexique, «Image of the city: colours, cultures, architectures», Newcastle, Great Bretagne «Colour harmony in an architectural environment», Tokyo, Japon, et Portland en Oregon, Etats Unis. Musées & Collections publiques, MS Museum of Art, Mississippi, USA, Ningbo People’s Museum, Chine Kyungpook National University Art Museum , Dae-Gu, Corée du Sud, Musée d’Art Contemporain, ХIAO, Malaisie, Musée Yavorov, Bulgarie, Musée d’Art Moderne, Paris, GLF, Grats Décor, San Francisco, Etats Unis. DISTINCTIONS : Prix de création, Centre National du livre pour le projet « Couleurs. Cultures. Territoires » (Ministère de la Culture, Paris, France), 2013 Médaille d’Argent, Société Académique « Arts-Sciences-Lettres »( Paris, France), 2012. Grant du Gouvernement Français, Ministère des Affaires Etrangères (Paris, France), 1998 Grand Prix de la Fondation Georges Soros (Etats-Unis), 1997 Grand Prix de l’Institut Suédois (Stockholm, Suède), 1995 Grand Prix de l’Union des Architectes de Russie (Moscou,Russie), 1991.
Larissa en tant que peintre, cherche à créer une harmonie de lumières tactiles et de couleurs immatérielles. Son style est original et inventif. « Les couleurs sont l’expression de la profondeur ramenées à la surface des choses. » - Ce point de vue novateur sur la couleur initié par Paul Sézanne est mis en avant d’une autre manière dans les toutes les nouvelles compositions de Larissa Noury. Les grands tableaux aux couleurs éclatantes, dont le rythme et les textures pourraient nous évoquer la nature, le ciel, les éléments, à l’image de ceux de Monet, Kandinsky ou Zao Wou-Ki, nous font découvrir par la peinture une nouvelle logique de la beauté, construction de lumières tactiles et de couleurs immatérielles. 
L’Art pour moi est un moment de l’extériorité. Rappelez-vous : « on ne voit bien qu’avec le cœur » (Antoine de Saint-Exupéry) ? Je n’ai pas de couleur préférée dans ma palette, comme je n’ai pas de lettre préférée dans un alphabet. Par contre, ce que j’aime, ce sont des phrases construites composées à partir des nuances chromatiques, qui ont du sens et sont riches en harmonies. « Mes couleurs sont opaques ou irisées, mâtes ou brillantes ; elles se chevauchent et s’interpellent pour évoquer le sentiment du flottement dans un espace à la fois universel et personnel. Au-delà du temps mais pleines d’une énergie qui vient de la nature, mes couleurs architecturées créent pour vous une atmosphère du bien-être. L’intelligence de la couleur est une espérance du bonheur. »-
Larissa Noury
Larissa Noury est Artiste-peintre et architecte-coloriste, Auteur Docteur en Arts (Bordeaux, 2004) et Architecture (Saint-Pétersbourg, 1988). Présidente-Fondatrice de l’association « Couleur-Espace-Culture » . Membre de la Société Académique d’Education « ARTS-SCIENCES-LETTRES » Membre du СFС - Centre Français de la Couleur. Membre de l’Association Internationale de la Couleur Membre de la Fondation Taylor International Women Artists Council - INWAC, ART GROUP INTERNATIONAL. Publications : « La couleur dans la Ville », Préface Michel Pastoureau, Editions « Le Moniteur », 2008 « Symbolique. La ville en couleurs », Editions « Huitième jour », 2010 « Rêve d’Harmonie », art-vidéo, 2009 Logiciel «Harmony of Colors», publié sur MAC APP STORE, 2012 traductrice-illustratrice du livre de Linda Bastide « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre » en 2014, publié par l’édition Flam. En 2009 elle présente ses livres et les créations artistiques en Australie, Sydney et en Malaisie, Penang et Kuala Lumpur. En 2010, elle représente la France au musée BUND dans le cadre de World-expo « Better city – Better life » à Shanghai, en Chine, à Madrid AF de l’Espagne, ensuite à Portland, Oregon, et à San Francisco, Californie aux États Unis d'Amérique, en Argentine, Mar del Plata, etc...
Qui est Larissa Noury ?

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